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« Septembre 2001-septembre 2009 : en l'espace de huit ans, une jeune femme déploie son chant et disparaît. Huit ans seulement pour entrer avec fracas dans la littérature et pour s'échapper du monde tout aussi violemment. Nelly Arcan était une guerrière, sous les fragiles apparences d'un ange blond. Son courage intellectuel n'avait d'égal que son effroi de vivre, c'est-à-dire d'habiter un corps. Un corps de femme, exposé et convoité, prison et camisole, étendard et linceul. Burqa de chair, disait-elle dans une formule saisissante. Il semblerait que très tôt elle ait appris à poser les bonnes questions, celles qui dérangent, que s'emploie à détailler Nancy Huston dans sa préface. Les textes qu'on lira ici sont du meilleur Nelly Arcan. Dernières pierres blanches au bord d'une route interrompue, ils nous donnent l'occasion d'entendre encore une fois la beauté de cette langue inimitable, étourdissante, et qui laisse le lecteur hors d'haleine. »--Quatrième de couverture.
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L'objectif de cet ouvrage est d'examiner les liens complexes entre langage, genre et sexualité. En adoptant un positionnement résolument critique, qui met l'accent sur les aspects historique, politique et social des pratiques langagières, cet ouvrage part de l'idée que le genre et l'identité sexuelle sont avant tout des constructions sociales et idéologiques qui trouvent une forme de matérialité, entre autres, dans les discours et les pratiques sociales. Nous croyons que ces processus langagiers participent à la formation des différences et des inégalités - sans toutefois en être l'unique cause -, qu'ils contribuent à la réification des catégories au même titre qu'ils permettent d'en créer de nouvelles.--Résumé de l'éditeur.
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La grande majorité (80%) des élèves punis au collège sont des garçons. Comment expliquer ce chiffre en contradiction avec le discours égalitaire officiel ? Pourquoi n'attire-t-il pas l'attention des équipes éducatives? Ce livre propose d'interroger la sanction à la lumière du genre. Il montre l'effet pervers des punitions qui consacrent les garçons dans une identité masculine stéréotypée et renforcent les comportements qu'elle prétend corriger : le défi, la transgression, les conduites sexistes, homophobes et violentes. L'ouvrage, fruit d'une recherche exigeante, explore toutes les facettes de cette hypothèse en interrogeant les règlements intérieurs, les registres de sanction et en donnant la parole aux élèves et aux adultes. Il nous présente, de façon drôle ou émouvante, les dessous de ces rapports de sexe qui forment la trame sensible ou violente de la vie quotidienne au collège. Aux antipodes de la tolérance zéro et du tout répressif, l'auteur plaide pour une éducation non sexiste, une mixité non ségrégative et la formation des enseignants au genre. Ces propositions apparaissent comme une urgence si l'on veut enrayer la violence scolaire.
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Qu’est-ce qui anime les études féministes aujourd’hui? Comment rendre compte des trajectoires diverses qui problématisent la catégorie “femmes” et les notions d’identité sexuelle? De quelles façons le féminisme, en tant que mouvement social, s’est-il modifié au rythme des changements technologiques, culturels, politiques, sociaux et économiques afin de répondre à des problématiques émergentes? Quelles sont les préoccupations des féministes qui se réclament de la troisième vague? L’existence d’une “troisième vague” ne fait certes pas l’unanimité. Les auteures de ce livre choisissent pourtant, quoique de différentes manières, de la reconnaître et d’en explorer le sens. Les douze textes qui composent ce recueil abordent ainsi ces enjeux, certains à partir de questions théoriques, d’autres à partir de questions pratiques, comme le militantisme.
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Les comportements homophobes de plusieurs garçons sont-ils inévitables? Pourquoi bon nombre dentre eux se font-ils les persécuteurs des jeunes gais ou de ceux qui sont soupçonnés de lêtre? À partir dentrevues réalisées auprès de garçons adolescents, Janik Bastien Charlebois tente de comprendre ces attitudes dintolérance et de rejet envers les hommes homosexuels. Étudier les perceptions que ces jeunes ont des gais en prenant pour point de départ leurs propres mots, leurs propres associations didées et leurs propres expériences est une démarche cruciale. Cela permet de déterminer si leurs attitudes découlent de leur socialisation ou si elles émanent irrémédiablement dune quelconque nature dhomme. À lheure où plusieurs affirment que le milieu scolaire ne répond pas aux besoins ainsi quà la présumée nature des garçons, ces questions sont très importantes pour éviter daller vers un durcissement des rôles sexuels et des comportements masculins traditionnels. Janik Bastien Charlebois est professeure adjointe au Département de sociologie à lUniversité du Québec à Montréal. Elle est également engagée depuis 1998 au sein de lorganisme communautaire GRIS-Montréal, dont la mission est de favoriser une meilleure connaissance des réalités homosexuelles et de faciliter lintégration des gais, lesbiennes et bisexuels dans la société.
