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The Good-Natured Feminist inaugure une conversation soutenue entre l'écoféminisme et les écrits récents du postmodernisme féministe et de la démocratie radicale. Partant de l'hypothèse que l'écoféminisme est un corpus de théorie démocratique, le livre raconte comment le mouvement est né des débats sur la « nature » dans les féminismes radicaux nord-américains, comment il s'est ensuite mêlé à la politique identitaire et comment il cherche maintenant à inclure la nature dans la conversation démocratique et, surtout, de politiser les relations entre genre et nature dans les milieux tant théoriques qu'activistes.
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Le développement du mouvement de lesbiennes et de gays en Espagne commence dans les années soixante-dix par une remise en cause des lois répressives du régime franquiste — qui visaient surtout les hommes. Après avoir brièvement lutté avec les homosexuels, les lesbiennes rejoignent le mouvement féministe. Les années quatre-vingt sont celles des débats théoriques et d'un certain émiettement du mouvement. A la fois rendues invisibles par le système, objets de violences spécifiques et de tentatives de récupération, une partie des lesbiennes s'orientent à partir des années quatre-vingt dix vers une nouvelle alliance avec les gays, autour de la lutte contre le SIDA. Ce retour à une certaine mixité — consciente des différences d'intérêts entre gays et lesbiennes — est liée à une revendication joyeuse du corps et de la visibilité dans une perspective "queer".
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Les contributrices abordent les problèmes du mouvement international des femmes, tels que la résolution des conflits; la violence; zones de libre-échange ; l'environnement; culture et identité nationale; santé; les média; droits humains; et l'emploi, en mettant l'accent sur la situation des femmes dans toutes les régions du monde. Destiné aux étudiants en études féministes, en sciences politiques et en études du développement
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Le sujet de la bisexualité continue de diviser la communauté lesbienne et gay. Lors des marches des fiertés, dans des films comme Go Fish, lors de conférences universitaires, le rôle et le statut des bisexuels sont âprement contestés. Au sein des communautés lesbiennes, constituées pour soutenir les lesbiennes dans une société patriarcale et hétérosexiste, les femmes bisexuelles sont souvent perçues comme une menace ou comme une faiblesse politique. Les femmes bisexuelles se sentent considérées avec suspicion et méfiance, voire ouvertement méprisées. S'appuyant sur ses recherches auprès de plus de 400 femmes bisexuelles et lesbiennes, sur le traitement de la bisexualité dans la presse lesbienne et gay et sur la croissance récente d'un mouvement bisexuel résolument politique, Paula Rust aborde une série de questions relatives à la politique et relations sociales entre lesbiennes et femmes bisexuelles. En remontant les racines de la controverse sur la bisexualité parmi les lesbiennes aux premiers débats féministes lesbiens des années 1970, Rust soutient que ces débats ont créé les circonstances dans lesquelles la bisexualité est devenue un défi inévitable à la politique lesbienne. Elle le retrace également, prédisant l’avenir de la politique sexuelle.
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Centré sur la différence de genre, le mouvement des femmes serait condamné à l’éclatement à mesure que les femmes échappent à leur cantonnement dans l’appartenance à une catégorie sociale opprimée pour gagner l’espace qu’offre une société démocratique égalitaire à l’expression pluraliste des composantes multiples de leur personnalité publique. Une approche phénoménologique, axée sur la valorisation des expériences de vie et de l’histoire partagées de femmes se réclamant d’une culture civique commune, permet à l’autrice d’espérer dégager une stratégie féministe parallèle fondée sur la prise en compte des positions variées de sujets-femmes en situation pour les rallier autour d’actions politiques à mener en commun.
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Les « collectives » représentent depuis quelques années un nouveau mode d'organisation présent au sein d'un certain nombre de groupes de femmes qui ont valeur exemplaire, car elles représentent des lieux originaux de bouillonnement et d'innovation. Dans les collectives de femmes, le changement social n'est pas qu'un but extérieur, mais il est aussi visé à l'interne, au sein même des groupes. C'est précisément ce que l'article veut précisément aborder. Dans un premier temps, il dégage les principales caractéristiques de la collective. Dans un deuxième temps, il présente quelques données empiriques se rapportant à des expériences concrètes d'organisation en collective.