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C'est dans les années 1970 que des anthropologues féministes américaines, réfléchissant aux rapports de pouvoir entre hommes et femmes, ont intronisé le mot " genre " : elles faisaient ainsi référence au rôle social des uns et des autres, par opposition au sexe biologique, pour montrer que la place des femmes et des hommes dans la société est avant tout le produit d'une culture. Simone de Beauvoir l'avait déjà dit avec d'autres mots : " On ne naît pas femme, on le devient. " Au moment même où la hiérarchie traditionnelle des sexes était remise en cause, des chercheuses et des chercheurs en sciences sociales reprirent le concept et sapèrent ainsi l'idée que la domination masculine était " naturelle ". Depuis, le principe de l'égalité entre les droits de l'homme et les droits de la femme a fait son chemin. Mais le principe est-il devenu réalité ? Les historien(ne)s, sociologues, politologues que réunit ce livre font un bilan : quand les femmes s'en mêlent, qu'il s'agisse de la vie publique ou de la vie privée, les inégalités demeurent, ou se transforment, comme si un pas en avant sur la voie de l'égalité déclenchait deux pas en arrière. En politique, parité ne signifie toujours pas égalité. Dans le monde du travail, les femmes sont plus frappées par le chômage, alors qu'elles sont plus nombreuses à l'Université. Pourquoi tant de femmes qui veulent accéder à des postes de responsabilité échouent-elles à traverser le plafond de verre ? Et pourquoi du sexisme ordinaire au viol, les violences à l'encontre des femmes sont-elles si fréquentes ?
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Black studies emerged from the tumultuous social and civil rights movements of the 1960s and empowered African Americans to look at themselves in new ways and pass on a dignified version of Black history. However, it also enriched traditional disciplines in profound and significant ways. Proponents of Black and ethnic studies confronted the false notion that scholarly investigations were objective and unbiased explorations of the range of human knowledge, history, creativity, artistry, and scientific discovery. As they protested against hegemonic notions like universal psychology and re-evaluated canonical texts in literature, a new model of academic inquiry evolved: one committed to serving a range of populations, that critiqued traditional politics, culture, and social affairs, and worked with activist energy for the transformation of the existing social order. With an all-star cast of contributors, The Black Studies Reader takes on the history and future of this multi-faceted academic field. Topics include Black feminism, cultural politics, Black activism, lesbian and gay issues, African American literature and film, education, and religion. This authoritative collection takes a critical look at the current state of Black studies and speculates on where it may go from here.
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À l’aube des années 1960, les femmes font massivement leur entrée dans le champ littéraire québécois. Comment expliquer ce phénomène ? Quel effet cela provoque-t-il dans le milieu du livre ? En examinant la condition des femmes en conjonction avec les configurations du champ littéraire et des différentes instances institutionnelles de 1960 à1990, Isabelle Boisclair décrit les différentes étapes du processus qui a permis l’intégration des femmes dans la vie littéraire. Se servant d’outils propres à l’histoire littéraire et à la sociologie de la littérature, scrutant tant la production, la diffusion, la réception que la consécration des écrits de femmes, cette étude se veut à la fois portrait et bilan. Les lecteurs et les lectrices trouveront dans cet ouvrage richement documenté aussi bien des faits souvent occultés par les manuels d’histoire que la révélation des réalisations des femmes dans le domaine littéraire, de leurs réussites tout autant que des obstacles idéologiques qu’elles ont rencontrés.
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Analyse l'évolution du statut de la femme dans l'art et tente de savoir ce qu'elles ont transmis à travers leurs oeuvres, du féminin, du masculin, de la souffrance et de la jouissance.
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Dans Le Pouvoir des mots, Judith Butler analyse les récents débats, souvent passionnés, sur la pornographie, la violence verbale dirigée contre les minorités et l'interdiction faite aux homosexuels membres de l'armée américaine de se déclarer tels. Il s'agit pour elle de montrer le danger qu'il y a à confier à l'État le soin de définir le champ du dicible et de l'indicible. Dans un dialogue critique avec J. L. Austin, le fondateur de la théorie du discours performatif, mais aussi avec Sigmund Freud, Michel Foucault, Pierre Bourdieu, Jacques Derrida ou encore Catharine MacKinnon, elle s'efforce d'établir l'ambivalence du hate speech, de la violence verbale et des discours de haine homophobes, sexistes ou racistes : s'ils peuvent briser les personnes auxquelles ils sont adressés, ils peuvent aussi être retournés et ouvrir l'espace nécessaire d'une lutte politique et d'une subversion des identités. Elle esquisse ainsi une défense pragmatique du principe de la liberté d'expression, qui ne s'en tient pas aux arguments employés classiquement par les doctrines libérales, mais est surtout préoccupée par le souci de maximiser la puissance d'agir des dominés et des subalternes. Les lecteurs français trouveront dans ce livre des instruments inédits pour repenser à nouveaux frais les questions soulevées par les débats sur la pénalisation des discours de haine.
