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Donner naissance . Doulas, sages-femmes & justice reproductive . Alana Apfel nous propose un recueil vivant de treize récits écrits par des doutas, des sages-femmes et des activistes féministes aux États-Unis qui racontent la naissance autrement. Au modèle de la toute-puissance médicale qui saurait mieux que les femmes elles-mêmes ce qu'est un « bon » accouchement est opposé ici un tout autre professionnalisme, à la fois discret et attentif, qui permet de faire une juste place à des femmes indignement traitées. Militer pour la « justice reproductive », c'est créer des « communs » de la naissance, selon la formule de Silvia Federici dans son introduction.. La postface de Geneviève Pruvost nous rappelle que l'obstétrique française est la plus médicalisée d'Europe. À l'heure où, en France, les sages-femmes à domicile font l'objet d'une tentative d'éradication professionnelle, Donner naissance nous propose une nouvelle manière de penser les trajectoires reproductives et nous fournit les outils théoriques et pratiques nécessaires
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À la demande de sa fille qui va avoir un enfant, Marianna quitte son pays pour Montréal. Venue passer quatre mois, elle finit par s’y établir. Entre les souvenirs qui sans cesse la ramènent chez elle aux Mombins et la complicité qui la lie chaque jour davantage à Sara, sa petite-fille, Marianna tente de vivre dans deux mondes, celui de son enfance et celui de sa vieillesse.
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Mères et filles sont tour à tour araignées ou insectes piégés, souvent les deux en même temps. Leur corps-à-corps est une lutte, mais également une danse. Elles s’enlacent et se repoussent, sont en miroir et en décalage, entretiennent entre elles les soupçons et les malentendus sans toutefois se perdre de vue. Plusieurs des lectures présentées ici avancent d’ailleurs tout en nuance, préférant saisir ce qui, dans les relations maternelles, ne se réduit pas à des rôles assignés ni ne se simplifie à des tropes. Elles honorent les figures insaisissables que sont les mères et les filles, et invitent à prendre les choses en sens inverse, pour évoquer Chantal Chawaf qui trouve ancrage dans le texte de Maude Pilon.
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Cet ouvrage collectif en sciences de l'information et de la communication étudie les représentations du genre dans les médias. Y sont abordées les dimensions tant sémiotiques et discursives que sociales et politiques des médiations du genre dans les dispositifs médiatiques. Après un chapitre introductif qui revient sur la généalogie de la prise en charge du genre dans le champ des SIC, cet ouvrage déploie sept études de cas médiatiques inédites. Chacune propose des analyses communicationnelles innovantes de différentes problématiques ayant trait au genre dans des corpus médiatiques situés (presse spécialisée ou généraliste, films, affiches) sur diverses thématiques (mode, violences faites aux femmes, grossesse et sport, cinéma, peopolitique, congé paternité, intersectionnalité). L'ouvrage comporte deux parties : la première s'attache à penser la dimension corporelle des technologies du genre que sont les médias étudiés tandis que la seconde examine des discours médiatiques à l'aune du genre comme matrice politique signifiante.
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« Dans cette autofiction, Sara Hébert puise dans l'imaginaire punk, le langage des meetings AA et les souvenirs du mariage de sa mère. De façon intime, touchante et combative, elle critique la positivité toxique, le mythe du prince charmant et la culture du travail sexiste. Elle espère, à travers ses tranches de vie, vous aider à reprendre confiance en vous, à repenser vos rapports aux patrons et à vous libérer des hommes-bouées. »-- Résumé de l'éditeur.
