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Kikanago : la résistance amérindienne Cette histoire inédite raconte la résistance de familles amérindiennes qui ont défié l’Église et le gouvernement. Marie-Jeanne, William et Grégoire, devenus adultes, nous disent comment leurs parents les ont protégés des pensionnats où tant d’enfants ont subi des sévices divers. L’histoire se passe à Val-d’Or et sur la Côte-Nord, mais aussi en Saskatchewan. Enquête a pu assister aux retrouvailles, soixante ans plus tard, entre Lyndia et la Famille Goodwin qui l’a protégée des pensionnats autochtones. Journaliste : Josée Dupuis Réalisatrice : Jo-Ann Demers Caméramans: Luc Simard, Luc Delorme, Cory Herperger Preneur de son: Éric Celton Monteuse: Hélène Morin
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Muriel Salmona répond à Resonantes sur les conséquences physiques et psychologiques des violences sur la santé. Plus d'informations sur www.resonantes.fr et sur www.memoiretraumatique.org Images : Nicolas Bertrand / Les Nouveaux Messagers Musique : Axel Boucherat
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La Lettre présente également un dossier sur les droits des femmes et des questions du genre. La situation en Pologne est encore une fois pointée du doigt avec une offensive conservatrice, paternaliste et familialiste des mouvements de droites polonaises et du gouvernement actuel, phonème mis en perspective dans un contexte économique plus large par Weronika Grzebalska.
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The Sexual Politics of Meat is Carol Adams'inspiring and controversial exploration of the interplay between contemporary society's ingrained cultural misogyny and its obsession with meat and masculinity. First published in 1990, the book has continued to change the lives of tens of thousands of readers into the second decade of the 21st century.Published in the year of the book's 25th anniversary, the Bloomsbury Revelations edition includes a substantial new afterword, including more than 20 new images and discussions of recent events that prove beyond doubt the continuing relevance of Adams'revolutionary book.
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This article explores the complex relationship between processes of making, memory, healing, and social activism activated by Walking With Our Sisters, a large-scale commemorative installation intended to foster awareness for missing and murdered Indigenous women in Canada.
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En 1903, à Berlin, Anna Rueling appelait le mouvement homosexuel et le mouvement des femmes à s’entraider puisque tous deux luttaient pour la liberté et l’autodétermination individuelle. Plus d’un siècle plus tard, quelles convergences peut-on observer entre féminismes et luttes contre l’homophobie? Sur le plan de la pensée, quels rapprochements contemporains peut-on établir entre le champ des études féministes et celui de la diversité sexuelle et de genre? Comment s’articule l’intersection entre ces deux systèmes de différenciation hiérarchique que sont le sexisme et l’hétérosexisme ? Quels théories et concepts y circulent de manière transversale, et avec quelles redéfinitions? Ces questions ont guidé l’organisation du colloque «Féminismes et luttes contre l’homophobie: zones de convergence» tenu dans le cadre du congrès de l’ACFAS 2014 à l’Université Concordia, Montréal, le 16 mai 2014.
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Epistemic exploitation occurs when privileged persons compel marginalized persons to educate them about the nature of their oppression. I argue that epistemic exploitation is marked by unrecognized, uncompensated, emotionally taxing, coerced epistemic labor. The coercive and exploitative aspects of the phenomenon are exemplified by the unpaid nature of the educational labor and its associated opportunity costs, the double bind that marginalized persons must navigate when faced with the demand to educate, and the need for additional labor created by the default skepticism of the privileged. I explore the connections between epistemic exploitation and the two varieties of epistemic injustice that Fricker (2007) identifies, testimonial and hermeneutical injustice. I situate epistemic exploitation within Dotson’s (2012; 2014) framework of epistemic oppression, and I address the role that epistemic exploitation plays in maintaining active ignorance and upholding dominant epistemic frameworks.