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Responding to the US’s perpetual war, Butler explores how mourning could inspire solidarity.
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« Romancière avant tout, Ying Chen a tout de même rédigé, au fil des ans, des textes dans lesquels elle tente de réfléchir simplement, modestement, en adoptant le mode de l’interrogation, du souvenir et de la lettre familière plutôt que celui de l’analyse ou de la théorie, à ce que sont pour elle - et peut-être pour ses lecteurs - la portée et la signification de son art, le sens de son itinéraire personnel de femme, d’exilée et d’écrivain, ou la place de la littérature dans le monde éclaté d’aujourd’hui. Il en résulte une série d’essais brefs, écrits dans une prose aussi sobre que directe, qui constituent d’une certaine manière l’accompagnement ou l’écho méditatif de cette parole qui se fait entendre dans ses romans et à travers la voix des personnages auxquels elle a donné vie. »
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Cette anthologie de textes de dix philosophes américaines comble une lacune dans l'édition française. Souvent méconnus, leurs travaux introduisent un débat philosophique qu'il est indispensable de prendre en considération. Interrogeant les principaux acteurs de la pensée contemporaine, elles renouvellent, dans une perspective féministe, la problématique de la justice, à la croisée de l'éthique, du social et de la politique. En cela, elles contribuent à repenser les conditions d'un monde commun..
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Tout à la fois dramaturge, poète, romancière, critique, éditrice ou fondatrice du Festival de Trois, l’engagement d’Anne-Marie Alonzo dans le milieu culturel québécois est indéniable. À travers son œuvre, elle aura ouvert une brèche pour qu’advienne la parole des femmes, elle sera une des voix les plus fortes à exprimer le désir au féminin. Par son écriture, une écriture de survie, elle aura su nous toucher. Diverses facettes de son travail sont ici abordées, que ce soient les aspects politiques et éthiques de son écriture, sa contribution à la littérature lesbienne, les thématiques de l’errance et du corps souffrant, les rapports mère/fille, ou la théâtralité et le rôle du dialogue dans ses textes, les relations épistolaires, le rapport entre la danse et l’écriture, et les autres formes de création, la danse notamment. Ce recueil inclut aussi des textes plus personnels qui se veulent un hommage à la poète et une façon de souligner l’importance de son rôle sur la scène littéraire. «Avec Les secrets de la Sphinxe, nous souhaitons, d’une part, inviter de nouveaux lecteurs à découvrir l’œuvre d’Anne-Marie Alonzo et, d’autre part, encourager les lecteurs habitués à son œuvre à parcourir les sentiers plus ou moins familiers de son jardin secret.»
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In this searing polemic, Lee Edelman outlines a radically uncompromising new ethics of queer theory. His main target is the all-pervasive figure of the child, which he reads as the linchpin of our universal politics of “reproductive futurism.” Edelman argues that the child, understood as innocence in need of protection, represents the possibility of the future against which the queer is positioned as the embodiment of a relentlessly narcissistic, antisocial, and future-negating drive. He boldly insists that the efficacy of queerness lies in its very willingness to embrace this refusal of the social and political order. In No Future, Edelman urges queers to abandon the stance of accommodation and accede to their status as figures for the force of a negativity that he links with irony, jouissance, and, ultimately, the death drive itself. Closely engaging with literary texts, Edelman makes a compelling case for imagining Scrooge without Tiny Tim and Silas Marner without little Eppie. Looking to Alfred Hitchcock’s films, he embraces two of the director’s most notorious creations: the sadistic Leonard of North by Northwest, who steps on the hand that holds the couple precariously above the abyss, and the terrifying title figures of The Birds, with their predilection for children. Edelman enlarges the reach of contemporary psychoanalytic theory as he brings it to bear not only on works of literature and film but also on such current political flashpoints as gay marriage and gay parenting. Throwing down the theoretical gauntlet, No Future reimagines queerness with a passion certain to spark an equally impassioned debate among its readers
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A hard-hitting look at the regulation of sexual difference and its role in circumscribing African American culture. The sociology of race relations in America typically describes an intersection of poverty, race, and economic discrimination. But what is missing from the picture—sexual difference—can be as instructive as what is present. In this ambitious work, Roderick A. Ferguson reveals how the discourses of sexuality are used to articulate theories of racial difference in the field of sociology.