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Queer zones 3 est le dernier volume d’une trilogie qui offre un panorama du « queer made in France » tel qu’il s’est développé depuis dix ans. Marie-Hélène Bourcier y poursuit ses analyses des politiques sexuelles et des « zones érogènes» hautement politiques identifiées dès Queer Zones 1 comme espaces de transformation subjective et sociale : le SM, la post-pornographie et les subcultures trans’. Elle y souligne les conséquences politiques du refus français d’un cultural turn, dont les effets se font sentir à travers un canon universitaire étriqué et excluant, mais aussi, plus généralement, dans les politiques de l’identité pratiquées en France. Queer Zones 3 s’affirme comme un moment de rupture assumée avec les politiques LGBT officielles, dont l’homonationalisme et l’agenda homonormatif sont aux antipodes des projets politiques queer. Pour Marie-Hélène Bourcier, ces politiques participent d’une gouvernementalité des minorités qui contredit l’un des fondamentaux des luttes féministes, antiracistes et queer : l’empowerment. Queer Zones 3 est ainsi une réflexion sur les ressources et l’orientation de notre « queerisation », un appel à l’action et à la créativité politique, qui s’efforce de dégager les conditions d’une nouvelle « désorientation sexuelle » visant à bouleverser notre conception moderne de l’homosexualité et de l’hétérosexualité.
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Successivement condamnées par la religion, criminalisées par le droit pénal et finalement médicalisées, les minorités sexuelles ont subi une forte répression institutionnelle. Depuis, les luttes des mouvements gais et lesbiens ont conduit, dans certains pays, à la reconnaissance des droits des homosexuels au mariage et à la parentalité. Toutefois, l’homosexualité est encore trop souvent perçue comme une menace à la tradition et à l’ordre « naturel ». Réunissant les contributions de chercheurs en sociologie, en philosophie, en criminologie, en histoire, en anthropologie, en sexologie et en travail social, cet ouvrage porte sur les multiples modes de régulation institutionnelle et sociale des minorités sexuelles. Tout en exposant les différentes pratiques de répression employées par le passé, les auteurs traitent de sujets contemporains comme l’homophobie dans les écoles et l’homoparentalité. Soulevant des questions de justice sociale, ils rappellent que tous, gais et lesbiennes y compris, sont engagés dans le processus de régulation des minorités sexuelles.
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Persistence is a raucous, insightful, sexy, and sometimes dangerous look at what the words butch and femme can mean in today's ever-shifting gender landscape, with one eye on the past and the other on what is to come.
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The Well of Loneliness is probably the most famous lesbian novel ever written, and certainly the most widely read. It contains no explicit sex scenes, yet in 1928, the year in which the novel was published, it was deemed obscene in a British court of law for its defense of sexual inversion and was forbidden for sale or import into England. Its author, Radclyffe Hall, was already well-known as a writer and West End celebrity, but the fame and notoriety of that one book has all but eclipsed a literary output of some half-dozen other novels and several volumes of poetry. In Radclyffe Hall: A Life in the Writing Richard Dellamora offers the first full look at the entire range of Hall's published and unpublished works of fiction, poetry, and autobiography and reads through them to demonstrate how she continually played with the details of her own life to help fashion her own identity as well as to bring into existence a public lesbian culture. Along the way, Dellamora revises many of the truisms about Hall that had their origins in the memoirs of her long-term partner, Una Troubridge, and that have found an afterlife in the writings of Hall's biographers. In detailing Hall's explorations of the self, Dellamora is the first seriously to consider their contexts in Freudian psychoanalysis as understood in England in the 1920s. As important, he uncovers Hall's involvement with other modes of speculative psychology, including Spiritualism, Theosophy, and an eclectic brand of Christian and Buddhist mysticism. Dellamora's Hall is a woman of complex accommodations, able to reconcile her marriage to Troubridge with her passionate affairs with other women, and her experimental approach to gender and sexuality with her conservative politics and Catholicism. She is, above all, a thinker continually inventive about the connections between selfhood and desire, a figure who has much to contribute to our own efforts to understand transgendered and transsexual existence today.