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Dévorées dans l'intimité, les séries révèlent nos désirs, nos peurs les plus profondes, nos fantasmes et nos tabous. Grâce à la mutliplication des personnages de femmes complexes depuis les années 2000, les séries mettent en scène des sexualités féminines qui évoluent sans cesse. De Sex and the City, Friends et Buffy à Girls, Masters of Sex, Orange is the New Black ou bien Transparent, elles osent enfin montrer ce dont nos sociétés occidentales ont encore parfois du mal à parler. De la morsure de vampire au cunnilingus, de la défloration au BDSM, Sex and the Series s'empare d'images marquantes pour interroger certains concepts comme le male gaze ou la capacité d'agir et met en perspective la représentation de l'orgasme féminin, du consentement ou encore de la lesbienne butch. A travers quatre thématiques - la parole, le plaisir, les violences et les sexualités queer - Iris Brey analyse comment les séries américaines, en s'éloignant des images du porno et du cinéma, permettent de changer notre perception des sexualités et d'enclencher même une révolution télévisuelle
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Face à l'augmentation de l'arrivée au Québec de personnes originaires du Maghreb et à la montée de leur stigmatisation depuis le 11 septembre 2001, nous nous sommes intéressées aux expériences de violence conjugale vécues par les femmes de cette communauté. Nous cherchions à mieux comprendre le regard que posent des femmes immigrantes musulmanes d'origine maghrébine sur leur expérience de violence conjugale ainsi que le point de vue que posent sur ces femmes des intervenantes en maison d'hébergement dans le cadre de leur intervention. Cette recherche s'appuie sur une méthode qualitative d'entretiens semi-directifs avec trois intervenantes et de trois récits de vie de femmes et repose sur un cadre d'analyse intersectionnel dans une vision socioconstructionniste. Cette recherche a mis en évidence que 1) des femmes immigrantes musulmanes d'origine maghrébine peuvent accorder une grande importance au développement d'un lien de complicité avec les intervenantes ; 2) une d'entre elles a vécu des expériences de violence dans la sphère publique façonnant sa représentation de la violence vécue dans le cadre de la maisonnée ; 3) alors que la religion est vécue par les femmes rencontrées comme un soutien dans leur expérience de violence conjugale, elle est identifiée comme un obstacle à l'intervention par les intervenantes ; 4) selon les intervenantes, les pressions familiales vécues par les femmes pour rester ou retourner avec le conjoint les amènent à être ambivalentes alors que les femmes rencontrées en parlent en terme de difficulté mais n'ayant pas d'influence sur leurs choix ; 5) des femmes immigrantes musulmanes maghrébines peuvent ne pas se sentir prises en compte dans leur spécificité dans le cadre de leur séjour en maison d'hébergement. Ces résultats permettent d'entrevoir des avenues possibles pour de futures recherches se situant autour de l'ouverture à la diversité culturelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes immigrantes, femmes musulmanes d'origine maghrébine, intervenantes, violence conjugale, intersectionnalité
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Cette notice, en analysant comment le poids est à la fois le réceptacle de différentes normes et représentations sociales, mais également l’objet de revendications et de résistances, s’inscrit pleinement dans les thématiques des études sur le genre. Le poids permet, en effet, de saisir aussi bien les rapports sociaux révélés dans la prégnance de certaines normes corporelles - la minceur par exemple - que l’interdépendance de ces normes sociales avec d’autres rapports de domination. Être désigné comme « normal » ou « obèse », au-delà de l’historicité et des controverses entourant ces catégorisations, n’a pas le même sens selon les caractéristiques sociales des individus et peut reconfigurer les rapports sociaux existants.
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The Revolution Starts at Home is as urgently needed today as when it was first published. This watershed collection breaks the dangerous silence surrounding the “secret” of intimate violence within social justice circles. Just as importantly, it provides practical strategies for dealing with abuse and creating safety without relying on the coercive power of the state. It offers life-saving alternatives for survivors, while building a movement where no one is left behind.
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Miranda Fricker maintains that testimonial injustice is a matter of credibility deficit, not excess. In this article, I argue that this restricted characterízation of testimonial injustice is too narrow. I introduce a type of identity-prejudicial credibility excess that harms its targets qua knowers and transmitters of knowledge. I show how positive stereotyping and prejudicially inflated credibility assessments contribute to the continued epistemic oppression of marginalized knowers. In particular, I examine harms such as typecasting, compulsory representation, and epistemic exploitation and consider what hearers are obligated to do in response to these injustices. I argue that because epistemic harms to rnarginatized knowers also arise from prejudicially inflated assessments of their credibility, the virtue of testimonial justice must be revised to remedy them.
