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Fallait demander est un bande dessinée portant sur la charge mentale
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In Living a Feminist Life Sara Ahmed shows how feminist theory is generated from everyday life and the ordinary experiences of being a feminist at home and at work. Building on legacies of feminist of color scholarship in particular, Ahmed offers a poetic and personal meditation on how feminists become estranged from worlds they critique-often by naming and calling attention to problems-and how feminists learn about worlds from their efforts to transform them. Ahmed also provides her most sustained commentary on the figure of the feminist killjoy introduced in her earlier work while showing how feminists create inventive solutions-such as forming support systems-to survive the shattering experiences of facing the walls of racism and sexism. The killjoy survival kit and killjoy manifesto, with which the book concludes, supply practical tools for how to live a feminist life, thereby strengthening the ties between the inventive creation of feminist theory and living a life that sustains it. https://www.saranahmed.com/
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Cet article a pour but de mieux comprendre le rôle des émotions dans le monde universitaire, et leur implication dans le fait de produire et de défier une université normalisée de plus en plus néolibérale. Il découle de deux discours qui mettent les émotions au premier plan dans et à travers les espaces et les pratiques universitaires, afin d’explorer de façon critique comment les connaissances et les positions sont construites et comment on les fait circuler. Il continue ensuite par prendre en compte ces questions sous l’angle de la sensibilité en tant que position politique pour être et devenir un universitaire en ces temps néolibéraux. Notre but est de contribuer à la recherche qui se développe dans le domaine des géographies émotionnelles, en amenant ce travail de manière explicite dans la conversation des débats renaissants au sujet d’une éthique de sensibilité, comme faisant partie d’une politique qui critique l’individualisme et le gestionnariat dans le monde universitaire (et au-delà). Nous examinons les façons dont les structures universitaires néolibérales font circuler certains affects particuliers, qui induisent des émotions telles que le désir et l’anxiété ainsi que l’internalisation de la compétition et de l’évaluation en tant qu’universitaires incarnés. Nos récits donnent en exemple comment les émotions et les affects qui y sont liés peuvent faire écho et se reproduire de plus en plus à travers les cultures de l’université et se propager dans les vies personnelles et professionnelles. Nous soutenons que les émotions à l’université sont importantes, coproduisant mutuellement des relations et pratiques sociales à tous les niveaux. Nous nous intéressons à leurs implications politiques et à la façon dont les normes néolibérales peuvent changer à travers des pratiques de sensibilité.
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L’analyse thématique de 32 entrevues réalisées avec des femmes Atikamekw révèle qu’elles connaissent le mode de vie de leurs ancêtres et le rôle que les femmes y jouaient, que ce rôle était prédominant et essentiel dans l’organisation spatiale des activités traditionnelles sur le territoire, que les accouchements sont des marqueurs spatiotemporels, que la désignation du lieu d’origine a changé à la suite des bouleversements sociaux et territoriaux, que la désignation des personnes par le nom traditionnel est toujours en usage, que les femmes Atikamekw étaient responsables de l’éducation. L’obligation d’envoyer les enfants dans les pensionnats de 1955 à 1972 a provoqué une cassure dans la transmission des savoirs sur le territoire et les différentes formes de colonisation ont érodé peu à peu l’influence des femmes.
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In some regions of Spain, well-educated women decide to move to the countryside to carry out their professional activities. This is a new phenomenon after many decades of female outmigration that also occurs in other European regions. Our aim is to explore how these professional women who decide to live in the countryside manage their work–life balance in this changing space. Our hypothesis is that these women, with high level of education and urban experience are more aware of gender inequality, have greater bargaining power, and therefore, achieve better work–life conciliation with their male partners. Research has been conducted through 60 in-depth interviews with women that have been analyzed through discourse analysis. The results show a complex situation. While these women are building the new ruralities with their work, skills, and insights, social norms concerning family responsibilities move more slowly. The research evidences aspects related to women’s well-being as well as brings the broad issue of care at the center of the feminist debate. © 2016 Informa UK Limited, trading as Taylor & Francis Group.
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La hausse de la participation des femmes au marché du travail a contribué au recul du modèle familial traditionnel de l’homme pourvoyeur et de la femme au foyer. Conséquemment, les relations entre les sexes ont été bouleversées; un bouleversement que certains auteurs qualifient de révolution des rôles de genre. C’est dans cette perspective des rôles de genre que le présent article examine l’effet du partage des tâches domestiques et de l’articulation du temps travaillé au sein des couples à deux revenus au Québec et dans le reste du Canada sur la satisfaction de l’équilibre travail-famille. Basée sur une exploitation de l’Enquête sociale générale de 2011, l’analyse révèle une association positive entre division traditionnelle des tâches domestiques et satisfaction parmi les Québécoises et entre partage traditionnel du temps travaillé et satisfaction parmi les femmes vivant ailleurs au Canada. De leur côté, les hommes qui assument la plus grande part des tâches domestiques paraissent moins satisfaits de l’équilibre travail-famille que ceux qui partagent également ces tâches avec leur conjointe. Enfin, le fait de travailler de longues heures, soit plus de 40 heures/semaine, a un impact négatif sur la satisfaction des hommes et des femmes, quel que soit leur lieu de résidence.
