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À partir du suivi sociologique d'une expérience domotique portant sur quinze logements du secteur HLM, cette étude traite des conditions d'appropriation sociale d'une nouvelle technologie domestique. Après un exposé de la méthode de recueil des données, basée sur la réalisation de trois vagues ď entretiens - réparties sur trois ans - auprès des ménages du lotissement domotique, l'article présente les premiers résultats ainsi que les nouvelles pistes de recherche à approfondir lors de la troisième et dernière phase du suivi. L'analyse comparative des deux premières vagues d'entretiens a permis de noter la permanence des attentes et des attitudes des ménages à l'égard de la domotique mais aussi le caractère hétérogène et ambivalent de ces dernières. Des freins ď ordre socio-économique et socio-culturel à l'intégration sociale de la technique ont été identifiés. Ainsi, des liens se dessinent entre l'automatisation des tâches et certains éléments tels que le statut et l'identité de la femme, l'organisation et la hiérarchisation des activités domestiques, les pratiques de délégation et ď externalisation du travail domestique.
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Ce texte a pour objet les relations que les concepteurs d'appareils électroménagers établissent avec les pratiques domestiques au cours de leur travail. Il traite de la mise en forme des pratiques culinaires des femmes opérée par l'innovateur pour leur transmutation en opérations mécaniques d'appareils de cuisine. Divers processus par lesquels l'expérience pratique domestique est traduite pour être rendue lisible et façonnable dans le monde industriel sont ainsi mis en évidence. Puis on tente de montrer comment les activités domestiques sont prises en compte et reconfigurées dans le travail que fait l'innovateur sur les propriétés et les dispositifs des appareils offerts à la perception, à la réflexion et à la manipulation au cours de l'usage.
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Les idéaux féministes d'égalité formulés au cours des années 1970 et 1980 sont aujourd'hui confrontés à des discours divers qui pénètrent les groupes de femmes. D'une part, la vision des technocrates les incite à accepter des fonctions instrumentales en retour d'un financement considéré essentiel par plusieurs. La majorité des groupes en sont ainsi venus à offrir des services qui se situent dans le prolongement de ceux offerts par le réseau de la santé et des services sociaux. À travers ces ajustements, les groupes de femmes ne se définissent plus seulement comme des lieux de conscientisation et de résistance, mais bien comme des groupes communautaires travaillant, de concert avec d'autres groupes communautaires, à l'amélioration du bien-être collectif. Les discours savants portant sur le féminisme, sur les conditions de sa mise en oeuvre ou sur le rapport entre l'État et le communautaire rejoignent eux aussi les militantes et affectent de façons diverses le portrait qu'elles tracent de leurs pratiques. C'est cet ensemble complexe dans lequel des rapports de force se nouent quotidiennement que nous voulons décrire et analyser ici.
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Extrait de la couverture : "[Cet ouvrage] illustre l'apport significatif de la perspective féministe aux travaux sur le développement en mettant particulièrement l'accent sur les constributions de chercheuses et d'activistes canadiennes. Ce livre couvre un grand nombre de thèmes et de préoccupations et réunit des auteures oeuvrant dans une grande variété d'organisations et de disciplines. Les chapitres portent sur des aires culturelles et géographiques aussi différentes que la Chine ; la Malaisie et la Thailande ; le Mexique et les Antilles ; l'Ouganda, le Malawi et le Ghana de même que sur les sociétés inuit et indiennes du Canada. Une communauté de vue et un appel à une reconceptualisation du développement émergent de l'ensemble de ces voix."
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Cet article décrit la problématique et les cinq dimensions d'analyse d'une recherche portant sur les cultures organisationnelles propres aux organismes communautaires au Québec. Dans un premier temps, nous examinons en quoi la notion de culture organisationnelle peut être une piste utile dans l'identification de la « différence » des organismes communautaires. Ensuite, nous cernons, à partir d'une recension des écrits, ces différences par rapport aux organismes du réseau et soulignons les éléments organisationnels spécifiques aux groupes de femmes. Enfin, nous présentons le contenu de nos cinq dimensions d'analyse. Il s'agit des modes de gestion, du rapport aux membres, du rapport au travail salarié, du rapport à la vie privée et du rapport à l'Etat. Il est primordial de mieux cerner la spécificité des pratiques et les éléments de la culture organisationnelle des groupes communautaires pour mettre en valeur leur apport au renouvellement des pratiques sociales.
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The Women's Arts Society of Montreal was founded in 1894 by Mary Martha Phillips and Mrs. James H. Peck (nee Mary Alice Skelton). The parent body of the Society (The Women's Art Association of Canada) was incorporated in Toronto in 1892. The goal of the Montreal Society was to integrate women into the art world at a time in history when women had few rights and were relegated to other roles. In 1907, the Montreal branch of the Women's Art Association of Canada broke away from the Toronto organization to form their own independent society. During and after the First World War, the Women's Arts Society of Montreal focussed on philanthropic efforts, assisting disabled and convalescing veterans and their families. After 1938, the Society’s efforts shifted towards entertainment and other branches of the arts, such as theatre, music and studio art. In the late 1990s the Society began to accept men as members.