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A vivid, sexy, and titillating journey into the steamy underworld of the dime novel. In the scandalous world of pulp fiction in the 1950s and into the 60s, detectives, gangsters, and mad doctors were joined on the racks by bad girls, dissolute youths, drug-crazed beatniks, and other assorted miscreants and misfits. Where romance met with soft porn there was also a surprisingly large population of butch brunettes pursuing and seducing blond femmes. This was an alternate universe of erotic pulp fiction where gals and dolls were exploring the illicit pleasures of lesbian love--much to the delight of a largely male, heterosexual readership. Before the sexual revolution of the 1960s, these books offered a thrilling peek into the deviant underworld of wild passion and scandalous sex. Strange Sisters is a collection of the cover art of these wildly wicked novels. The women who writhe across the covers of books such as Strange Lust ("She Wanted a Woman--Then She Met Another Woman Obsessed by the Same Burning Hunger") and Women's Barracks ("The Frank Autobiography of a French Girl Soldier") sizzle with sexual energy and freedom--in a high-camp defiance of the prudish, conservative 1950s. Bold, kitschy-colorful, and fraught with sexual tension, the covers of Strange Sisters are a siren call to the retro-groovin' man, or woman, in your life.
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Histoire bien documentée et inédite des communautés homosexuelles de Montréal. Longtemps victimes de brimades et de préjugés, les gais et lesbiennes sont finalement "sorti.e.s de l'ombre" et ont gagné de belles victoires durant les dernières décennies.
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Depuis une quinzaine d'années se sont développées dans l'université américaine ce qu'il est désormais convenu d'appeler les Gay and Lesbian Studies. Il s'agit non seulement de redécouvrir le passé occulté des cultures homosexuelles, mais aussi et surtout de reconsidérer l'histoire et le présent de la sexualité en général et la manière dont chaque société et chaque époque l'organisent et la réglementent. Ces nouvelles études ont très vite essaimé dans le monde anglo-saxon et dans presque toute l'Europe. Tout en étant en France au coeur de nombreuses polémiques, elles restent étrangement peu connues. Le colloque du Centre Georges Pompidou, les 25 et 27 Juin 1997, avait pour objectif de donner la parole à quelques-un.e.s des plus éminent.e.s représentant.e.s nord-américain.e.s de ce champ de pensée afin qu'iels puissent présenter leurs travaux au public français. Il a permis de découvrir non seulement leur richesse et leur diversité mais aussi, le cas échéant, les divergences qui pouvaient exister dans leurs approches. Des chercheureuses français.e.s et européen.nes participaient également à ces journées de discussion, pour engager le dialogue critique avec ces intellectuel.les américain.e.s. Une occasion d'ouvrir la voie à ce que pourrait être, en France, un travail de recherche sur les questions posées par le mouvement gay et lesbien à l'ensemble de la vie politique, culturelle et universitaire.
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Témoignages de deux aîné.e.s qui ont grandi à l'époque où l'homosexualité n'était pas du tout acceptée dans la société québécoise. Jude est âgé de 62 ans; il est fier, honnête, sensible, homosexuel et sidéen. Infirmière à la retraite, Muriel, 61 ans, vit seule; elle est lesbienne, préfère la liberté et s'intéresse beaucoup à la littérature.
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Dans cet article, l'auteure démontre que la circulation et la consommation croissante des images lesbiennes dans l'espace public participent du phénomène complexe d'une culture du visible. Tout en soulignant les inévitables compromis qui découlent d'une telle négociation de la visibilité, elle retrace le potentiel culturel qu'une telle marchandisation de la " différence " représente pour les lesbiennes. L'identité et le désir lesbiens sont donc analysés ici en tant que produits représentationnels aptes à être consommés autant par les hétérosexuel.les que par les lesbiennes. Par une analyse des diverses stratégies de négociation du désir lesbien tirées de deux films populaires tant auprès d'un public hétérosexuel que gai (Gazon maudit et When Night is Falling), la critique confronte la matérialité de l'identité lesbienne au cinéma à la valeur de l'image saphique sur le marché de l'identité.
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Voici la première histoire de l'amour entre les femmes qui, sur cinq siècles, de la Renaissance à nos jours, tienne compte à la fois du regard extérieur des hommes et de l'approche des lesbiennes elles-mêmes. Pour la première fois, aussi, une analyse à long terme est proposée qui dégage une évolution des moeurs, des mentalités et de la place des femmes dans la société. Jusqu'à présent, en effet, l'histoire des femmes occultait l'amour entre femmes, alors que les lesbiennes ont joué un rôle prépondérant dans les mouvements progressistes politiques et artistiques. Unique en son genre par son érudition, son approche pluridisciplinaire, ses mises en perspective originales et la période considérée, cet essai s'impose déjà comme un ouvrage de référence.