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Caring work, which is premised on caring for and caring about recipients, involves a great deal of emotion management. Feeling rules shape expectations about emotion management and are informally shared through workers’ narratives about quality work. Using qualitative data from hospice workers in the southwestern US, I find that narratives of quality within hospice include emotion-management skills such as listening, truly caring, keeping calm and maintaining boundaries. Through an analysis of how workers discuss and map skills onto individual women and men co-workers, this article highlights two gendered patterns. First, even when women and men are thought to share high-quality skills, the ways these skills are described reinforce naturalistic understandings of gender. Second, men are seen to hold a broad range of emotion-management skills, but women are not described as holding the most important emotion-management skill: keeping boundaries. Understanding this differential application of emotion-management skills helps us to understand how gender and gender inequality are reproduced within caring work. © 2017 John Wiley & Sons Ltd
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Un article de la revue Recherches féministes, diffusée par la plateforme Érudit.
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Cadre de la recherche : Avoir un enfant qui présente un trouble du spectre de l’autisme (TSA) est une situation complexe qui transforme de façon substantielle la réalité familiale. La charge de travail requise pour s’occuper de ces enfants constitue un aspect central de la vie de leurs familles qu’il convient de mieux documenter. Jusqu’à présent, les caractéristiques de ce « prendre soin » ont rarement été examinées dans la perspective des membres de la famille qui sont mobilisés.
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L’auteure propose une réflexion sur la sous-théorisation actuelle, par les féministes, du travail domestique non rémunéré. Dussuet retrace d’abord la conceptualisation de cette activité en termes de « travail domestique » et de rapports sociaux de production, durant les années 70 où elle occupe une place centrale dans le modèle d’activité des femmes. Puis, l’auteure montre les effets d’une analyse en termes de care, centrée sur le contenu du travail et l’engagement subjectif, à partir de la fin des années 80, pendant une période de montée de l’activité féminine salariée et d’externalisation de certaines tâches par les politiques publiques à la recherche de « gisements d’emploi ».
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Dans les travaux sociologiques problématisant la pauvreté comme une relation d’assistance, il est courant d’analyser les aidants et/ou les aidés. Il est plus rare d’observer leur interdépendance, en considérant de manière systématique les pratiques par lesquelles chacun tient compte des effets de son action sur l’autre — autrement dit, en considérant leur (plus ou moins grande) réflexivité au cours de la relation d’aide. La perspective philosophique du care invitant à problématiser la réception de l’aide, une sociologie de la réflexivité conduit à observer dans quelle mesure les aidants ajustent l’aide au gré de ses réceptions par les aidés. Cet ajustement varie selon la légitimité et le temps accordés à cette réception par les dispositifs d’assistance. Le cas de l’urgence sociale, destinée aux personnes sans abri définies comme des victimes en détresse, est à ce titre intéressant, en ce que l’ajustement de l’aide y est a priori très faible : les sans-abri sont considérés comme peu lucides sur leur état et comme devant être secourus de façon ponctuelle. Pour décrire les formes diverses de réflexivité observables dans les pratiques d’aide aux sans-abri à Paris entre 2005 et 2015, nous combinons méthode idéale-typique et démarche ethnographique pour éclairer des pratiques d’ajustement inattendues dans une relation d’urgence. Cet article caractérise plus généralement le temps de l’aide comme une épreuve de synchronisation entre production et réception de l’aide.
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"The Routledge Companion to Feminist Philosophy is an outstanding guide and reference source to the key topics, subjects, thinkers, and debates in feminist philosophy. Fifty-six chapters, written by an international team of contributors specifically for the Companion, are organized into five sections: (1) Engaging the Past; (2) Mind, Body, and World; (3) Knowledge, Language, and Science; (4) Intersections; (5) Ethics, Politics, and Aesthetics. The volume provides a mutually enriching representation of the several philosophical traditions that contribute to feminist philosophy. It also foregrounds issues of global concern and scope; shows how feminist theory meshes with rich theoretical approaches that start from transgender identities, race and ethnicity, sexuality, disabilities, and other axes of identity and oppression; and highlights the interdisciplinarity of feminist philosophy and the ways that it both critiques and contributes to the whole range of subfields within philosophy."--The publisher.
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This article analyses the phenomenon of epistemic injustice within contemporary healthcare. We begin by detailing the persistent complaints patients make about their testimonial frustration and hermeneutical marginalization, and the negative impact this has on their care. We offer an epistemic analysis of this problem using Miranda Fricker’s account of epistemic injustice. We detail two types of epistemic injustice, testimonial and hermeneutical, and identify the negative stereotypes and structural features of modern healthcare practices that generate them. We claim that these stereotypes and structural features render ill persons especially vulnerable to these two types of epistemic injustice. We end by proposing five avenues for further work on epistemic injustice in healthcare.
