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À l'instar du public en général et des auditeurs qui ont suivi l'évolution de la carrière de Maryvonne Kendergi, n'y a-t-il pas lieu de s'interroger sur celle qui a donné un élan essentiel à la musique savante et contemporaine au Québec en permettant à la musicographie québécoise de sortir de l'emprise traditionnellement imposée par la critique musicale européenne?
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Qu’en est-il du masculin et du féminin dans la production littéraire contemporaine? Que permettent d’apprendre sur les textes du passé les hypothèses actuelles quant au caractère culturel du dispositif de la différence des sexes? Autant de questions qui peuvent être soulevées au moment d’interroger les textes, en recourant aux notions de détermination et d’indétermination, de brouillage et de glissement du genre, qui sont reliées de près à celle de l’identité sexuelle. Chaque texte littéraire recèle une vision du genre sexuel et constitue à ce titre un lieu de médiation où il est possible de reproduire ce dispositif ou de le subvertir. Aborder la question du genre vient ouvrir, en quelque sorte, celle du féminin et poser, à ses côtés, celle du masculin, et, plus globalement, celle de la division du monde.
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Avec Les Guérillères et Le Corps lesbien, l'œuvre littéraire de Monique Wittig a irradié le mouvement féministe et lesbien en train de naître. En 1978 et 1979, deux nouveaux textes théoriques de Monique Wittig faisaient sensation : " On ne naît pas femme " et " La Pensée straight " qui se conclut par ces mots : " Il serait impropre de dire que les lesbiennes vivent, s'associent, font l'amour avec des femmes car la femme n'a de sens que dans les systèmes de pensée et les systèmes économiques hétérosexuels. Les lesbiennes ne sont pas des femmes. " Pour la première fois, un point de vue lesbien politique était affirmé à haute voix sans circonlocution ni métaphore. Au delà même de la scission politique et théorique qu'elle entraîna, cette simple phrase " les lesbiennes ne sont pas des femmes " eut un effet catalyseur. La force du colloque de juin 2001 est d'avoir su insérer ces réflexions et analyses littéraires dans des perspectives qui concernent l'histoire contemporaine des lesbiennes, leurs mouvements politiques, les enjeux et les polémiques qui les intéressent.
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"Le monde contemporain est marqué par une amplification des biens et des choses, des techniques et des artefacts ; toutes choses nous semblant à la fois ordinaires, évidentes et neutres. Cette modernité est rarement interrogée du point de vue des hommes et des femmes qui la vivent. Pourquoi en effet prêter des intentions aux choses? Elles participent de nos vies, pourvoient à nos besoins, nous soulagent de bien des tâches. Remettre en question la neutralité des techniques est pourtant une bonne façon de s'interroger sur les rapports sociaux de sexes, en se demandant pourquoi les femmes sont durablement exclues de certains domaines techniques ; quel pouvoir confère la maîtrise des techniques ; quel est l'enjeu politique et symbolique de cette maîtrise ; et, au bout du compte, comment les techniques contribuent à ordonner le social, et en particulier les relations sexuées."
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In this lively and engaging book, Lisa Gail Collins examines the work of contemporary African American women artists. Her study comes at a time when an unprecedented number of these artists-photographers, filmmakers, painters, installation and mixed-media artists-have garnered the attention and imagination of the art-viewing public. To better understand the significance of this particular historical moment in American visual arts, Collins focuses on four "problems" that recur when these artists confront their histories: the documentation of truth; the status of the black female body; the relationship between art and cultural contact and change; and the relationship between art and black girlhood. By examining the social and cultural histories which African American women artists engage, Collins illuminates a dialogue between past and present imagemakers. The Art of History is a major contribution to the study of American visual culture. It will be of use to both scholars and students in art history, African American studies, American studies, and women's studies.
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Actes du colloque
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Globalization has a taste for queer cultures. Whether in advertising, film, performance art, the internet, or in the political discourses of human rights in emerging democracies, queerness sells and the transnational circulation of peoples, identities and social movements that we call "globalization" can be liberating to the extent that it incorporates queer lives and cultures. From this perspective, globalization is seen as allowing the emergence of queer identities and cultures on a global scale. The essays in Queer Globalizations bring together scholars of postcolonial and lesbian and gay studies in order to examine from multiple perspectives the narratives that have sought to define globalization. In examining the tales that have been spun about globalization, these scholars have tried not only to assess the validity of the claims made for globalization, they have also attempted to identify the tactics and rhetorical strategies through which these claims and through which global circulation are constructed and operate.