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Le sujet de la bisexualité continue de diviser la communauté lesbienne et gay. Lors des marches des fiertés, dans des films comme Go Fish, lors de conférences universitaires, le rôle et le statut des bisexuels sont âprement contestés. Au sein des communautés lesbiennes, constituées pour soutenir les lesbiennes dans une société patriarcale et hétérosexiste, les femmes bisexuelles sont souvent perçues comme une menace ou comme une faiblesse politique. Les femmes bisexuelles se sentent considérées avec suspicion et méfiance, voire ouvertement méprisées. S'appuyant sur ses recherches auprès de plus de 400 femmes bisexuelles et lesbiennes, sur le traitement de la bisexualité dans la presse lesbienne et gay et sur la croissance récente d'un mouvement bisexuel résolument politique, Paula Rust aborde une série de questions relatives à la politique et relations sociales entre lesbiennes et femmes bisexuelles. En remontant les racines de la controverse sur la bisexualité parmi les lesbiennes aux premiers débats féministes lesbiens des années 1970, Rust soutient que ces débats ont créé les circonstances dans lesquelles la bisexualité est devenue un défi inévitable à la politique lesbienne. Elle le retrace également, prédisant l’avenir de la politique sexuelle.
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La psychanalyse peut-elle aller au-delà d'une vision monolithique du genre et de la sexualité normale pour aborder les questions de diversité et de variabilité dans le développement du genre et l'identité de genre ? Ses praticiens et théoriciens peuvent-ils rendre des comptes rendus non pathologisants de la variation de l'orientation sexuelle ? S'appuyant sur une lecture attentive des textes psychanalytiques commençant par Freud et sur sa propre expérience clinique, Chodorow [soutient] que la psychanalyse doit encore démêler la domination masculine de l'hétérosexualité. Elle démontre également le manque de compréhension psychanalytique de l'hétérosexualité et la polarisation problématique des sexualités normales et anormales. Chodorow soutient que la psychanalyse doit prêter attention à la spécificité individuelle et au cadre personnel, culturel et social
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L'étude à succès acclamée de l'historienne de l'art Whitney Chadwick remet en question l'hypothèse selon laquelle les grandes femmes artistes sont des exceptions à la règle qui ont « transcendé » leur genre pour produire des œuvres d'art majeures. Tout en présentant certaines des nombreuses femmes depuis le Moyen Âge dont les contributions à la culture visuelle ont souvent été négligées, l'enquête de Chadwick réexamine les œuvres elles-mêmes et la manière dont elles ont été perçues comme marginales, souvent en référence directe au genre. Dans sa discussion sur le féminisme et son influence sur une telle réévaluation, elle aborde également les questions étroitement liées de l'ethnicité, de la classe et de la sexualité.
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Elles se regardèrent au même instant. Thérèse avait levé les yeux de la boîte qu’elle était en train d’ouvrir et la femme venait de tourner la tête vers elle. Elle était grande et blonde, longue silhouette gracieuse dans un ample manteau de fourrure, qu’elle tenait entrouvert, la main posée sur la hanche. Ses yeux étaient gris, décolorés et pourtant lumineux comme le feu, et ceux de Thérèse, captifs, ne purent s’en détacher. Elle entendit la cliente qui lui faisait face répéter une question et elle resta muette. La femme la regardait, elle aussi, l’air préoccupé comme si une partie de son attention était fixée sur l’achat qu’elle s’apprêtait à faire et, bien qu’il y eût plusieurs vendeuses entre elles deux, Thérèse fut certaine qu’elle allait venir vers elle. Carol est le récit d’une obsession. Refusé à l’origine par son éditeur américain, ce roman a paru une première fois en France sous le titre Les Eaux dérobées signé du pseudonyme de Claire Morgan. Sa réédition permet de redécouvrir l’un des ouvrages les plus marquants du XXe siècle, injustement méconnu. Si le sujet ne fait aujourd’hui plus scandale, Carol conserve son odeur sulfureuse et figure parmi les oeuvres cultes de la littérature lesbienne. Patricia Highsmith y dévoile avec force et sensibilité un amour qui revendique sa liberté dans l’Amérique des années 50.
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An entertaining and refreshing anthology that includes writing about the vibration of lesbian love, cultural identity, sexual fantasy, overcoming alcohol abuse, a teenage coming out, lesbian history, imaginative lesbian antics for lesbian survival and much, much more
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JoAnn Loulan explore ce qui se passe lorsque toutes les lesbiennes essaient de faire pareil et ce que nous pouvons apprendre en explorant les différences. La danse érotique lesbienne s'ouvre sur ce tango séculaire : butch et femme. Ensuite, JoAnn Loulan commence à créer un nouveau langage érotique qui contribuera à mettre fin aux silences, en décrivant "d'autres rythmes" de la sexualité à la fois inclusifs et diversifiés. Ce livre a pour but de se réapproprier l'érotisme lesbien, notre histoire et toutes nos possibilités