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In this article I discuss the emergence of Female Sexual Dysfunction (FSD) within American psychiatry and beyond in the postwar period, setting out what I believe to be important and suggestive questions neglected in existing scholarship. Tracing the nomenclature within successive editions of the American Psychiatric Association’s Diagnostic and Statistical Manual (DSM), I consider the reification of the term ‘FSD’, and the activism and scholarship that the rise of the category has occasioned. I suggest that analysis of FSD benefits from scrutiny of a wider range of sources (especially since the popular and scientific cross-pollinate). I explore the multiplicity of FSD that emerges when one examines this wider range, but I also underscore a reinscribing of anxieties about psychogenic aetiologies. I then argue that what makes the FSD case additionally interesting, over and above other conditions with a contested status, is the historically complex relationship between psychiatry and feminism that is at work in contemporary debates. I suggest that existing literature on FSD has not yet posed some of the most important and salient questions at stake in writing about women’s sexual problems in this period, and can only do this when the relationship between ‘second-wave’ feminism, ‘post-feminism’, psychiatry and psychoanalysis becomes part of the terrain to be analysed, rather than the medium through which analysis is conducted.
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Young people in Australia are at greatest risk of contracting sexually transmitted infections, and priority actions are necessary for this population group. This study of marginalised and at-risk young people in out-of-school environments was conducted in Western Australia with the aim of obtaining young people's perceptions about their experience of sexual health education and preferred means of gaining sexual health knowledge and skills. A participatory research methodology was implemented through a series of workshops with 88 young people recruited through community youth agencies. The results of the study support what is already known about sexual health promotion for young people and the importance of a holistic approach to promoting positive relationships and sexual health. However, the findings emphasise that this should include the need for demonstrated trust, confidence and safe environments, and the complementary role of community youth agencies and peer-based programmes which may play an important role in reaching young people who may disengage with, or not be reached by school-based sexual health education.
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Cet article explore certains aspects des trajectoires d’exil de femmes réfugiées de la Région des Grands Lacs africains vers le Canada et atteintes du VIH-sida. Si les facteurs pré et post migratoires peuvent avoir un impact sur leurs conditions de vie et leur santé, l’angle que nous avons privilégié ici traite des effets des conditions législatives d’accès au territoire et aux soins pour ces migrantes. Après un bref exposé du contexte législatif canadien qui régit l’entrée sur le territoire et des dispositions relatives aux migrants malades et en particulier aux personnes séropositives au VIH nous montrerons, au travers des récits des femmes rencontrées, fuyant principalement des violences et persécutions genrées, comment ces politiques influencent leur trajectoire et leur santé. Nous verrons que la législation canadienne pose un ensemble de contraintes pour les réfugiées séropositives, tout en constituant une ressource mobilisable propre fournissant certaines opportunités.
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Les documents de politique publique sur le genre et la santé reposent pour la plupart sur des conceptions catégoriques du genre qui sont aujourd’hui inadéquates. La pensée poststructuraliste est une avancée, mais les théories relationnelles du genre, qui considèrent le genre comme une structure multidimensionnelle opérant dans un réseau complexe d’institutions, offrent l’approche la plus prometteuse de l’incarnation genrée et de son lien avec les questions de santé. Des exemples sont présentés dans cet article. Un problème crucial est de savoir comment faire évoluer l’analyse au-delà des arènes locales, en particulier pour comprendre le genre à l’échelle mondiale. Une approche relationnelle de cette question est proposée, considérant l’incarnation genrée comme intimement liée à l’histoire violente du colonialisme, à la violence structurelle de la mondialisation contemporaine et à la création d’institutions genrées à l’échelle mondiale, y compris les entreprises, les professions et les agences d’État du secteur de la santé. Le genre est considéré comme le processus social actif qui fait entrer les corps reproductifs dans l’histoire, générant des conséquences sur la santé non pas comme un effet secondaire mais dans la création même du genre. Copyright © 2011 Elsevier Ltd. Tous droits réservés.
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Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d’ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l’information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d’une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd’hui encore ?C’est de ce constat, et d’un certain sentiment d’exaspération, qu’est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S’appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l’orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d’auteures féministes. Il ne s’agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ? Des textes de Line Chamberland, professeure au département de sexologie de l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQAM ; Louise Cossette, professeure au département de psychologie de l’UQAM et membre de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM ; Chantal Maillé, professeure à l’Institut Simone de Beauvoir à l’Université Concordia et Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur de Paris.
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"A unique feature-length documentary that combines startling archival footage that puts the audience on the ground with the activists and the remarkably insightful interviews from the ACT UP Oral History Project to explore ACT UP (the AIDS Coalition to Unleash Power) from a grassroots perspective - how a small group of men and women of all races and classes, came together to change the world and save each other's lives."
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Ce numéro de 2012 illustre les pratiques féministes entre engagements, luttes et théories. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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This Paper argues that non-obscene adult pornography should remain protected by the United States Constitution because it has contributed to the demedicalization of female sexuality. There is an ongoing debate among feminists regarding the value of pornography and whether it should be protected under the First Amendment. This Paper explains the background of the debate regarding the status of pornography as a form of speech and whether it has value that warrants its protection. Specifically, this Paper focuses on the removal of nymphomania from the Diagnostic and Statistical Manual and its absence as a modern medical diagnosis as an example of the demedicalization of female sexuality. The demedicalization of female sexuality has positively affected women in the United States. Catalysts for this demedicalization include the production and consumption of adult pornography by women. For this reason, adult pornography deserves continued protection as a form of free speech under the First Amendment.
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Le personnel médical et paramédical des services de maternité franciliens parle souvent des « Africaines » comme d’une catégorie de femmes présentant des caractéristiques spécifiques. Nous présentons et discutons ici les résultats d’une recherche qui avait pour objectif d’analyser les processus et les effets de cette catégorisation. Nous montrerons que ces processus ne sont pas neutres sur les trajectoires de soins. En particulier, nos analyses quantitatives montrent des taux de césariennes élevés pour les femmes « Africaines » immigrées, même après correction d’autres variables testées comme l’état de santé. Tous nos résultats convergent pour montrer les risques inhérents à l’usage de catégories « racisantes » de patientes. Il permet en effet l’application de protocoles médicaux fondés sur des imprécisions et des amalgames, et qui ne corrigent pas les éventuelles inégalités de santé périnatale.
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Parler de familles immigrantes en intervention sociale, c’est souvent parler des problèmes intergénérationnels et des difficultés d’intégration. À partir d’une recherche menée auprès de trios de femmes réfugiées au Québec (des grands-mères, des mères et des filles), ce texte s’intéresse aux processus originaux de circulation des savoirs et de construction de nouvelles pratiques entre ces générations de femmes. Leurs rapports à l’autonomie, mais aussi à la famille, au travail, à la santé ou à la collectivité se transforment et se modulent différemment selon les générations et les événements de leur trajectoire. Ces échanges intergénérationnels sont importants pour l’insertion des divers membres des familles immigrantes et il est nécessaire que les intervenants en aient une compréhension renouvelée.
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"Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d'ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l'information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d'une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd'hui encore ? C'est de ce constat, et d'un certain sentiment d'exaspération, qu'est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S'appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l'orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d'auteures féministes. Il ne s'agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ?"--Page 4 de la couverture.