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L'expression littéraire est un acte puissant par lequel un être construit son identité à la fois individuellement et collectivement. Dans le contexte de la francophonie, cet acte identitaire est d'autant plus paradoxal que la langue utilisée est le français et que la littérature francophone émerge, lors de la colonisation, dans un environnement multiculturel, à partir de la déconstruction d'une littérature dominante. Afin d'interroger les multiples processus intervenant dans la constitution de l'identité francophone, un colloque a eu lieu à l'université de Pau en 1998. Il s'est achevé par une table ronde qui a réuni trois écrivains francophones : Rachid Boudjedra, Pius Ngandu Nkaashama et Tierno Monénembo qui ont évoqué la relation qu'ils entretiennent avec la langue et l'écriture. Cet ouvrage rassemble les interventions des participants à ce colloque. Tout au long de ces journées, l'identité francophone est apparue comme une configuration d'éléments multiples où la langue remplit une fonction importante. Elle ne suffit cependant pas à fonder le discours identitaire dans la mesure où elle n'est qu'un isntrument au service des écrivains. D'autres éléments apparaissent, en effet, déterminants dans l'élaboration de cette identité, éléments indissociables de l'Histoire et des développements propres à chaque société. De ce fait, l'espace littéraire francophone apparaît décentré par rapport à la langue française car il fait entendre de nouvelles voix à la périphérie de l'aire linguistique du français. Ce qui démontre, si cela était nécessaire, la richesse et la complexité de la littérature francophone, qui constitue d'une certaine façon, le laboratoire de la culture post-moderne du vingt-et-unième siècle.
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En Caroline du Sud, les étés sont étouffants. Les soirées se passent sur la véranda, à boire du thé glacé et à raconter des histoires. Ruth Anne Boatwright, surnommée Bone par sa famille et estampillée " bâtarde " par le comté de Greenville, se souvient. Elle revoit sa grand-mère édentée, impertinente, ses tantes farouches, usées par leurs grossesses, ses oncles violents, ivrognes pris au piège de leur misère. Elle se souvient de l'amour qu'elle portait à sa mère et de la haine grandissante qu'elle éprouvait pour son beau-père. Elle se souvient et elle raconte, avec une brutale sincérité, les aspirations d'une petite fille, la violence insoutenable, l'amour obstiné. Ce premier roman largement autobiographique, écrit pour exorciser cette enfance brûlée, a été finaliste pour le National Book Award en 1992
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Pretty in Punk combines autobiography, interviews, and sophisticated analysis to create the first insider's examination of the ways punk girls resist gender roles and create strong identities.Why would an articulate, intelligent, thoughtful young women shave off most of her hair, dye the remainder green, shape it into a mohawk, and glue it onto her head? What attracts girls to male-dominated youth subcultures like the punk movement? What role does the subculture play in their perceptions of themselves, and in their self-esteem? How do girls reconcile a subcultural identity that is deliberately coded “masculine” with the demands of femininity?Research has focused on the ways media and cultural messages victimize young women, but little attention has been paid to the ways they resist these messages. In Pretty in Punk, Lauraine Leblanc examines what happens when girls ignore these cultural messages, parody ideas of beauty, and refuse to play the games of teenage femininity. She explores the origins and development of the punk subculture, the processes by which girls decide to “go punk,” patterns of resistance to gender norms, and tactics girls use to deal with violence and harassment.Pretty in Punk takes readers into the lives of girls living on the margins of contemporary culture. Drawing on interviews with 40 girls and women between the ages of 14-37, Leblanc examines the lives of her subjects, illuminating their forms of rebellion and survival. Pretty in Punk lets readers hear the voices of these women as they describe the ways their constructions of femininity—from black lipstick to slamdancing—allow them to reject damaging cultural messages and build strong identities. The price they pay for resisting femininity can be steep—girls tell of parental rejection, school expulsion, institutionalization, and harassment. Leblanc illuminates punk girls' resistance to adversity, their triumphs over tough challenges, and their work to create individual identities in a masculine world.