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"C'était déjà la féminisation de la pauvreté, l'insécurité sexuelle et la montée des intégrismes qui avaient motivé, la première édition de ce recueil. Le constat négatif que je faisais alors, loin d'être obsolète, est plus que jamais d'actualité. Les nouveaux textes de cette réédition attestent une régression, une contre-libération menaçantes. [...] Libérer à sa source la libido creandi des femmes, c'est lancer un défi permanent à cette guerre et s'ouvrir à la géni(t)alité des deux sexes. Se souvenir que le premier environnement de chaque humain est un corps vivant, parlant ; se souvenir qu'on naît d'une femme (et aussi d'un homme) et en éprouver de la gratitude, c'est abolir un ordre symbolique, tyrannique, hégémonique ; c'est vaincre l'addiction spéculaire de Narcisse, s'évader des dogmes et des illusions des religions du Livre ; c'est stopper la spéculation du Tout-marchandise, du Tout-profit ; mais c'est aussi, sans doute, commencer à penser. La gestation, hospitalité psychique autant que charnelle, comme paradigme de l'éthique, de la responsabilité et du don ? Génitrices, généalogistes, archéologues, archives et archivistes de l'espèce humaine, des femmes ont commencé à vivre leur nouvelle "condition historique", à inscrire la genèse d'une modernité tardive. C'est l'hypothèse positive que réaffirme cette nouvelle édition."
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Utilisant différentes approches disciplinaires, cette collection de sélections réfléchies et opportunes se concentre sur l'intégration des questions liées à la violence et au genre. La violence et le genre permet aux lecteurs d'en savoir plus sur ces questions complexes afin qu'ils puissent travailler à réduire l'occurrence de la violence dans leur vie personnelle et professionnelle. La section d'introduction présente un certain nombre de théories de la violence qui ancrent les lecteurs dans différentes théories et raisons de comportement violent. Les sections suivantes traitent des thèmes du genre, de la violence juvénile, de la violence domestique, des agressions sexuelles, de la maltraitance des enfants, de la violence et des sports, et de la représentation médiatique de la violence.En raison de sa couverture complète de nombreuses questions, ce livre peut constituer une excellente ressource pour les sociologues, les criminologues, les administrateurs de la justice, les psychologues, les thérapeutes et les personnes impliquées dans le travail social.
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Les auteures de cet ouvrage s'interrogent sur les enjeux et analysent le défi des pratiques démocratiques dans les groupes de femmes du Québec. Partant du constat que ces pratiques n'impliquent souvent que les salariées et qu'il y a une faible représentation des femmes de la base dans les instances formelles de gestion de plusieurs de ces groupes, elles ont, pendant plusieurs années, observé, questionné et discuté avec différentes actrices des groupes (participantes, membres, travailleuses, militantes). Les objectifs étaient de mieux cerner la nature, les représentations et le sens donné aux processus et structures démocratiques, souvent novateurs, qu'elles ont conçues, tout en cernant les défis, paradoxes et contradictions auxquels elles sont confrontés encore et toujours.
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Leading feminist scholar and one of the founders of Standpoint Theory, Sandra Harding brings together the biggest names in the field--Dorothy Smith, Donna Haraway, Patricia Hill Collins, Nancy Hartsock and Hilary Rose--to not only showcase the most influential essays on the topic but to also highlight subsequent interrogations and developments of these approaches from a wide variety of disciplines and intellectual and political positions.
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Avortement et contraception, citoyenneté, division sexuelle du travail et rapports sociaux de sexe, domination, famille, féminité-masculinité-virilité, harcèlement sexuel, histoire (sexuation de l'), maternité, migration, mixité, mondialisation, mouvements féministes, parité , patriarcat (théories du), précarisation sociale, prostitution, sexualité, transmissions intergénérationnelles, syndicats, travail domestique, violences.dictionnaire est de changer la façon commune de penser " : l'ambition de Diderot est reprise avec force par les auteurs de ce parcours historique etcritique duféminisme . Cette volonté éditoriale s'exprime dans le choix typologique des entrées : des concepts nouveaux issus de la théorisation féministe, des champs d'intervention des luttes féministes, des notions transversales d'économie et de sociologie du travail.Dictionnaire théorique et politique, pluriel et engagé, cet ouvrage se veut aussi un texte de conviction et d'explication.
