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Line Chamberland retrace la vie de femmes qui ont eu le courage de leurs amours à une époque où la condamnation sociale du lesbianisme était unanime. À partir de nombreux témoignages, l’auteure démontre de quelle façon s’exerçait le contrôle social du lesbianisme, quel rôle jouait la famille et comment diverses instances comme les institutions religieuses, l’appareil judiciaire et les autorités psychomédicales veillaient à ce que ces femmes se conforment aux diktats, les poussant parfois à la marginalité ou les obligeant à adopter diverses stratégies de dissimulation.
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Après un quart de siècle de néoféminisme, on connaît encore mal la recherche féministe et l’ampleur du travail accompli par ces chercheuses. Les auteures examinent ici les travaux qui ont porté sur la famille, la conciliation travail-famille et sur l’emploi, ceux qui ont documenté des aspects particuliers de la santé des femmes et de la violence conjugale ainsi que les nombreuses études produites dans le domaine de l’éducation. Elles mettent également en lumière les changements et les résistances révélés par les recherches dans le champ religieux, le champ politique, celui du droit de même que dans le domaine des communications. Ce faisant, elles rendent manifestes les caractéristiques de la recherche féministe québécoise, notamment les liens établis par les chercheuses entre théorie et pratique, recherche et action. Des textes de Pierrette Bouchard, Anita Caron, Renée Cloutier, Christine Corbeil, Huguette Dagenais, René B.-Dandurand, Francine Descarries, Louise Guyon, Thérèse Hamel, Geneviève Martin, Karen Messing, Josée Néron, Ann Robinson, Armande Saint-Jean, Diane-Gabrielle Tremblay et Manon Tremblay.
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Les mères qui travaillent sont aujourd’hui confrontées à des exigences contradictoires en termes de temps et d’énergie, mais aussi à des idées contradictoires sur la manière dont elles doivent se comporter : elles doivent être attentionnées et altruistes lorsqu’elles s’occupent de leurs enfants, mais compétitives et ambitieuses au travail. Alors que de plus en plus de femmes entrent sur le marché du travail, il semblerait raisonnable que la société fasse de la maternité une tâche plus simple et plus efficace. Au lieu de cela, Sharon Hays souligne dans ce livre original et provocateur qu’une idéologie de « maternité intensive » s’est développée, qui ne fait qu’exacerber les tensions auxquelles les mères qui travaillent sont confrontées. S’appuyant sur des idées sur la maternité depuis le Moyen Âge, sur des manuels contemporains d’éducation des enfants et sur des entretiens approfondis avec des mères de diverses classes sociales, Hays retrace l’évolution de l’idéologie de la maternité intensive – une idéologie qui tient la mère pour principale responsable de l’éducation des enfants et qui impose que le processus soit centré sur l’enfant, guidé par des experts, absorbant émotionnellement, exigeant en main-d’œuvre et coûteux financièrement. Hays soutient que ces idées sur la maternité appropriée découlent d’une ambivalence fondamentale à l’égard d’un système fondé uniquement sur la poursuite compétitive d’intérêts individuels. En essayant de faire face à notre profond malaise face à l’intérêt personnel, nous avons imposé des obligations et des engagements irréalistes et non rémunérés à la maternité, la transformant en une force opposée, un terrain privilégié sur lequel cette ambivalence culturelle se joue.
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Cette publication de 1996 aborde les identités et les théories postmodernes de la fin du XXe siècle en études féministes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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"Ce livre est une chronique des homosexuels en France, hommes et femmes, depuis 1968. L’homosexualité est un fil rouge qui relie entre eux des phénomènes majeurs : libération sexuelle, féminisme, mutation des modes de vie, lutte contre le sida, pacs… Frédéric Martel évoque les figures emblématiques et les activistes, mais aussi les débats et les combats, tout ce qui a contribué à ce que les « gais » sortent de l’ombre. Plus visibles, mieux acceptés, les homosexuels sont aujourd’hui en quête de reconnaissance." -- Site de l'éditeur
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Les chercheuses en études féministes aux Etats-Unis ont publié de nombreux articles sur le féminisme français; pourtant, peu de féministes françaises s'y reconnaissent ou y reconnaissent leur mouvement. Cet article porte sur la disjonction qui existe entre la version américaine du féminisme français et le mouvement dont la pratique et la théorie ont eu un impact sur la politique, la culture, et la société françaises des vingt dernières années. Cet article part du principe que la version américaine n'est pas simplement une interprétation erronée des faits. Bien que je décrive très brièvement le modèle que les militantes et les critiques féministes ont élaboré, ma contribution porte plus sur l'organisation de la connaissance aux Etats-Unis et l'impact de la recherche féministe américaine sur le mouvement français. Dans le modèle américain du féminisme français, les théoriciennes Hélène Cixous, Julia Kristeva, et Luce Irigaray, ainsi que le groupe Psychanalyse et Politique sont pris comme modèles. Le militantisme s'efface devant la théorie, les théories matérialistes devant le post-structuralisme, la dimension sociale et historique devant le discours littéraire et philosophique. Pourquoi en est-il ainsi? Quels a priori politiques se cachent derrière la version américaine du féminisme français? Cet article a pour objectif d'avancer quelques réponses et de soulever plus encore de questions. Ce faisant, j'espère mettre à jour la diversité des engagements politiques conflictuels qui façonnent la recherche intellectuelle aux Etats-Unis et montrer