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Dans le cadre d’un vaste projet de recherche-action pancanadien sur la violence structurelle envers les jeunes, cet article présente une réflexion théorique sur ce concept. Il fait d’abord une rétrospective de la façon dont les théoriciens ont défini le concept de la violence structurelle, les différentes critiques associées à son opérationnalisation de même que les mutations qu’il a subies depuis son introduction par Galtung en 1969. Le texte se termine par une discussion autour des principaux enjeux analytiques et empiriques inhérents à son utilisation et propose une grille d’analyse pour l’étude de ce concept en service social.
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Brought up in a Southern poor white family and the victim of her stepfather's abuse from a very early age, Allison turned to writing to address difficult issues which few writers dare to deal with: child abuse, class-based discrimination, transgressive lesbianism, and overall violence. [...]I started burning them, or destroying them. Because they were just too dangerous to be in the world. Some of it is not so bad: bluegrass and rhythm 'n' blues, some of the gospel music I love, it stays with me.
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The editors and contributors to Color of Violence ask: What would it take to end violence against women of color? Presenting the fierce and vital writing of organizers, lawyers, scholars, poets, and policy makers, Color of Violence radically repositions the antiviolence movement by putting women of color at its center. The contributors shift the focus from domestic violence and sexual assault and map innovative strategies of movement building and resistance used by women of color around the world. The volume's thirty pieces—which include poems, short essays, position papers, letters, and personal reflections—cover violence against women of color in its myriad forms, manifestations, and settings, while identifying the links between gender, militarism, reproductive and economic violence, prisons and policing, colonialism, and war. At a time of heightened state surveillance and repression of people of color, Color of Violence is an essential intervention.
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Ce nouveau format de publication tend vers le livre d’artistes et illustres autant les postures féministes que ces privilèges. Postures & Privilèges, voilà un thème qui s’impose. Parce que les oppressions sont multiples; parce que les féminismes sont pluriels. Parce que les luttes tirent précisément leur force et leur vitalité de cette diversité d’expériences, de points de vue et de positionnements théoriques dans lesquels chaque féministe se construit. Et parce qu’en étant plurielles, on peut être allié.e.s et solidaires, veut-on espérer. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Cet article examine les potentialités réparatrices et réconciliatrices de la Commission de vérité et réconciliation (CVR) qui a été mise en place au Canada de 2008 à 2015 en réponse aux traumatismes vécus par les autochtones dans les pensionnats. L’auteure conclut que ces potentialités sont relativement limitées. Les principales limites tiennent à l’absence d’un espace de dialogue entre les victimes et les responsables, à une centration sur les narratifs traumatiques des victimes mais aussi à une conception dépolitisée du principe de la réconciliation. La CVR du Canada n’a pas inscrit la décolonisation comme vecteur de réconciliation mais a préféré s’engager dans la voie d’une pacification des relations entre les peuples. Or, l’auteure soutient que la réconciliation entre les peuples autochtones et l’État nécessite de dépasser les gestes de guérison et de réparation matérielle ou symbolique. La décolonisation des institutions, la redistribution des territoires et une réforme constitutionnelle en profondeur restent les seules avenues possibles pour parvenir à réconcilier avec ses oppresseurs un peuple victime d’un génocide culturel.
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« Dans la langue innue, amun signifie « rassemblement ». Sous la direction de Michel Jean, écrivain et journaliste innu, ce collectif brûlant d'actualité réunit des auteurs autochtones de divers horizons, de différentes nations et générations. Leurs nouvelles, variées, reflètent non seulement l'histoire et les traditions, mais aussi la réalité des Premières Nations au Québec et au Canada. Offrant à lire les points de vue d'artistes de renom, ce livre est le théâtre d'un rassemblement qui ne se fait que trop rarement. »--Quatrième de couverture.
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