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"Ce livre est une imagination." Ainsi commence cette collection examinant les approches critiques centrées sur les Autochtones pour comprendre la vie et les communautés gaies, lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer et bispirituelles (GLBTQ2) et les implications créatives de la théorie queer dans les études autochtones. Ce livre n’est pas tant un manifeste qu’un dialogue – une « écriture dans une conversation » – entre un groupe lumineux d’universitaires-activistes revisitant l’histoire des études gaies et lesbiennes dans les communautés autochtones tout en ouvrant la voie à des théories et méthodologies centrées sur les Autochtones. L’ouverture audacieuse aux études autochtones queer invite à de nouveaux dialogues dans les études autochtones sur les orientations et les implications des études autochtones queer. La collection engage notamment les mouvements autochtones GLBTQ2 comme des alliances qui appellent également des allié.e.s au-delà de leurs frontières, que les coéditeurices et contributeurices modèlent en croisant leurs identités variées, notamment autochtone, trans, hétérosexuelle, non-autochtone, féministe, bispirituelle, mixte. du sang et des homosexuels, pour n'en nommer que quelques-uns. Enraciné.e.s dans les Amériques autochtones et le Pacifique, et s’appuyant sur des disciplines allant de la littérature à l’anthropologie, les contributeurices de Queer Indigenous Studies appellent les mouvements autochtones GLBTQ2 et leurs allié.e.s à centrer une analyse qui critique la relation entre le colonialisme et l’hétéropatriarcat. En répondant aux tournants critiques de la recherche autochtone qui centrent les épistémologies et les méthodologies autochtones, les contributeurices se joignent à la refonte des études autochtones, des études queer, des études transgenres et des féminismes autochtones. Basé sur la réalité selon laquelle les peuples autochtones queer « subissent une oppression à plusieurs niveaux qui a un impact profond sur notre sécurité, notre santé et notre survie », ce livre est à la fois une imagination et une invitation au/la lecteurice à se joindre à la discussion sur la décolonisation de la recherche, de la théorie et de la théorie des peuples queer autochtones. , ce faisant, de participer à la résistance alliée œuvrant en faveur d’un changement positif.
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Les personnes bispirituelles, identifiées par de nombreux noms et positions tribales spécifiques au sein de leurs communautés, vivent, aiment et créent de l'art depuis des temps immémoriaux. Ce n’est cependant que dans les années 1970 que la littérature autochtone queer contemporaine a attiré l’attention du public. Même aujourd’hui, seule une poignée de livres en parlent spécifiquement, notamment la collection de 1988 Living the Spirit: A Gay American Indian Anthology. Depuis la publication de ce livre il y a vingt-trois ans, aucune autre collection n'a été publiée se concentrant explicitement sur l'écriture et l'art des peuples autochtones bispirituels et queer. Cette collection historique s'efforce de refléter la complexité des identités au sein des communautés autochtones gaies, lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer et bispirituelles (GLBTQ2). Rassemblant le travail d'écrivains confirmés et de nouvelles voix talentueuses, cette anthologie couvre les genres (fiction, non-fiction, poésie et essai) et les thèmes (mémoire, histoire, sexualité, indigénéité, amitié, famille, amour et perte) et représente un tournant décisif. moment dans les littératures amérindiennes et autochtones, les études queer et les intersections entre les deux. En collaboration, les pièces de Sovereign Erotics démontrent non seulement la diversité radicale des voix des écrivains autochtones GLBTQ2 d'aujourd'hui, mais également la beauté, la force et la résilience des personnes autochtones GLBTQ2 au XXIe siècle. Contributeurs : Indira Allegra, Louise Esme Cruz, Paula Gunn Allen, Qwo-Li Driskill, Laura Furlan, Janice Gould, Carrie House, Daniel Heath Justice, Maurice Kenny, Michael Koby, M. Carmen Lane, Jaynie Lara, Chip Livingston, Luna Maia , Janet McAdams, Deborah Miranda, Daniel David Moses, DM O'Brien, Malea Powell, Cheryl Savageau, Kim Shuck, Sarah Tsigeyu Sharp, James Thomas Stevens, Dan Taulapapa McMullin, William Raymond Taylor, Joel Waters et Craig Womack
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Cette anthologie, la première du genre en langue française, retrace l'histoire complexe de quarante années de théories féministes anglo-américaines en histoire de l'art, à partir d'exemples détaillés et emblématiques. Les premiers écrits abordent l'histoire des pionnières de cette théorisation féministe, avec des écrits de Lucy Lippard, une analyse rétrospective des caractéristiques du mouvement californien des années 1970 ou des réceptions polémiques de The Dinner Party. Une seconde partie est consacrée à des textes qui s'attachent à une relecture de l'histoire de l'art des siècles passés, que ce soit le point de vue de Griselda Pollock, des « vieilles maîtresses » à une théorisation des espaces de la féminité, ou des approches plus marxistes du travail des artistes. Le troisième volet regroupe de nouvelles perspectives : l'analyse des masculinités à l'époque moderne et dans les performances des années 1960-1970, puis une approche des problématiques spécifiques aux artistes de couleurs, notamment afro-américaines. Enfin, deux études permettent de faire le point sur le développement postféministe en art et les questions queer. Cette sélection, issue d'un vaste répertoire, permet d'aborder les différentes conceptions théoriques des études féministes, de genre et queer en art qui se sont succédées et répondues des années 1970 aux années 2000.
