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La notion est née au milieu des années 1970 dans le cadre d’un enseignement universitaire de sociologie et de recherches sur le travail des femmes et la division sexuée des activités identifiées dans toutes les sphères sociales, celle de la production des biens et celle de la production/reproduction des personnes.
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L’histoire des Québécoises et de leurs rapports complexes à la politique est étudiée dans ce texte à partir du prisme offert par l’analyse du phénomène des Yvettes, issu du référendum sur la souveraineté-association de 1980. Cet événement fournit l’occasion de repenser les liens qui se sont noués depuis le début du siècle entre féminin, féminisme et nationalisme. L’auteure propose une brève chronologie des principales stratégies féministes des Québécoises, qui permet de mieux appréhender les transformations politiques en cours. Elle y intègre les revendications dites sociales, qui sont souvent la raison d’être officielle des grandes organisations de femmes, comme la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, les Cercles de Fermières, les AFÉAS, etc. En considérant les stratégies déployées par ces organisations pour combattre l’exclusion politique des femmes (qualifiées parfois de stratégies d’émancipation), elle identifie trois grands moments, qui sont aussi des moments clés de l’histoire politique du Québec contemporain. Au-delà de cette chronologie, qui permet de situer les lecteurs dans le contexte historique, la question de la construction politique d’une identité de genre au cours du XXe siècle est au centre de ce récit. Elle permet de comprendre comment s’est articulée la double revendication de la différence des sexes (ou la complémentarité des rôles sexués) et de l’égalité des droits, durant cette période.