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Sommaire : points saillants de la situation des femmes autochtones au Canada. Structure de la population et lieu de résidence : •• En 2006, les femmes autochtones en Ontario représentaient environ 11 % de l’ensemble de la population d’identité autochtone. 31 % des femmes autochtones vivaient dans les provinces de l’Ouest (Manitoba, Saskatchewan, Alberta et Colombie‑Britannique). •• En 2006, l’âge médian de la population autochtone était de 27 ans, contre 40 ans pour la population non autochtone, une différence de 13 ans. Les résultats de l’étude révèlent que chez les Indiens inscrits vivant dans les réserves, un peu plus de femmes (44 %) que d’hommes (35 %) étaient âgés de 19 ans et moins. En comparaison, le pourcentage des Indiens inscrits vivant hors réserve âgés de 19 ans et moins était un peu plus élevé tant chez les femmes (45 %) que chez les hommes (43 %). De plus, de tous les groupes d’identité autochtone, c’est chez la population inuite féminine (49 %) et masculine (46 %) que se trouvait la proportion la plus importante des 19 ans et moins. •• La population féminine autochtone vieillit, quoique à un rythme plus lent que la population féminine non autochtone. En 2006, les femmes de 60 ans et plus représentaient plus de 7 % de l’ensemble de la population d’identité autochtone. Utilisation et connaissance des langues •• Les résultats de l’étude révèlent que la majorité des femmes autochtones, soit 73 %, ont appris l’anglais comme langue maternelle, tandis que seulement 16 % ont d’abord appris une langue autochtone et 8 %, le français. La proportion de filles et de femmes autochtones dont la langue maternelle est une langue autochtone (langue amérindienne ou inuktitut) est relativement faible dans les groupes d’âge plus jeunes, et plus élevée dans les groupes d’âge plus âgés. L’anglais prend donc plus d’importance que les langues autochtones et le français au fil du temps. •• La proportion de la population de langue maternelle autochtone est plus élevée chez les Inuites. Un plus grand nombre de femmes inuites de tous les groupes d’âge, soit 65 %, indiquent que l’inuktitut est leur langue maternelle, contre 32 % pour l’anglais. Chez 28 % des Indiennes inscrites, la langue maternelle est une langue autochtone; la proportion est beaucoup plus faible chez les Métisses, à 3 %. •• La vaste majorité (75 %) des Autochtones parlent principalement l’anglais à la maison, alors que 16 % parlent une langue autochtone et 5 %, le français. En outre, 29 % des membres des Premières nations affirment qu’ils peuvent parler une langue autochtone suffisamment bien pour tenir une conversation. La proportion est cependant beaucoup plus élevée chez les membres des Premières nations vivant dans les réserves. En 2006, la moitié des membres des Premières nations vivant dans les réserves (51 %) pouvaient s’exprimer dans une langue autochtone, contre 12 % de ceux qui vivaient hors réserve. Les langues des Premières nations les plus répandues en 2006 étaient le cri (87 285), l’ojibway (30 255), l’oji‑cri (12 435) et le montagnais‑naskapi (11 080).
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"Le monde contemporain est marqué par une amplification des biens et des choses, des techniques et des artefacts ; toutes choses nous semblant à la fois ordinaires, évidentes et neutres. Cette modernité est rarement interrogée du point de vue des hommes et des femmes qui la vivent. Pourquoi en effet prêter des intentions aux choses? Elles participent de nos vies, pourvoient à nos besoins, nous soulagent de bien des tâches. Remettre en question la neutralité des techniques est pourtant une bonne façon de s'interroger sur les rapports sociaux de sexes, en se demandant pourquoi les femmes sont durablement exclues de certains domaines techniques ; quel pouvoir confère la maîtrise des techniques ; quel est l'enjeu politique et symbolique de cette maîtrise ; et, au bout du compte, comment les techniques contribuent à ordonner le social, et en particulier les relations sexuées."
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Gender-related inequalities are pervasive in the developing world. Although women account for almost 80 per cent of the agricultural sector in Africa, they remain vulnerable and poor. Seventy per cent of the 1.3 billion people in the developing world living below the threshold of poverty are women. It is important that the consequences of climate change should not lead already marginalised sections of communities into further deprivation. But key development issues have been at best sidetracked, and at worst blatantly omitted, from policy debates on climate change. The threats posed by global warming have failed to impress on policy-makers the importance of placing women at the heart of their vision of sustainable development. This article argues that if climate change policy is about ensuring a sustainable future by combining development and environment issues, it must take into account the interests of all stakeholders. The Global Environment Facility and the Clean Development Mechanism of the Kyoto Protocol can play a role in ensuring sustainable development, provided they are implemented in a way that does not disadvantage women and the poor.