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« This book explores the possibilities and limitations re-theorizing disability using historical materialism in the interdisciplinary contexts of social theory, cultural studies, social and education policy, feminist ethics, and theories of citizenship. »-- Résumé de l'éditeur.
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La reconnaissance est aujourd'hui un concept central du débat politique. Mais dans quelle mesure peut-elle s'intégrer à une réflexion normative sur la justice sociale ? C'est à cette question que répond la philosophe américaine Nancy Fraser, qui établit une distinction entre ce qu'elle appelle une politique de reconnaissance et une politique de redistribution. La première insiste sur l'égal respect dû à tous les membres d'une société, la seconde sur une redistribution équitable des biens et des ressources. Pour l'auteure, les conflits entre ces deux orientations sont politiquement paralysants et théoriquement insatisfaisants. En affirmant qu'une démocratie radicale consiste à reconnaître le caractère multiculturel et sexué des sociétés modernes, sans figer les identités des différents groupes ni renoncer à l'engagement historique de la gauche en faveur de l'égalité économique et sociale, elle vise à la réconciliation de la gauche culturelle et de la gauche sociale. Pour cette raison, cet ouvrage de philosophie politique est, à bien des égards, un livre politique.
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The Queer Art of Failure is about finding alternatives—to conventional understandings of success in a heteronormative, capitalist society; to academic disciplines that confirm what is already known according to approved methods of knowing; and to cultural criticism that claims to break new ground but cleaves to conventional archives. Jack Halberstam proposes “low theory” as a mode of thinking and writing that operates at many different levels at once. Low theory is derived from eccentric archives. It runs the risk of not being taken seriously. It entails a willingness to fail and to lose one’s way, to pursue difficult questions about complicity, and to find counterintuitive forms of resistance. Tacking back and forth between high theory and low theory, high culture and low culture, Halberstam looks for the unexpected and subversive in popular culture, avant-garde performance, and queer art. Halberstam pays particular attention to animated children’s films, revealing narratives filled with unexpected encounters between the childish, the transformative, and the queer. Failure sometimes offers more creative, cooperative, and surprising ways of being in the world, even as it forces us to face the dark side of life, love, and libido.
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En examinant un large éventail de perspectives théoriques, de recherches empiriques et de réponses politiques, la violence faite aux femmes au Canada met l'accent sur les liens entre différentes formes de violence – des liens qui ont trop souvent été ignorés ou minimisés. Adoptant une approche sociologique genrée, le texte révèle comment la violence à l'égard des femmes découle d'un accès inégal au pouvoir et aux ressources. Alors que le genre est au centre de l'attention, les auteurs montrent également comment les intersections de la race, de l'ethnicité, de la classe et de la sexualité servent à approfondir les inégalités pour des groupes particuliers. Complet et concis, ce nouveau texte explore l'évolution des méthodes de mesure de la violence, l'impact de ces méthodes sur le cadrage social des problèmes de violence, l'impact sur les victimes, les réponses politiques actuelles et leur efficacité.