les conséquences variées et pas toujours voulues de celle-ci. Much has been written in U.S. feminist scholarship about "French feminism", but few French feminists recognize themselves or their movement in these studies. This article looks at this disjunctive between the American version of "French feminism" and the movement whose practice and theory had an impact on French politics, culture, and society over the past two decades. The premise of the article is that the disjunctive is not simply a matter of "getting the story wrong". Although I describe (very briefly) the movement that feminist activists and scholars have constructed for themselves, the interest of this paper is more so on the construction of knowledge in the U.S. and the impact of U.S. feminist scholarship on the French movement. In the American construction of "French feminism", theorists Hélène Cixous, Julia Kristeva, and Luce Irigaray, along with the group Psychanalyse et politique, are the significant exemplars. Theory is privileged over activism, poststructuralism over materialist theories, literary and philosophical discourse over the social and historical. Why? What political assumptions are embedded in the U.S. construction of "French feminism'"? This paper intends to offer some answers (and raise many more). In so doing, I hope to make clear the variety of conflicting political agendas that inform U.S. intellectual work and the variety of consequences, not always intended, that this work has had.
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In Generations and Geographies, the challenge of contemporary feminist theory encounters the provocation of the visual arts made by women in the twentieth century. The major issue is difference: sexual, cultural and social. Generations points to the singularity of each artist's creative negotiation of time and historical and political circumstance; Geographies calls attention to the significance of place, location and cultural diversity, connecting issues of sexuality to those of nationality, imperialism, migration, diaspora and genocide.Generations and Geographies is framed by theoretical debates in cultural analysis by Griselda Pollock, Mieke Bal, Elisabeth Bronfen and Irit Rogoff, and two historical analyses of representations of the female nude by Rosemary Betterton and Nanette Salomon. Essays on international contemporary art discuss artistic practice by women working in both western and non-western contexts, focusing on themes of the mother, the body, the land and history/memory. The artists discussed include the French performance artist Orlan, the Cuban American artist Ana Mendieta and Jenny Saville from Britain, the Chilean artist Cecilia Vicuna, Shimada Yoshiko from Japan, the Korean artist Re-Hyun Park and the Korean/Canadian artist Jin-me Yoon, Bracha Lichtenberg Ettinger from Israel and the American artist Cindy Sherman. British/Zanzibari artist Lubaina Himid provides specially commissioned artists' pages on the theme of history, location and displacement.
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Feminism was not born in 1968. Yet the work of three centuries of feminist thinkers has been dismissed, distorted or forgotten. Even the names of many of them remain unfamiliar, and few have so much as a mention in history books. Feminist Theorists demonstrates once and for all that we can no longer be content with received ideas about 'progress', which may explain the world for men, but which fail to make sense of the historical experience of women. It shows too that contemporary women have a rich intellectual tradition on which to draw for stimulus, inspiration and enjoyment.
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Published on the occasion of a major exhibition opening at the Institute of Contemporary Art in Boston, Inside the Visible presents a gendered reading of more than thirty women artists of vastly different background and experience. The work of important yet previously "invisible" figures is highlighted alongside the work of established artists to create a retheorized interpretation of the art of this century. Structured in terms of recurrent cycles over time, Inside the Visible focuses on three periods (the 1930s and 1940s, the 1960s and 1970s, and the 1990s) that anticipated a wave of political repression, nationalism, and xenophopia, often stimulating artistic production that redefined practice. Illustrated essays document each artist in the collection. In addition, four general essays trace the connections among the artists. These take up such issues as why artistic recognition eluded certain artists and why their work is only just becoming visible today. They also address overlapping themes such as gender and sexuality; the intersection of racial, class, ethnic, sexual, and regional identities; and the nature of the relationship between work and viewer.
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Foreword by Margaret Cruikshank Introduction by Bonnie Zimmerman and Toni A. H. McNaron By celebrating the differences among lesbian scholars and attending to the ways in which the field has been shaped by shifting politics and the emergence of queer studies, this collection challenges the limits of lesbian studies while affirming its value. Forty essays arranged in six parts explore the history of lesbian studies as well as its current impact on conceptions of identity and community, teaching, academic disciplines, university practices, and the development of feminist and queer theories. The collection offers stirring personal testimony; multicultural and international perspectives and established and new voices; strategies for integrating lesbian studies into the curriculum; and contributions from lesbians working in libraries, athletic departments, and students services. Throughout, the contributors address the ways in which lesbian studies has transformed and will continue to transform traditional disciplines, practices, and thought.