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« Valparaíso, décembre 1986, tremblement de terre entre les quatre murs d'une maison. Un homme et une femme annoncent à leurs enfants qu'il faut tout laisser derrière et fuir le Chili de Pinochet. C'est Noël, la petite Caroline a sept ans et elle aura la nausée durant tout le voyage. La fillette atterrit à Montréal. En plus de la neige dehors, il y a le tapis rouge vin de l'hôtel Ramada qui accueille les personnes réfugiées en attente de papiers. Il y a aussi Passe-Partout qui semble s'adresser à elle à travers le téléviseur. Après le premier appartement à Montréal-Nord, la classe d'accueil de madame Thérèse qui lui apprend le français, les enfants qui se moquent de ses cheveux et de sa boîte à lunch, la misère des rues d'Hochelaga, il y aura tout ce temps passé dans les banques où ses parents font des ménages. Entre l'exil, les fantômes du passé et le jeu des différences, la petite Caroline camouflera sa furieuse envie de vivre pour ne plus détonner et devenir une immigrante modèle. Mais comment apprend-on à ne plus s'effacer? Peut-on embrasser une nouvelle culture sans renier ses origines? Lumineux et vivant, Là où je me terre sonde la possibilité d'aimer et de lutter sans ne plus avoir à fuir. »
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Elle grandit au Nunavut dans les années 1970. Elle connaît la joie, l’amitié, l’amour des parents, l’art du camouflage et de la survie. Elle connaît l’ennui et l’intimidation. Elle connaît les ravages de l’alcool, la violence sourde, le courage d’aimer les petites peurs. Elle connaît le pouvoir des esprits. Elle scande en silence le pouvoir brut, amoral, de la glace et du ciel. Dans ce récit venu de loin, d’un espace intime et profond où les frontières s’effacent, Tanya Tagaq chronique les jours terribles d’un village écrasé sous le soleil de minuit, laissant dans la blancheur de la page l’empreinte sauvage d’une mythologie enchanteresse. Savant collage de descriptions hallucinées et de plongées intimistes, Croc fendu nous lance à la suite d’une héroïne inoubliable pour reconsidérer la différence entre le bon et le mauvais, l’animal et l’humain, le vrai et l’imaginé. Ici, la réalité se révèle aussi étrange que la fiction, à moins qu’il n’y ait jamais eu de différence entre les deux.
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"L'implication de l'État dans la vie privée pose problème : les individus ont davantage de droits que par le passé, mais certains de leurs comportements, jugés problématiques pour la collectivité, justifient un interventionnisme renouvelé, dans lequel acteurs privés et mécanismes de marché occupent une place croissante. En tension entre libéralisme et normalisation, cette action publique participe aux recompositions des rapports sociaux, entre les classes sociales, entre les genres, ainsi qu'entre la population majoritaire et les personnes racisées. Objet de vifs débats et de réformes récurrentes, la régulation par le droit des séparations conjugales est un observatoire précieux de ces recompositions, ici analysées à partir de trois enquêtes collectives, qualitatives et quantitatives, menées des deux côtés de l'Atlantique. En France comme au Québec, l'accès aux procédures, les interactions avec les professionnel.les et l'encadrement des modes de vie sont les trois dimensions constitutives du gouvernement de la vie privée. Cependant, chacun des contextes n'articule pas de la même manière inégalités de classe et inégalités de genre. En scrutant la production institutionnelle des inégalités privées, cet ouvrage invite à imaginer des voies alternatives, dans la sphère privée comme dans la sphère publique, pour que la politique des droits tienne ses promesses émancipatrices."
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Malgré les progrès féministes, l’égalité hommes-femmes n’est pas encore atteinte, particulièrement dans la sphère domestique. De plus en plus de femmes et d’hommes sont prêt-e-s à se l’avouer : la répartition des tâches comme nous la concevons actuellement est inégale. Si nous sommes égaux, je suis la fée des dents propose des pistes de solutions concrètes et bienveillantes afin d’équilibrer la charge mentale. Voici un essai novateur qui offre des outils pratiques pour ceux et celles qui souhaitent que les choses changent. Et si l’égalité des sexes commençait dans les foyers et passait par le modèle que nous transmettons inconsciemment aux enfants ?
