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"In this groundbreaking work, Sara Ahmed demonstrates how queer studies can put phenomenology to productive use. Focusing on the “orientation” aspect of “sexual orientation” and the “orient” in “orientalism,” Ahmed examines what it means for bodies to be situated in space and time. Bodies take shape as they move through the world directing themselves toward or away from objects and others. Being “orientated” means feeling at home, knowing where one stands, or having certain objects within reach. Orientations affect what is proximate to the body or what can be reached. A queer phenomenology, Ahmed contends, reveals how social relations are arranged spatially, how queerness disrupts and reorders these relations by not following the accepted paths, and how a politics of disorientation puts other objects within reach, those that might, at first glance, seem awry. Ahmed proposes that a queer phenomenology might investigate not only how the concept of orientation is informed by phenomenology but also the orientation of phenomenology itself. Thus she reflects on the significance of the objects that appear—and those that do not—as signs of orientation in classic phenomenological texts such as Husserl’s Ideas. In developing a queer model of orientations, she combines readings of phenomenological texts—by Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty, and Fanon—with insights drawn from queer studies, feminist theory, critical race theory, Marxism, and psychoanalysis. Queer Phenomenology points queer theory in bold new directions." -- Tiré du site de l'éditeur
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S’il existe une question féministe qui mérite approfondissement parce qu’elle est compliquée et recouvre des enjeux fondamentaux pour nos existences, c’est bien celle des imbrications structurelles entre l’oppression fondée sur le sexe et les oppressions fondées sur l’appartenance à une race, ethnie ou culture, regroupées ici sous l’appellation “racisme”. Nouvelles Questions Féministes revient ainsi, dans le présent numéro, sur la thématique amorcée dans le premier volume de cet ensemble de deux numéros consacrés au sexisme et au racisme. En effet, qu’il s’agisse de l’imposition du voile ou de son interdiction, de la prostitution, des mariages non consentis, des violences ou des discriminations sur les lieux de travail, l’oppression sexiste ne s’inscrit ni ne se lit dans le corps abstrait de “la femme” universelle et anhistorique, mais dans celui de femmes particulières et particularisées, dans un contexte social déterminé, caractérisé par d’autres rapports de domination.
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S’il existe une question féministe qui mérite approfondissement parce qu’elle est compliquée et recouvre des enjeux fondamentaux pour nos existences, c’est bien celle des imbrications structurelles entre l’oppression fondée sur le sexe et les oppressions fondées sur l’appartenance à une race, ethnie ou culture, regroupées ici sous l’appellation “racisme”. Nouvelles Questions Féministes revient ainsi, dans le présent numéro, sur la thématique amorcée dans le premier volume de cet ensemble de deux numéros consacrés au sexisme et au racisme. En effet, qu’il s’agisse de l’imposition du voile ou de son interdiction, de la prostitution, des mariages non consentis, des violences ou des discriminations sur les lieux de travail, l’oppression sexiste ne s’inscrit ni ne se lit dans le corps abstrait de “la femme” universelle et anhistorique, mais dans celui de femmes particulières et particularisées, dans un contexte social déterminé, caractérisé par d’autres rapports de domination.
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The present study evaluates a group intervention using a feminist approach for women experiencing sexual abuse in childhood or adulthood in order to measure changes associated with participation in a group intervention and verifies whether effects are maintained over time. The present study relates effects of the group intervention in terms of psychological distress, depression symptoms, post-traumatic stress symptoms and feelings of guilt and helplessness.The sample consists of 26 women participating in a group intervention offered by sexual assault centers in Quebec (CALACS - Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel).Results show significant differences between pretest and post-test scores obtained one week following the end of the group intervention and gains are maintained at follow-up 3 months later. The findings suggest that participation in the group intervention is associated with a reduction of psychological distress, depression symptoms, post-traumatic stress symptoms and feelings of guilt and helplessness in adult women reporting sexual abuse.
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Publié pour la première fois en 2001, ce livre pionnier a permis l'ouverture d'un espace théorique et politique queer en France. Il s'agit d'une boîte à outils destinée aux activistes en quête de cultures et de politiques sexuelles qui ne soient pas (homo ou hétéro) normatives. Stimulants et provocants, les textes réunis dans ce recueil constituent également une introduction critique à la déconstruction des genres et aux travaux de Judith Butler et de Michel Foucault. Ils mettent de plus en évidence l'apport des subcultures trans, butch et SM à une réflexion plus large sur les relations entre pouvoir et savoir, ainsi que le formidable potentiel des sexualités dissidentes et la continuité politique entre féminisme pro-sexe et activisme queer. Cette nouvelle édition comprend trois essais inédits sur le " devenir femme " de Deleuze, l'utopie sexuelle urbaine de Gayle Rubin et la post-pornographie selon Annie Sprinkle.