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Ce collectif fait le point sur l’évolution de la pensée féministe, depuis les années 1970, à l’égard des multiples facettes de la maternité. Une vingtaine d’auteures, issues de disciplines variées, se penchent sur les impacts et les enjeux de cette réalité au plan individuel et collectif. C’est un véritable tour d’horizon qui est proposé ici: construction sociale de la maternité, contrôle de la fécondité, questions de santé et de reproduction, monoparentalité, grossesse à l’adolescence, mères immigrantes, transformation des rôles parentaux, maternité lesbienne, prise en charge des proches dépendants, articulation famille-travail… Des textes de Denyse Baillargeon, Martin Blais, Nicole Bouchard, Johanne Charbonneau, Christine Corbeil, Renée B.-Dandurand, Geneviève Daudelin, Maria De Koninck, Christine Delphy, Catherine des Rivières-Pigeon, Francine Descarries, Louise Desmarais, Claude Gilbert, Romaine Malenfant, Hélène Manseau, Tania Navarro Swain, Anne Quéniart, Lilyane Rachédi, Nathalie Ricard, Lori Saint-Martin, Marie-Blanche Tahon, Marielle Tremblay, Louise Vandelac et Michèle Vatz Laaroussi.
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Les bisexuels, ça n'existe pas ! ". A-t-on déjà entendu proférer de tels propos sur les noirs, les blancs, les juifs, les femmes ou les gays ? Étrange démarche que de produire du sens au sujet d'une population dont la présence même est mise en doute. Mais la demande de preuve adressée aux femmes et aux hommes bisexuels a pour leurs émetteurs une fonction : les protéger des doutes identitaires qu'ils suscitent. Fondé sur l'observation de la seule association bisexuelle française ayant pignon sur rue, le présent ouvrage met l'accent en priorité sur les caractéristiques identitaires, politiques et culturelles. La bisexualité apparaît alors comme le terrain d'observation privilégié de l'ensemble des orientations sexuelles. Elle permet de la sorte une déconstruction des normes les plus insidieuses, communes à toutes et à tous. Car la bisexualité, plus une identité pertinente en elle-même, est une délatrice de l'invisible, qui ouvre, non plus à une approche diffractée de la différence, mais à une compréhension holistique du phénomène des sexualités.
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Repeatedly declared dead by the media, the women’s movement has never been as vibrant as it is today. Indeed as Stanford professor and award-winning author Estelle B. Freedman argues in her compelling book, feminism has reached a critical momentum from which there is no turning back. Freedman examines the historical forces that have fueled the feminist movement over the past two hundred years–and explores how women today are looking to feminism for new approaches to issues of work, family, sexuality, and creativity. Drawing examples from a variety of countries and cultures, from the past and the present, this inspiring narrative will be required reading for anyone who wishes to understand the role women play in the world. Searching in its analysis and global in its perspective, No Turning Back will stand as a defining text in one of the most important social movements of all time.
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The inequalities that persist in America have deep historical roots. Evelyn Nakano Glenn untangles this complex history in a unique comparative regional study from the end of Reconstruction to the eve of World War II. During this era the country experienced enormous social and economic changes with the abolition of slavery, rapid territorial expansion, and massive immigration, and struggled over the meaning of free labor and the essence of citizenship as people who previously had been excluded sought the promise of economic freedom and full political rights.After a lucid overview of the concepts of the free worker and the independent citizen at the national level, Glenn vividly details how race and gender issues framed the struggle over labor and citizenship rights at the local level between blacks and whites in the South, Mexicans and Anglos in the Southwest, and Asians and haoles (the white planter class) in Hawaii. She illuminates the complex interplay of local and national forces in American society and provides a dynamic view of how labor and citizenship were defined, enforced, and contested in a formative era for white-nonwhite relations in America.
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Erving Goffman, l'inventeur de l'infiniment petit en sociologie, cherche la domination masculine non seulement dans les discriminations ou les comportements couramment dénoncés comme sexistes. mais aussi et surtout dans les gestes du quotidien, dans chaque situation où la différence des sexes est mise en jeu, mise en scène comme expression d'une prétendue « nature ».L'arrangement , alors, c'est la construction sociale du genre, qui donne à des différences biologiques entre lessexes , non applicables dans la plupart des entreprises humaines, une si grande importance sociale. Comme le montre Claude Zaidman dans son introduction, ce texte contribue à enrichir notre analyse du monde contemporain en définissant un type bien particulier de relation sociale, entre ségrégation et proximité, où femmes et hommes sont " with-then-apart " - ensemble-séparés . Il interroge chacun et chacune sur sa représentation du féminin et du masculin, et sur les rapports de sexe mis en œuvre dans les sociétés modernes
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Pour la première fois en français, un recueil d'essais témoigne des luttes et de la politique féministes en Inde, dans un contexte bien différent des problématiques occidentales. Inscrits dans la période contemporaine, de la turbulence des années 1960 et 1970 aux défis des années 1990, certains de ces textes ont été rédigés à chaud, d'autres sont plus rétrospectifs. Ils constituent un ensemble original à travers six grandes rubriques qui se complètent et se répondent l'une l'autre ... Tout en présentant les expériences historiques particulières qui ont nourri les théories et les pratiques du mouvement des femmes en Inde, cet ouvrage présente une approche vivante et engagée des questions actuellement en jeu pour les femmes indiennes.une vision plurielle du féminisme , dans une perspective transnationale respectueuse de l'altérité historique et culturelle
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Ce livre, qui fait suite à La Pensée de la différence, pose deux questions : Pourquoi la hiérarchie s'est-elle greffée sur la simple différence des sexes ? Est-il envisageable de la dissoudre ? À cette double question, Françoise Héritier répond en termes anthropologiques aussi bien que politiques. Comment les hommes se sont-ils assuré le contrôle de la fécondité des femmes, ce pouvoir exorbitant d'enfanter du différent, des fils, aussi bien que de l'identique, des filles ? Comment les hommes ont-ils exploité le corps des femmes dans la prostitution et l'entretien domestique ? Comment, en retour, les femmes n'ont-elles pu commencer à se libérer que du jour où et seulement là où les moyens de contraception leur ont permis de reprendre le contrôle de leur fécondité ? Françoise Héritier examine la possibilité de changements, certains illusoires, d'autres bien réels, et cerne les obstacles qui leur font toujours implicitement barrage. Et pourtant, ces changements ne sont-ils pas la promesse d'une société où la différence et l'asymétrie seraient le fondement non d'une hiérarchie mais d'une véritable harmonie ?