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George Sand et Colette sont connues pour avoir publié des ouvrages dévoilant un grand modernisme et un engagement sur la question des relations entre les sexes. Cet ouvrage dévoile qu'alors que le XIXe et le début du XXe siècle se focalisaient surtout sur des revendications féministes visant la libération des femmes, ces deux auteures cherchaient aussi à dénoncer les codes traditionnellement imposés à tous les individus et à leur identité. Alors que le concept d'identité de genre n'était pas clairement théorisé à l'époque, leurs écrits suggèrent que Sand et Colette avaient déjà l'intuition que les hommes comme les femmes pouvaient être victimes des lois sociales fondées sur la différence sexuelle. Elles dénonçaient les limites que la société imposait aux sujets selon leur sexe et subvertissaient les schémas traditionnels de la formation identitaire. Pour cela, elles présentaient souvent la bipolarité des structures patriarcales comme une construction artificielle, elles mettaient en scène de nouveaux modèles de "féminité", de "masculinité" et de sexualité et elles démontraient une indéniable volonté de rupture et de remise en cause des traditions. Cette étude met aussi en évidence comment ces subversions successives peuvent être lues comme des présentations très modernes d'une identité de genre perçue comme une structure en constante mutation qui désavoue les inscriptions traditionnelles et normalisées. De manière étonnante, les illustrations d'expressions identitaires individuelles et plurielles chez Sand et l'élaboration d'un nouvel ordre des identités chez Colette rapprochent leurs écrits de théorisations contemporaines du genre.
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«Les chapitres qui suivent mettent en lumière tant la parole des femmes que le discours sur les femmes, les actions et les représentations. Ils explorent la réalité quotidienne de femmes ordinaires du XIXe, jeunes et moins jeunes, mariées et célibataires, blanches et noires, au Nord comme au Sud, qui sont restées silencieuses, souvent dans l’ombre d’un mari, d’un père ou d’un maître. Leurs témoignages, les mots qu’elles ont laissés dans les sources publiques et privées, les gestes qu’elles ont posés aussi bien dans le cadre de leurs relations affectives qu’au sein de leur exploitation familiale, leur réseau social, leur travail, leur église, leur communauté urbaine ou villageoise, leur région, sont autant d’indices à décoder pour dresser un portrait nuancé et documenter la condition des femmes aux États-Unis dans toute sa diversité sociale et culturelle.»
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Les nouvelles technologies de communication, et notamment Internet, ont transformé à la fois les stratégies relationnelles et la transmission et le partage des informations dans toutes les sphères de la vie, incluant le domaine de la santé. Pour les minorités sexuelles qui sont confrontées à de multiples formes de discrimination et de marginalisation, Internet est devenu un puissant moyen de s’organiser, d’informer et d’intervenir dans le champ de la santé. Les associations et organismes communautaires ciblant ces populations proposent aujourd’hui un ensemble de sites et de stratégies de soutien et d’intervention. Ces outils synchrones et asynchrones disponibles en ligne visent l’amélioration de la santé mentale et physique, des relations interpersonnelles et la prévention des ITSS et du VIH/sida. Par contre, les usages qui varient en fonction des populations LGBT peuvent aussi concourir à la prise de risques et à des formes de dépendance. Afin de mieux comprendre les enjeux entourant les usages d’Internet et la santé, cet ouvrage, réalisé grâce à l’appui de l’équipe pancanadienne Sexualités et genres ;: vulnérabilité et résilience (SVR), regroupe les contributions de chercheurs de l’équipe qui ont effectué des travaux sur Internet et la santé ainsi que d’intervenants impliqués dans des organismes communautaires, qui utilisent des sites Internet à des fins de réseautage, de transfert d’informations et d’interventions en ligne dans les contextes québécois et canadien.
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Depuis 1973, des travailleuses et travailleurs du sexe aux quatre coins de la planète se regroupent et se mobilisent. Qui sont ces personnes, comment s’organisent-elles et pourquoi revendiquent-elles la décriminalisation de leur travail? Qu’ont-elles à dire à propos du syndicalisme, du féminisme, de la lutte contre le sida, de la violence ou des phénomènes migratoires? Tout en situant le mouvement des travailleuses du sexe dans son contexte historique et international, cette anthologie unique propose une sélection de documents inédits ou traduits en français pour la première fois. Luttes XXX nous invite à la rencontre d’un mouvement social méconnu. Ici, les voix des travailleuses et travailleurs du sexe, longtemps réduites au silence, s’élèvent, réclament justice.
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