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Based on the true stories of Indigenous women throughout the world, Deer Woman: An Anthology is an extension of the Deer Woman: A Vignette, comic book that itself is a powerful expression and weaves the stories of Deer Woman into a modern narrative of the struggles of Indigenous women in North America. This anthology features the work of more than a dozen Native women sharing stories of survival, empowerment, and healing. Edited by Elizabeth LaPensée and Weshoyot Alvitre and featuring the work of: Patty Stonefish, Allie Vasquez, Mia Casesa, Darcie Little Badger, Tara Ogaick, Kimberly Robertson, Barbara Kenmille, Maria Wolf Lopez, Tatum Bowie, Jackie Fawn, Rebecca Roanhorse, Carolyn Dunn, Nashoba Dunn-Anderson, and more, this anthology is an important addition to the current conversation about violence against women, especially Native women.-from publisher's website.
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Dans ce récit en fragments ciselés, Maggie Nelson raconte l'amour fou, le sexe, la grossesse, la famille, le travail, l'écriture. L'accouchement. La mort. Ce que c'est que de prendre soin. Et comment, sans l'amour, on tombe en morceaux. Mi-essai, mi-autofiction, voici un livre à la fois amusant et indigné, souvent emporté. Nelson nous y présente ses mères spirituelles, celles qui lui ont appris à vivre. Au fil de ses lectures, elle nous emmène à la plage en Floride, au cabaret burlesque, à l'université à New York, de chambre d'hôtel en chambre de soins palliatifs, au bureau du shérif en Californie et à la très kitsch chapelle Hollywood... Et surtout, elle s'assure que nous ne verrons plus jamais de la même façon le mystère de la fabrication d'un corps par un autre.
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En contexte de handicap, la question de l’accès est constituée généralement de l’éventail des aménagements individuels et collectifs nécessaires afin de faciliter l’occupation d’espaces publics. A contrario, peu de choses sont dites à propos des aménagements possibles et potentiels requis afin de sécuriser l’espace privé des personnes identifiées comme ayant un handicap intellectuel. Ce sont pourtant ces lieux intimes, au sein desquels se développent et se déploient l’identité et l’expression affectives, qui sont susceptibles de contribuer à une reconnaissance plus soutenue de l’identité affective et de la citoyenneté sexuelle de ces personnes. Inspirée par les théories d’Erving Goffman et de Michel Foucault, une analyse phénoménologique interprétative (API) fut réalisée auprès des personnes ayant un handicap intellectuel et de leurs proches aidants afin d’explorer cette situation. Nos constats préliminaires suggèrent l’existence d’un processus de négociation complexe des acteurs, des lieux et des moments nécessaires afin de favoriser le développement de la vie affective et sexuelle. De ce fait, trois modes d’existence semblent cohabiter au sein d’une matrice complexe : la dépossession, l’habitation et l’occupation des espaces de socialisation et d’expression affective. Il est proposé d’aborder cette problématique en tant que dynamique géopolitique intégrant les processus d’exclusion des pratiques sexuelles des espaces privés, leur projection dans des espaces publics et, finalement, la juxtaposition de ces deux sphères, publique et privée dans des espaces mixtes. Nous discuterons enfin des implications de cette réflexion sur la « question de l’accès » et sur les politiques publiques visant à diminuer la discrimination systémique ciblant les personnes identifiées comme ayant un handicap intellectuel.
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"Des civilisations précolombiennes à l'American Way of Life, les A mériques ont constitué un espace propice aux mythes et aux utopies. Terres de migrations, parfois forcées, elles sont constituées de multiples lieux de rencontres, de conflits, d'échanges culturels. Aujourd'hui les phénomènes d'innovation technologique, identitaire ou politique témoignent du fait que les Amériques, du Nord au Sud, demeurent un terreau de créativité. La créativité repose sur la capacité des acteurs à imaginer un autre cadre que celui dans lequel ils sont immergés. Aussi cet ouvrage s'attarde-t-il sur les discours et les pratiques individuels ou collectifs, discrets ou médiatisés, improvisés ou programmés qui participent à la fabrique des espaces et des sociétés. La diversité des regards et des situations analysées se traduit par la multi disciplinarité de ces pages. Sociologues, anthropologues, historiens, juristes, géographes, spécialistes de la littérature, du cinéma, du théâtre ou de la musique proposent des analyses ancrées dans la réalité ; leurs points de vue sont autant d'illustrations des processus créatifs. Il ne s'agissait pas là de chercher une improbable exhaustivité, mais bien plutôt de tenter de mettre en lumière la façon dont la force créative des individus et des groupes jalonne l'histoire et le devenir des nations américaines. C'est donc un kaléidoscope qui est proposé aux lecteurs, une diversité d'approches qui les font voyager de l'Alaska au Brésil."--Page 4 de la couverture