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Pourquoi s'obstine-t-on à croire et à répéter que les femmes n'ont pas d'humour, qu'elles ne savent ni prendre les blagues ni en faire? C'est là un énorme malentendu qui contribue à épaissir l'aura de mystère entourant l'humour de ce sexe qu'on dit faible. S'il y a dans ce domaine beaucoup plus de questions que de réponses, le présent ouvrage se propose tout de même de cerner les enjeux spécifiques de la présence des femmes en humour. Il tentera d'expliquer la quasi-absence des stand-up comics féminines et la réticence des femmes à aborder certains sujets. Il mettra en relief le travail des Folles Alliées, troupe de théâtre féministe à vocation humoristique, et étudiera l'importance des chroniques d'humour, celles de Suzanne Jacob et d'Hélène Pedneault en particulier, dans différentes revues québécoises. Surtout, il donnera à lire de nombreux extraits humoristiques, prouvant par l'exemple que les femmes savent rire et faire rire mais qu'elles évoluent la plupart du temps loin de la scène médiatique, dans des espaces moins connus du public et tout aussi riches en surprises.
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"This book is not about feminism. Rather, feminism is the basis of the discussion, an example of how understanding oppression must consider a number of barriers. Euro-Canadian feminists rarely address the circumstances that are unique to First Nations' women, instead working with the assumption that all women are a part of a similar struggle. Ouellette attempts to confront these barriers. Throughout interviews with a number of women, she highlights the following four questions. To what extent do Aboriginal women understand experience and articulate their oppression? To what extent do colonized women perceive racism as the source of their oppression? To what extent do Aboriginal women view male domination within their own Aboriginal societies as the source of the oppression? How do Aboriginal women articulate racism and gender oppression?The author argues that there will always be a dichotomy between European and Aboriginal thought. This book makes an important contribution toward a greater understanding of Aboriginal thought and an Aboriginal perspective on society. The Fourth World theory is an integrate part of the "Circle of Life" philosophy of Aboriginal people. In keeping with oral traditions, these teachings are passed on at gatherings and in private conversations. They compromise a distinctly Aboriginal worldview."
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Explorations in Contemporary Feminist The Battle Against Oppression for Writers of Color, Lesbian and Transgender Communities is a work that bridges issues of oppression across diverse communities within the contemporary feminist movement. Fictional writings by authors such as Toni Morrison, Maya Angelou, Rose Tremain, and others are addressed in regard to their content of social messages. The major focus of this book is the need for personal-redefinition by members of marginalized communities seeking a ground of self-determination and respect, as expressed by various authors. The connections between authors' perspectives are rasied and a critical gaze is directed at the claim that personal choice equates with freedom.
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Bringing together classic writings on sexuality from a social science perspective, this fascinating set covers topics including the history of the study of the area, theoretical approaches and issues of gender and sexuality. Volume four considers the wider issues around sexualities - addressing social change, postmodernity and the shifting of sexualities, and presenting an examination of the term 'queer'. An epilogue of suggested further reading is also included.
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L’histoire du féminisme en France ne diffère guère de celle des autres pays occidentaux : fragmentée, discontinue, elle reste en décalage avec l’histoire politique. Depuis la Révolution française, avec difficulté, les femmes ont conquis peu à peu des fonctions qui furent longtemps réservées aux hommes. Mais la barrière la plus insurmontable fut sans doute celle de l’exercice du pouvoir. Les droits civiques « accordés » très tardivement (octobre 1944) au «deuxième sexe » ne mirent pas un terme au privilège des hommes dans l’espace public. Le code civil, « parangon de la modernité », maintint les femmes encore plus longtemps dans un état d’infériorité. L’ouvrage retrace les itinéraires conflictuels et la diversité des luttes en faveur de l’égalité, jusqu’à la « parité » dont le succès peut masquer le maintien des hiérarchies que révèle la polémique soulevée par l’introduction du genre dans l’enseignement. Cette nouvelle édition s’apparente à une « histoire du féminisme et du genre », car l’auteure a été parmi les premières à user de la méthode introduite par le concept. En ce sens, le féminisme exprime la réaction critique à l’encontre d’une identité sociale genrée.
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