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Au Canada, on voit émerger un malaise face à la persistance des stéréotypes sexuels et sexistes dans les médias. Ces stéréotypes sont en effet perçus comme étant des freins à la réalisation d’une pleine égalité entre les femmes et les hommes. Le présent article, rédigé dans le cadre d’une recherche portant spécifiquement sur la régulation de la discrimination dans l’industrie de la radio et télédiffusion, analyse la mise en œuvre du droit à l’égalité entre les femmes et les hommes dans le contexte de l’autoréglementation. Plus précisément, j’y explique comment l’État canadien a confié aux diffuseurs sur son territoire le mandat d’exclure de leur programmation les contenus médiatiques discriminatoires. Je regarde ensuite comment les diffuseurs s’acquittent de cette tâche. Mots-clés: égalité, stéréotypes, radio, télédiffusion
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Cette publication célèbre les 15 ans de FéminÉtudes et rend compte de la puissance réflexive des féminismes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Le présent article porte sur les personnages lesbiens de quatre « morceaux choisis » du théâtre de la grande période féministe québécoise (1976-1985) : les deux « Marcelle » dans La nef des sorcières, « Les vaches de nuit » dans Triptyque lesbien et La lumière blanche. L’influence de ces personnages est analysée à la lumière de deux idéologies lesbiennes distinctes, toutes deux tributaires des écrits féministes de l’époque et centrées sur les problèmes de la maternité et du genre sexuel. Après une présentation de ces deux courants théoriques, cette étude des personnages souligne aussi les innovations théâtrales qu’ils incarnent en distinguant deux courants esthétiques majeurs : « l’esthétique du combat » (Pelletier) et celle de l’intimité féminine (Marchessault), qui, malgré leur dissemblance, fusionnent souvent de façon originale en enrichissant ainsi le théâtre au féminin de cette période.
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Which comes first, the body or the word? Food or sex; affect or ideas? Taking Judith Butler’s contention that the body is discursively constructed, this paper will examine the relationship between language and corporeality in Dorothy Allison’s story “A Lesbian Appetite.” Allison, a writer who interrogatesracial and sexual identitiesin the American South, offers a particularly significant treatment of this dynamic by placing the physical body and discursively produced lesbian subjects at the center of her story. As critic Christina Jarvis puts it, this story “provides a useful intervention within recent queer theory, offering sexual identities that are performative as well as attentive to the specificities of race, class, sex, ethnicity, and the body” (2000) and regional cuisine. This paper will examine the liminal subjectivities of the discursive and corporeal body, racial and gendered. While there is in the postmodern approach a powerful sense of indeterminacy in literature and life, there is another force requiring that we acknowledge the corporeality of the body, the “real,” materiality. It argues for the transformative integration of theory and practice, materialist feminism informed by a postmodern consciousness as applied to Allison’s work. Here, language constructs the possibility of change