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« Le pétrole, c’est un style de vie, une culture et des récits qui structurent nos sociétés patriarcales. Les énergies fossiles conditionnent nos systèmes économiques et politiques. Et elles servent depuis toujours les intérêts d’une minorité. Aussi ont-elles toujours suscité des résistances. Aux marges et dans les interstices du monde capitaliste, il existe une myriade de systèmes énergétiques alternatifs, aptes à inspirer espoir et imagination. Une vision écologique et féministe des enjeux d’énergie. »--Quatrième de couverture.
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Les jeunes générations, notamment de femmes, rejettent un régime théocratique macabre au nom de la joie de vivre et de la liberté.
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En octobre 2017, #MeToo se propageait sur les réseaux sociaux, et le monde ne serait plus jamais comme avant. Si l’on sait que ce mouvement marquera l’histoire, on peine encore à en mesurer toutes les conséquences, tant il est en évolution permanente et ouvre des fronts de lutte multiples. Cinq ans plus tard, ce collectif dirigé par Rose Lamy réunit neuf femmes et autrices. Elles sont journalistes, militantes, musiciennes, étudiantes, philosophes, chercheuses ou essayistes, d’origine et d’âge différents, et portent un regard singulier sur cette révolution féministe. Le mouvement a-t-il réellement commencé en 2017 ? Y a-t-il eu une « vague » en France ? A-t-il profit à toutes les femmes ? Que veulent les victimes de violences sexistes ? Quelles forces s’organisent contre #MeToo ? À l’heure où le conservatisme reprend ses droits partout dans le monde, menaçant des acquis qu’on ne pensait plus avoir à défendre comme l’avortement, où le soupçon de mensonge ne cesse de peser sur les victimes, elles livrent chacune un point de vue documenté, urgent et passionné, au-delà du hashtag.
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Cet article se penche sur la place des arts et de la culture au sein du féminisme de la fin des années 1960 jusqu’au milieu des années 1980 au Québec. Il met en lumière le fait que les arts et la culture occupent des espaces à l’intérieur des mouvements politiques qui ne sont pas statiques. Au cours de la première partie de cette période, les mouvements féministes/mouvements des femmes avaient créé un nombre incalculable d’instruments culturels qu’ils ont mis au service des luttes politiques contre l’oppression et l’exploitation des femmes. À l’époque, les militantes féministes avaient la conscience que les arts et la culture constituaient des aires d’expression radicale et rebelle ; des lieux où il était possible de contester la contrainte à l’hétérosexualité, la morale des institutions religieuses ; des espaces où se discutaient les idées marxistes, anticapitalistes ou anticoloniales. Le présent article réserve une attention spéciale à la production littéraire et dramatique de Jovette Marchessault.
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« Publié originalement en 1997 aux États-Unis, Le contrat racial du philosophe Charles W. Mills expose les failles du contrat social, qui est avant tout un contrat racial. Ce contrat a façonné le système de domination européenne qui fait exister les Blanc·he·s en tant que personnes à part entière et les non-Blanc·he·s en tant que sous-personnes. Charles W. Mills place la justice raciale au centre de ses analyses. Réfutant l’idée du contrat social, Mills évoque plutôt le contrat racial où l’ordre racial crée les assises de nos sociétés, la reconduction des privilèges et la domination. La présente édition a bénéficié d’une nouvelle préface de l’auteur, rédigée à l’occasion du 25e anniversaire de la parution du livre. »-- Résumé de l'éditeur.
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Une édition mise à jour combinant deux œuvres classiques de la littérature chicana et queer, avec une nouvelle introduction de l'écrivaine et sommité renommée Cherríe Moraga. Pour célébrer le 40e anniversaire de sa publication originale, cette édition mise à jour de Loving in the War Years combine les mémoires classiques de Moraga avec La dernière génération : poésie et prose, qui constitue une pierre de touche stimulante, inspirante et perspicace pour les artistes et les activistes, ainsi que pour toustes cielles qui s'efforcent de favoriser l'accueil et la communauté. Les puissants mémoires de Cherríe Moraga restent plus urgents que jamais. Elle explore les intersections de ses identités chicana et lesbienne, se déplaçant avec grâce entre poésie et prose, espagnol et anglais, récits personnels et théorie politique. Moraga raconte avoir parcouru le monde en grande partie en tant qu'étrangère, encerclant les sociétés interconnectées qui l'entouraient dans une perspective lointaine mais observatrice. En fin de compte, cependant, ses écrits servent de pont entre ses cultures, ses langues, sa famille et elle-même, lui permettant de regarder à l'intérieur pour forger des liens à partir de parties autrement inaccessibles de son monde intérieur, pour montrer à quel point la profonde conscience de soi et l'engagement compatissant envers son propre l'environnement est essentiel à la construction d'une solidarité mondiale entre les peuples et les mouvements politiques.
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Depuis quelques années, deux tendances se dégagent du dialogue, imparfait et partiel, de la science politique avec les épistémologies féministes. D’une part, on trouve des travaux qui privilégient une approche institutionnelle et examinent alors la participation politique des femmes à partir de leur position dans les institutions et des activités qu’elles y mènent ; d’autre part, certaines chercheuses développent une analyse de l’activisme féminin plus large, qui déborde le cadre des institutions et explore les marges. Cette approche est la plus heuristique, lorsque l’on souhaite saisir le périmètre des interactions entre le genre et le politique dans les sociétés africaines, depuis l’avènement des institutions issues de la modernité coloniale. C’est sous cet angle que le présent article analyse le terrain africain, à partir du cas camerounais. Il s’agit de rendre compte des contours de la participation politique des femmes, en déportant le regard des institutions vers les mobilisations. Cette démarche qui met au jour les différentes modalités de l’agir politique des femmes, en montrant comment elles débordent le cadre de la subalternité, en déployant une agentivité plurielle et hybride, aboutit à une relecture critique des catégories telles que la citoyenneté et la participation politique.