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Extrait de la couverture : "Etendue d'une information véritablement européenne, ouverture, multiplicité des apporches, diversités des points de vue et des regards croisés composent un ensemble touffu, foisonnant et stimulant. Ce qui frappe d'abord, c'est l'ampleur des perspectives spatiales - de la Russie aux Etats-Unis, de l'Angleterre, dominante, à l'Italie et à l'Espagne - et tout autant temporelles : du Moyen Age au féminisme actuel de Susan fAludi. Grâce à la variété culturelle des auteurs, on respire hors des confins de l'hexagone. Il y a, dans ce livre, une volonté critique, un désir de lutter contre les idées reçues, notamment en ce qui concerne la chronologie de l'histoire des femmes, la revalorisation d'une époque moderne qu'on ne cesse de redécouvrir et l'impact des Révolutions, qu'on dévaluerait plutôt. Cet ouvrage fournit, en outre, un panorama comparatif des recherches littéraires sur les femmes en Europe, un état des lieux particulièrement exhaustif pour la Grande-Bretagne, mais aussi pour l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Instrument de travail, il offre un bilan réconfortant. On mesure à quel point ce type d'études s'est développé depuis trente ans. La mise en perspective européemme de ce livre est salutaire... De ce point de vue, ce livre sonne comme un avertissement et une invitations. Signe d'aviditlé, il dit l'urgence de l'ouverture et la nécessité de dépasser les frontières pour confluer vers l'objet commun (extraits de la préface de Michelle Perrot)"
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This indispensable anthology gives readers access to an important and under-recognized subject in recent Canadian art history. Edited by two seminal Canadian performance artists, this book focuses on the 70s and 80s; a time when women made a big and noisy impact. Full of sass and insight, this essential collection is part survey, part critical discourse, and part reference book, containing five critical essays, thirty-four artist's profiles, and an extensive bibliography.
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What does it mean to conceptualize pornography as a material practice rather than as speech? Mason-Grant argues that this idea, fundamental to the work of Andrea Dworkin and Catharine MacKinnon, has been obscured in legal wrangling and political polarization over their civil ordinance. Within the arena of legal argument, where the principle of free speech holds sway for progressive thinkers, their analysis of pornography is rendered, at worse, an apology for censorship and, at best, an argument about the social force of speech, rather than recognized as a fundamental challenge to the very idea of pornography as speech. In this book, Mason-Grant first shows how the persistent 'speech paradigm' inevitably obscures the innovative core of the Dworkin-MacKinnon critique of mainstream pornography. She then develops an alternative 'practice paradigm' that critically engages their analysis, capturing and extending its core insights about the role of pornography in sexual practice. Drawing on phenomenology of the lived body, this alternative paradigm provides a way of re-thinking how the pervasive use of mass-market heterosexual pornography contributes to the cultivation of an embodied and tacit sexual know-how that is subordinating, and raises important questions about alternative materials produced and used by sexual minorities. In her conclusion, Mason-Grant considers the implications of her analysis not for law, but for a critical pedagogy in youth sexuality education.
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"Adresses Internet p. 112-113."Contient : Editorial : un raz de marée, par Catherine Millet et Richard Leydier, p. 5-7. Chapitre 1 : Elles débarquent! : L'acte pour l'art, par Louis-José Lestocart, p. 10-14 ; Bandes de femmes, par Bernard Joubert, p. 15-21 ; Éros féminin surréel, par Victoria Combalía, p. 22-27 ; Ellen von Unwerth. Naughty Girls!, interview par Richard Leydier, p. 28-31 ; Organes et orgasmes. Sur quelques chanteuses sexy, par Stéphane Pencréac'h, Stéphane Ruiz et Richard Leydier, p. 32-36; Dans le train fantôme de Catherine Breillat, témoignages recueillis par Brigitte Ollier, p. 37-40 ; Clarisse Hahn. La sexualité dans le tissu de la vie, interview par Catherine Millet et Louis-José Lestocart, p. 41-44 ; Portfolio #1 : Aude du Pasquier-Grall, Sonia Koumskoff-Raissi, Nicole Tran Ba Vang, Ornela Vorpsi, Friedl Kubelka, Anne Dion., p. 45-50. Chapitre 2 : Un autre porno : Angela, Loulou et les autres ... Quand les femmes prennent la caméra, par Stéphane Ruiz, p. 52-60 ; Monika Treut. Female Misbehavior, par Thibaut de Ruyter, p. 61-65 ; Maria Beatty. De la surface à la profondeur, par Catherine Corringer, p. 66-70 ; Shu Lea Cheang. Un genre en soi, Interview par Louis-José Lestocart, p. 71-74 ; Il y a une vie après le X : Brigitte, Tabatha, Ilona et Traci, par Laurent Goumarre, p. 75-80 ; Ovidie, plus librement, interview par Laurent Goumarre, p. 81-84 ; Portfolio #2 : Kiki Seror, Virginie Boursette, Béatrice Cussol, Bettina Rheims, Pascale Lafay, Diana Michener, p. 85-90. Chapitre 3 : Autoportraits : Lamia Ziadé. "Je suis une vraie petite femme d'intérieur", interview par Brigitte Ollier, p. 92-96 ; Chloë des Lysses. Une femme en danger, interview par Richard Leydier, p. 97-101 ; Madeleine Berkhemer. Élastique, érotique, par Alix Rozès, p. 102-105 ; Elke Krystufek. Le miroir qui met à nu, interview par Joerg Bader, p. 106-109 ; La pornographie, to remember, par Judith Brouste, p. 110-111 ; Les femmes sur le Web, par Chloë des Lysses, p. 112-113.
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