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This essay aims to amplify feminist theory by articulating and fostering feminist disability theory. It names feminist disability studies as an academic field of inquiry, describes work that is already underway, calls for needed study and sets an agenda for future work in feminist disability studies. Feminist disability theory augments the terms and confronts the limits of the ways we understand human diversity, the materiality of the body, multiculturalism, and the social formations that interpret bodily differences. The essay asserts that integrating disability as a category of analysis and a system of representation deepens, expands, and challenges feminist theory. To elaborate on these premises, the essay discusses four fundamental and interpenetrating domains of feminist theory: representation, the body, identity, and activism, suggesting some critical inquiries that considering disability can generate within these theoretical arenas.
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Divided between essentialism and constructivism, the mobilization of united-statesian homosexuals becomes a real social movement when it goes beyond the opposition between integrationism and differentialism. Thanks to a complex identity forged by ACT-UP, it has been able in this way to resist AIDS. A comparison between San Francisco and New York shows that the initiative comes from the bottom up. Collective action is most effective as it takes account of differences (such as ethnicity) between homosexuals. This requirement has been dictated by the evolution of AIDS since the 1990s. It is, therefore, in stressing the subjectivity of the actors that the gay and lesbian movement can continue and contribute to social change in the United States.
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This paper explores the interrelationship of gender equity and socioeconomic inequality and how they affect women's health at the macro- (country) and micro- (household and individual) levels. An integrated framework draws theoretical perspectives from both approaches and from public health. Determinants of women's health in the geopolitical environment include country-specific history and geography, policies and services, legal rights, organizations and institutions, and structures that shape gender and economic inequality. Culture, norms and sanctions at the country and community level, and sociodemographic characteristics at the individual level, influence women's productive and reproductive roles in the household and workplace. Social capital, roles, psychosocial stresses and resources, health services, and behaviors mediate social, economic and cultural effects on health outcomes. Inequality between and within households contributes to the patterning of women's health. Within the framework, relationships may vary depending upon women's lifestage and cohort experience. Examples of other relevant theoretical frameworks are discussed. The conclusion suggests strategies to improve data, influence policy, and extend research to better understand the effect of gender and socioeconomic inequality on women's health.
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Extrait de la couverture du vol. 5 : "A étudier aujourd'hui, privilège de l'histoire contemporaine, des vies de femmes qui ont traversé le siècle, on est frappé par le tragique et le grandiose de leurs existences. Happées par la guerre, la révolution ou la dictature, mais aussi spectatrices et actrices d'un formidable bouleversement entre les sexes. Incontestablement la vie des femmes a changé, et l'égalité sexuelle progressé au XXe siècle, sous la pression bien sûr des féministes, grâce aussi aux progrès techniques, à la maîtrise féminine de la fécondité et à une plus grande participation des femmes à la vie sociale - mais non sans résistance et déplacement des discriminations. Ici l'histoire tend la main aux autres sciences humaines, sans épuiser le champ du possible ni parler de façon univoque. Du moins espère-t-on montrer la valeur scientifique d'une approche sexuée de l'histoire et inviter à la réflexion sur les enjeux de notre temps."
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A étudier aujourd'hui, privilège de l'histoire contemporaine, des vies de femmes qui ont traversé le siècle, on est frappé par le tragique et le grandiose de leurs existences. Happées par la guerre, la révolution ou la dictature, mais aussi spectatrices et actrices d'un formidable bouleversement entre les sexes. Incontestablement la vie des femmes a changé et l'égalité sexuelle progressé au XXe siècle, sous la pression bien sûr des féministes, grâce aussi aux progrès techniques, à la maîtrise féminine de la fécondité et à une plus grande participation des femmes à la vie sociale – mais non sans résistance et déplacement des discriminations. Ici l'histoire tend la main aux autres sciences humaines, sans épuiser le champ du possible ni parler de façon univoque. Du moins espère-t-on montrer la valeur scientifique d'une approche sexuée de l'histoire et inviter à la réflexion sur les enjeux de notre temps.