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Challenging the myth of African Canadian leadership "in crisis," this book opens a broad vista of inquiry into the many and dynamic ways leadership practices occur in Black Canadian communities. Exploring topics including Black women’s contributions to African Canadian communities, the Black Lives Matter movement, Black LGBTQ, HIV/AIDS advocacy, motherhood and grieving, mentoring, and anti-racism, contributors appraise the complex history and contemporary reality of blackness and leadership in Canada. With Canada as a complex site of Black diasporas, contributors offer an account of multiple forms of leadership and suggest that through surveillance and disruption, practices of self-determined Black leadership are incompatible with, and threatening to, White "structures" of power in Canada. As a whole, African Canadian Leadership offers perspectives that are complex, non-aligned, and in critical conversation about class, gender, sexuality, and the politics of African Canadian communities.
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Un autre regard Trucs en vrac pour voir les choses autrement Jusqu'en 2010, je suis une petite citoyenne modèle. J'étudie, puis je travaille, je soutiens des associations charitables, je vote, et je trie soigneusement mes emballages. Je vois bien que le monde va mal et je pense que c'est à cause des gens gui n'étudient pas, ne travaillent pas, ne soutiennent pas d'associations, ne votent pas, et ne trient pas leurs emballages. À 30 ans, je passe, en partie, du côté de celles et ceux que le système abîme. Je réalise que loin d'avoir contribué à améliorer ma société, j'ai participé à son délitement. Je m'éveille politiquement. Ce monde que je me mets à voir différemment, je veux, le révéler à tout.e.s. Alors en 2016, je commence à dessiner mes pensées et mes découvertes, en expliquant le cheminement gui m'y a amenée. Ce livre est Le fruit d'observations et de réflexions mises en images au fil de l'actualité Une autre façon de voir notre monde pour aboutir, collectivement, à une autre façon de le faire tourner.
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Une île habitée par une femme seule - peut-être l'île est cette femme. Sur cette île du tonnerre prennent vie toutes formes de voix et d'esprits habitant la femme solitaire. L'île est celle que l'on trouve comme un trésor aux confins de son intérieur. C'est l'île où on se retire, l'île où on naufrage, l'île où on se cache. L'île où on réapprend le langage des vivants. Aussi celui des morts. L'île où on traverse la mort pour revenir à la vie.
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"Gender: Psychological Perspectives" synthesizes the latest research on gender to help students think critically about the differences between research findings and stereotypes, provoking them to examine and revise their own preconceptions. The text examines the behavioral, biological, and social contexts in which women and men express gendered behaviors. The text's unique pedagogical program helps students understand the portrayal of gender in the media and the application of gender research in the real world. -- From publisher's description. Contenu : Preface -- Acknowledgements -- About the author -- The study of gender -- Researching sex and gender -- Gender stereotypes: masculinity and femininity -- Hormones and chromosomes -- Theories of gender development -- Developing gender identity -- Intelligence and cognitive abilities -- Emotion -- Relationships -- Sexuality -- School -- Careers and work -- Health and fitness -- Stress, coping, and psychopathology -- Treatment for mental disorders -- How different? -- References -- Index.