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Depuis la fin des années 1980, l’efficacité théorique et mobilisatrice de la pensée féministe, fréquemment dépeinte comme « blanche » et occidentale, a été remise en cause notamment par des féministes afro-américaines, hispano-américaines et indiennes. À l’intérieur même des études féministes et du mouvement des femmes émerge donc un questionnement sur la capacité du féminisme à prendre en compte l’hétérogénéité des statuts sociaux et des expériences des femmes. En d’autres termes, le féminisme est remis en question quant à sa capacité à élaborer une analyse de l’oppression des femmes qui reconnaît les effets conjugués du sexisme, du racisme, du « classisme » ou encore de l’homophobie. Dans le présent article, nous exposons dans un premier temps les principales critiques émises par des féministes noires et d’autres issues de groupes minoritaires à l’endroit du mouvement des femmes. Dans un deuxième temps, nous mettons en perspective le point de vue de chercheures et de thérapeutes féministes américaines ayant renouvelé leur vision et leurs pratiques d’intervention à la lumière de ces critiques. Dans un troisième temps sera précisée la signification du concept d’intersectionnalité, tel qu’il émerge dans la littérature féministe et, dans un quatrième temps, nous examinons l’apport de ce nouveau paradigme à l’intervention féministe appliquée auprès des femmes victimes de violence conjugale. En conclusion, nous signalerons quelques-uns des enjeux et des défis que pose l’intégration de l’approche intersectionnelle à l’intervention féministe.
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Québec, 12 novembre 1691, Nicolas Daucy dit St-Michel, lieutenant d'une compagnie de la Marine, est banni à vie de la Nouvelle-France pour son crime de sodomie. Paris, 25 mai 1726, Benjamin Deschauffours, célèbre tenancier d'une maison de débauche pour «homosexuels», est quant à lui brûlé vif sur la place publique pour avoir commis ce même crime «détestable», tellement monstrueux que les pères de l'Église «ne luy ont point voulu donner de nom». Montréal, 1er avril 2004, Michael Hendricks et René Leb?uf proclament le solennel «oui, je le veux» et deviennent le premier couple du même sexe à unir officiellement leur destinée au Québec, trois ans jour pour jour après la célébration aux Pays-Bas du premier mariage civil entre conjoints du même sexe. Du bûcher à la mairie! Cette histoire de la répression juridique de l'homosexualité montre qu'un acte autrefois jugé abominable peut, des années plus tard, se voir protégé par la société de droit. De la construction sociale de ce crime à sa spectaculaire disparition, Patrice Corriveau explique le phénomène en examinant le rôle joué par la famille, le clergé, la médecine et la société civile dans la définition et la gestion du personnage homosexuel. L'auteur met à l'avant-scène les discours institutionnels qui ont soutenu la prise en charge et le contrôle social de l'individu aux comportements homoérotiques en France et au Québec. Parallèlement à cette normalisation des mariages homosexuels en Occident, on assiste à un déplacement de la haine jadis portée à l'encontre de l'homosexuel vers le pédophile et le père incestueux. Est-ce là la logique qui sous-tend l'évolution du système pénal en matière de gestion de la sexualité humaine? -- Quatrième de couv.
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J'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n'ont pas envie d'être protecteurs, ceux qui voudraient l'être mais ne savent pas s'y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés. Parce que l'idéal de la femme blanche séduisante qu'on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu'il n'existe pas. V.D.
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Ce travail tente d’analyser l’évolution de la division sexuelle et internationale du travail dans le cadre néolibéral, en croisant les dimensions patriarcales, capitalistes et racistes, et en observant plus particulièrement le marché du travail informel, considéré comme caractéristique de la mondialisation. S’y détachent deux figures, la deuxième étant en grande partie créée par la première : l’homme en armes et la femme « de service » (« travailleuse domestique » ou « travailleuse sexuelle »). Pour de vastes pans des secteurs non privilégiés de la population, il s’agit désormais du principal horizon dans le domaine de « l’emploi ». Précaires, souvent mal rémunérés et peu reluisants pour qui les exerce, ces « emplois » tristement emblématiques sont pourtant au cœur de la réorganisation néolibérale du travail.
