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This work is a feminist critique of modern political theory. The author sets out to show how the failure to apply theories of justice to the family not only undermines democratic values but has led to a major crisis over gender-related issues.
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We need a feminist theory of disability, both because 16 percent of women are disabled, and because the oppression of disabled people is closely linked to the cultural oppression of the body. Disability is not a biological given; like gender, it is socially constructed from biologically reality. Our culture idealizes the body and demands that we control it. Thus, although most people will be disabled at some time in their lives, the disabled are made "the other," who symbolize failure of control and the threat of pain, limitation, dependency, and death. If disabled people and their knowledge were fully integrated into society, everyone's relation to her/his real body would be liberated.
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Marta Danylewycz s'intéresse à 2 communautés: les soeurs de Notre-Dame et de la Miséricorde, qui rassemblent près du cinquième de la population religieuse féminine au tournant du siècle.
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Annie Ernaux s'efforce ici de retrouver les différents visages et la vie de sa mère, morte le 7 avril 1986, au terme d'une maladie qui avait détruit sa mémoire et son intégrité intellectuelle et physique. Elle, si active, si ouverte au monde. Quête de l'existence d'une femme, ouvrière, puis commerçante anxieuse de «tenir son rang» et d'apprendre. Mise au jour, aussi, de l'évolution et de l'ambivalence des sentiments d'une fille pour sa mère : amour, haine, tendresse, culpabilité, et, pour finir, attachement viscéral à la vieille femme diminuée. «Je n'entendrai plus sa voix... J'ai perdu le dernier lien avec le monde dont je suis issue.
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PENDANT LONGTEMPS, des milliers de femmes gagnèrent leur vie dans des bordels à Montréal. L'étude de leur milieu de travail pendant les années vingt et trente révèle une organisation hiérarchique et des conditions dont le contrôle échappait aux principales intéressées. L'appareil judiciaire et policier, les organisations de réformes sociales, le clergé et les médecins hygiénistes affectaient, par la tolérance ou la répression, le cadre dans lequel s'exerçait la prostitution. Plus directement, les souteneurs, les tenancières et leurs gérantes déterminaient les conditions quotidiennes de travail. Les changements observés pendant toute cette période sont plus imputables à la vigilance policière qu'aux fluctuations économiques ou aux efforts des travailleuses elles-mêmes.
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Qualifié à sa parution en 1987 de « roman du troisième œil » par Gloria F. Orenstein, ce livre raconte un moment dans la vie de Jeanne – depuis sa retraite des Appalaches, au sein d’une petite communauté d’esprits nouveaux –, alors que se meurt sa compagne, Noria. Aviatrice, cette dernière sauve des laboratoires les bêtes torturées à des fins de recherches expérimentales. Sur le seuil de sa vie revient son père, le Lion de Bangor, avec qui elle s’était réconciliée. Ce médecin, qui étudie les cellules souches du cancer, lève enfin pour Jeanne l’écrivaine les derniers voiles sur la vie de Noria : sa naissance, son enfance au sein du Ku Klux Klan, ce fils qu’elle a perdu, et cet amour infini que le Lion lui porte, un amour « comme ces ponts miraculeux sur lesquels nous avançons les uns vers les autres. » « Ce dernier volet de la trilogie Comme une enfant de la terre met en scène Noria, une aviatrice qui, telle une chamane, vole à travers le ciel nocturne de l’Amérique du Nord pour livrer au monde un message de salut et un espoir de guérison, et Jeanne, l’écrivaine qui pratique son propre art magique de la guérison : l’art de la littérature. » — GLORIA F. ORENSTEIN
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Dans La dialectique de la reproduction, essai de philosophie féministe, Mary O’Brien montre comment la pensée masculine et les institutions patriarcales ont été édifiées pour contrecarrer l’incertitude de la paternité et pour médiatiser l’exclusion des hommes du travail reproductif.
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« Le groupe Féminisme et Maternité, composé de onze femmes, à l’origine du colloque du même nom en janvier 1984 a travaillé sur ces questions et sur d’autres pendant l’année qui a précédé cette rencontre. » (p. 12) Dans cet ouvrage collectif six dimensions sont discutées : 1. Féminisme et maternité (pp. 17-44); 2. Mère-fille-mère : Ruptures et répétitions (pp. 45-76); 3. Maternité/paternité : La question du père (pp. 77-112); 4. L’enfant et/ou le travail, enfanter et/ou créer : refusons la schizophrénie (pp. 113-140); 5. Médecine-maternité-féminisme : La parturiente et les nouveaux maîtres de la fécondité (pp. 141-190); 6. Perspectives critiques -Le vieil Homme et la mère : L’égalité à corps perdu (pp. 191-236).
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Cela fait des siècles que nous écoutons les voix des hommes et les théories que leur dicte leur expérience. Plus récemment, nous avons commencé, non seulement à remarquer le silence des femmes, mais aussi, la difficulté d'entendre ce qu'elles disent quand elles prennent la parole. " A partir de trois enquêtes psychologiques, Carol Gilligan montre bien que la grande différence entre le masculin et le féminin est une différence de formation et de comportement moral conduisant à deux types psychologiques bien distincts, les femmes se caractérisant par une éthique de sollicitude qui influence leur rapport avec autrui et leur sens des responsabilités. Best-seller aux U.S.A., Une si grande différence est un ouvrage capital du post-féminisme.
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Professeure de trente ans, mariée à un cadre, mère de deux enfants, elle habite un appartement agréable. Pourtant, c'est une femme gelée. C'est-à-dire que, comme des milliers d'autres femmes, elle a senti l'élan, la curiosité, toute une force heureuse présente en elle se figer au fil des jours entre les courses, le dîner à préparer, le bain des enfants, son travail d'enseignante.
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Ce roman pourrait être dédié aux gens qui ont encore "le courage de créer des traditions". L'auteure, comme l'écrit Madeleine Ouellette-Michalska, "articule la quête d'une liberté individuelle sur celle, plus vaste, d'un avenir collectif", en tentant une incursion dans la mythologie. Dans une antique demeure des bords du Richelieu, l'héroïne conjugue ses amours au féminin, et s'accepte Québécoise, c'est-à-dire divisée, avec "un oeil qui regrette l'Europe et l'autre qui convoite l'Amérique". Une oeuvre nationaliste et féministe. SDM.