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Avec, une dizaine d'histoires très variées autour du Féminisme, de la politique ou de la sexualité, cette jeune blogueuse casse les clichés sur bon nombre de sujets. A l'opposé des stéréotypes, elle dévoile notamment son expérience de jeune maman au travers d'une série d'anecdotes tout sauf édulcorées. En revisitant avec beaucoup de justesse et d'engagement des sujets tels que le sacro-saint instinct maternel, le baby blues, l'histoire du clitoris ou encore les violences policières, elle parvient à remettre en question des vérités qui pourraient paraître établies. Cette bande dessinée est aussi drôle que touchante et instructive
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« Un jour, je me suis demandée : pourquoi est-ce moi qui ramasse les affaires qui traînent ? Je n'ai trouvé qu'une seule réponse. Parce que je suis une femme qui vit avec un homme et deux enfants et que, conséquemment, les corvées, c'est pour ma gueule.Être une femme, ce n'est pas seulement l'idéal de minceur et de cheveux qui brillent, c'est le souci permanent des autres et du foyer, c'est être sans cesse ramenée à la saleté, aux taches, à la morve. L'égalité serait déjà là, mais les femmes conservent la conviction intérieure qu'elles doivent s'occuper de tout et tout le monde, et d'elles en dernier, s'il reste cinq minutes à la fin de leur triple journée.Cette féminisation de la sphère privée implique une autre conséquence : l'espace public est toujours masculin. Peut-on se dire égaux quand la moitié de la population adapte ses vêtements en fonction des transports et fait attention à ne pas être seule la nuit dans la rue ? Et si le combat féministe devait encore et toujours se jouer dans la vie quotidienne de chacune et chacun, chez soi, dans sa propre maison, devant le panier de linge sale ?
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Expanding the social justice discourse surrounding "reproductive rights" to include issues of environmental justice, incarceration, poverty, disability, and more, this crucial anthology explores the practical applications for activist thought migrating from the community into the academy. Radical Reproductive Justice assembles two decades’ of work initiated by SisterSong Women of Color Health Collective, creators of the human rights-based “reproductive justice” framework to move beyond polarized pro-choice/pro-life debates. Rooted in Black feminism and built on intersecting identities, this revolutionary framework asserts a woman's right to have children, to not have children, and to parent and provide for the children they have.
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« Quelque part dans la campagne argentine, Amanda passe ses vacances avec sa fille Nina. Au village, elles rencontrent la fascinante Carla, dont le fils David, un garçon à la conduite étrange, a attrapé une mystérieuse maladie. Peu à peu, le récit de Carla et la conscience d’Amanda s’entrelacent, révélant la menace qui plane sur les enfants, sur elles-mêmes et sur bien d’autres encore. S’agit-il de l’air ou de l’eau qui seraient contaminés? Ou faut-il y voir les signes d’un péril plus diffus, plus sournois et peut-être, littéralement, inimaginable? L’écriture magnétique et obsessionnelle de Samanta Schweblin part à la recherche de ce moment où tout bascule, où les vacances virent au cauchemar, où les relations d’amour condamnent au lieu de sauver. Formidable radiographie de la peur, Toxique est un bref roman à la tension vertigineuse, qui progresse comme une enquête à plusieurs voix vers une terrible vérité. Il cache un secret qui nous effraie autant qu’il nous attire. »-- Quatrième de couverture.
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Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités? Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergés retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau. Dès 1945, invoquant la «surpopulation» de ses anciennes colonies, l'État français prône la régulation des naissances et l'organisation de l'émigration; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient. Françoise Vergés s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'autrice entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui.
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Anna a vingt-sept ans et n’a pas rencontré le grand amour. Elle saute quelques étapes dans son existence de jeune lesbienne et décide d’entrer dans la course à la maternité. Michaëlle, une globetrotteuse volage, vient bouleverser ses plans. C’est le coup de foudre. Anna tombe de haut et se voit confrontée à une décision douloureuse : nourrir son affection pour Michaëlle ou poursuivre son rêve parental. Dans le doute, Anna préfère une troisième option : elle abandonne les inséminations, opte pour l’adoption, puis s’acharne à transformer son amante en épouse fidèle. Les rêves d’Anna volent en éclats. De crise en crise, Anna tente de sortir de son marasme, mais s’enfonce dans la dépression. Anna troque une salle d’attente pour une autre.
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Sur l'écran, sous les feux de la rampe, la souffrance est divine pour la foule. La même souffrance dans la rue et dans les chambres closes, cela s'appelle du déshonneur. [...] Il y a quelque chose de plus fort que le courage, la tendresse, le dévouement, le sacrifice; il y a plus fort que toi, l'Amour, et toi, la Mort ; plus fort que tout, plus fort que vous tous, il y a la Vie.