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keynote speech presented at Translating Identity conference held at University of Vermont in February 2006.
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The Death of Nature: Women, Ecology, and the Scientific Revolution, published in 1980, presented a view of the Scientific Revolution that challenged the hegemony of mechanistic science as a marker of progress. It argued that seventeenth-century science could be implicated in the ecological crisis, the domination of nature, and the devaluation of women in the production of scientific knowledge. This essay offers a twenty-five-year retrospective of the book’s contributions to ecofeminism, environmental history, and reassessments of the Scientific Revolution. It also responds to challenges to the argument that Francis Bacon’s rhetoric legitimated the control of nature. Although Bacon did not use terms such as “the torture of nature,” his followers, with some justification, interpreted his rhetoric in that light.
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Le sentiment d’insécurité en milieu urbain est une crainte multiforme basée sur la criminalité, les incivilités et les actes d’intimidation et de violence dans les espaces publics. Le sentiment d’insécurité dans un lieu public est déterminé par une évaluation personnelle du risque. Ce processus d’évaluation permet aux personnes, à la suite d’un indice d’alerte, d’analyser l’environnement global d’un espace public urbain. Cette évaluation personnelle du risque s’effectue grâce à un patron d’organisation de l’information sur l’environnement externe composé de trois pôles : les générateurs microsociaux de l’insécurité, la disponibilité de l’aide et la présence de témoins ; les caractéristiques du milieu bâti ; auxquelles s’ajoutent les variables personnelles de même que le contexte macrosociologique. L’évaluation personnelle du risque permet de reconnaître les facteurs de risque, mais aussi les facteurs de protection dans l’environnement physique et social, comme l’aide disponible, et de les mobiliser pour rétablir la sécurité.
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La thèse de l'ouvrage : les violences masculines sont un des moyens d'entretenir en bon état de marche le système de domination patriarcale, système dont profitent la majorité des hommes et une minorité de femmes. L'originalité du livre réside en une synthèse théorique qui établit et décrit, à partir d'un matériel aussi vaste que diversifié, les types de violences masculines et les manières de les occulter ; tant sur le plan social, qu'il s'agisse des lois, du fonctionnement des services sociosanitaires, de la police et des tribunaux, des théories psychologiques et psychiatriques en vigueur, que sur le plan de l'individu et de ses ressorts psychologiques. Parce qu'il révèle les stratégies et les tactiques d'occultation mises en oeuvre par la société, ce livre offre à la fois des clés de compréhension et d'action.
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Dans ce manuel de traitement de pointe, Lenore E. A. Walker soutient que les psychothérapies traditionnelles pour les victimes de traumatismes ont été insuffisantes pour traiter les femmes maltraitées. Alors que le problème de la violence à l'égard des femmes continue de tourmenter la société, couvrant tous les secteurs démographiques, Walker décrit des modifications essentielles à la pratique traditionnelle qui permettront aux praticiens de travailler plus efficacement avec les femmes victimes de violence. Ces modifications aboutissent à une compilation intégrée des stratégies d'évaluation et d'intervention les plus réussies, appelées « thérapie de survivant ». La thérapie des femmes maltraitées et des survivants discute des principales formes de violence subies par les femmes : viol et agression sexuelle, coups de feu, abus sexuels commis par des thérapeutes et discrimination/harcèlement sexuel sur le lieu de travail. Walker examine les effets du sexe, de la race, de l'ethnicité, de la culture et de l'orientation sexuelle sur chaque forme d'abus ; discute des considérations cliniques et des approches de traitement ; évalue les instruments d'évaluation couramment utilisés ; et analyse les problèmes médico-légaux dans les cas impliquant la violence contre les femmes. Walker soutient que les modèles de traitement réussis doivent tenir compte de l'impact spécifique des diverses formes d'abus, de la réponse psychologique unique de l'individu au monde, de l'impact de la socialisation traditionnelle des femmes et des hommes, et du transfert de thérapeutes et du contre-transfert. Ces considérations peuvent être appliquées au cours d'une thérapie qui cherche à réautonomiser les femmes maltraitées en les aidant à retrouver leur estime de soi, à rétablir des relations saines et à retrouver un sentiment de contrôle et de choix dans leur vie. La thérapie des femmes maltraitées et des survivants aide les praticien.nes nouvellement formé.e.s ainsi que le praticien.ne expérimenté.e à identifier, évaluer et traiter les femmes qui ont été maltraitées physiquement, sexuellement ou psychologiquement.