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Chaque année, les festivals de musique pullulent. Qu’il soit à Montréal ou à Gaspé, à Trois-Rivières ou à Tadoussac, le public a l’embarras du choix pour voir les artistes qu’il préfère. Mais, alors que l’été amène son lot de têtes d’affiche, un redoutable ver d’oreille refait surface : où sont les femmes*? Solutions concrètes en deux temps pour améliorer leur présence dans les événements musicaux…
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Drawing on an in-depth case study at a large nonprofit organization, we find, in line with previous scholarship, that women professionals continue to face biased expectations at work and at home. We leverage data from interviews and participant observation to identify a new strategy that women use to navigate professional constraints created by the second shift and workplace double binds: "intentional invisibility." Intentional invisibility refers to a set of risk-averse, conflict-avoidant strategies that women professionals in our study employ to feel authentic, manage competing expectations in the office, and balance work and familial responsibilities. We find women across the organization reporting intentionally remaining behind the scenes in attempts to avoid backlash and maintain a professional status quo. While intentional invisibility allows women to successfully navigate gender unequal professional and personal landscapes, it could simultaneously present an additional challenge to career advancement. [ABSTRACT FROM AUTHOR]Copyright of Sociological Perspectives is the property of Sage Publications Inc. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)
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"L'implication de l'État dans la vie privée pose problème : les individus ont davantage de droits que par le passé, mais certains de leurs comportements, jugés problématiques pour la collectivité, justifient un interventionnisme renouvelé, dans lequel acteurs privés et mécanismes de marché occupent une place croissante. En tension entre libéralisme et normalisation, cette action publique participe aux recompositions des rapports sociaux, entre les classes sociales, entre les genres, ainsi qu'entre la population majoritaire et les personnes racisées. Objet de vifs débats et de réformes récurrentes, la régulation par le droit des séparations conjugales est un observatoire précieux de ces recompositions, ici analysées à partir de trois enquêtes collectives, qualitatives et quantitatives, menées des deux côtés de l'Atlantique. En France comme au Québec, l'accès aux procédures, les interactions avec les professionnel.les et l'encadrement des modes de vie sont les trois dimensions constitutives du gouvernement de la vie privée. Cependant, chacun des contextes n'articule pas de la même manière inégalités de classe et inégalités de genre. En scrutant la production institutionnelle des inégalités privées, cet ouvrage invite à imaginer des voies alternatives, dans la sphère privée comme dans la sphère publique, pour que la politique des droits tienne ses promesses émancipatrices."
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Previous studies of immigrant families have reported consistent findings concerning the positive effects of employed wives’ financial contributions and Western gender ideologies on women’s bargaining power in the family. This paper revisits this thesis. Data presented in this article are derived from a larger project based on 45 life-history interviews with Taiwanese immigrant women in a Midwest urban region. Findings suggest that women’s employment does not serve as a key factor that shapes spousal power relations in Taiwanese immigrant families. Rather, gendered work-family boundaries and individuals’ abilities construct main rationales in women’s interpretations of their division of labor at home and their dominance in financial management. None of the women interviewed consider Western culture as an inspiration for egalitarian gender ideology. In contrast, Confucian culture is often used by husbands and mothers-in-law to demand traditional gender practice, which is further reinforced and surveilled by the Taiwanese ethnic community. Therefore, the interconnections of work, family, money, culture, and power and their interactive effects on spousal relations are more complicated than previously suggested. This study also reveals varied forms of patriarchal bargaining in Taiwanese immigrant families. Married women tend to accommodate patriarchy in their housework assignment, but actively bargain in their management of family finances and persistence to seek employment. The findings suggest that heterogeneity within the research sample, household structure, and individuals’ subjectivities must be examined to understand the nuances and complexity of women’s gender strategies and bargaining power in immigration families. Theoretical implications of the study are also discussed.
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We review how recent family scholarship theorizes recent family change as either a process of deinstitutionalization, in which family can no longer be understood in institutional terms, or a process of diversification, in which family life is expanding but not losing its institutional character. We argue that both approaches emerge out of and depend on a social institutional framework for understanding family that was developed in 20th-century sociology. Despite producing a wealth of research, both approaches have difficulty adequately conceptualizing the institutional character of family and providing ways of theorizing family change. We introduce an alternative to a social institutional framework, a Weberian institutional logics approach, which provides a different way to understand the institutional character of family life and thereby affords new interpretations and avenues for theory and research on family change in the 21st century.
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De nombreuses femmes se sentent surchargées mentalement, et avec raison. La charge mentale de plus en plus lourde que les femmes ressentent au quotidien est le fruit d’une accumulation de responsabilités multiples, qui dépasse largement le fait d’entretenir la maison et de s’occuper des enfants. Lorsque la charge mentale est trop grande, des problèmes psychologiques peuvent se manifester. Troubles anxieux, épuisement professionnel, dépression : l’épuisement au féminin est un phénomène de plus en plus répandu.
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Cadre de la recherche: Cet article traite des frontières symboliques, discursives et pratiques des relations intimes. Notre approche est inspirée par la théorie des systèmes de Niklas Luhmann. La « frontière » est conçue comme une opération de la relation par rapport à elle-même : la relation se définit elle-même par ses opérations communicatives et elle définit ainsi les attentes légitimes de ses membres. La relation existe alors en tant que frontière par ses opérations de communication, qui statuent directement ou indirectement sur ce qu’elle est et sur ce qu’elle n’est pas. Les symboles, les règles de sens et les références sémantiques sont des outils mobilisés dans le travail de frontière. Cependant, ces symboles ne définissent pas les façons de les utiliser dans ce travail. Objectifs: L’article vise deux objectifs principaux. Premièrement, en mobilisant en en définissant les concepts de « frontières » et de « travail de frontière », l’article offre des outils théoriques novateurs pour les recherches sur l’intimité. Deuxième, il montre l’utilité empirique de ce concept par la discussion d’exemples de son application à l’étude des formes et des processus de l’intimité en sciences sociales. Méthodologie: Ayant surtout une visée théorique, l’article procède par clarification conceptuelle et définition des notions de « frontières » et de « travail de frontière » en sciences sociales, pour ensuite discuter des applications de ce concept aux relations intimes, conjugales et familiales. Résultats: Les frontières des relations émergent de l’opérationnalisation de symboles, références sémantiques ou règles de sens dans la communication entre partenaires ou membres des relations. Les symboles mobilisés ne déterminent pas les modalités de leur opérationnalisation, ce qui impose d’observer directement les opérations du travail de frontière afin de les décrire et de les comprendre. Conclusions : Avoir exploré les fondements théoriques et empiriques du concept de frontières dans la sociologie des relations intimes, cet article documente la place centrale de la sémantique et du discours dans le travail de frontières qui définit les relations intimes. Il montre également comment le concept permet de saisir les opérations d’autodéfinition dont les relations mêmes ont besoin pour continuer à exister. Contribution : Cet article offre une synthèse des connaissances sur le concept de frontières et en montre le potentiel heuristique pour aborder les relations intimes, conjugales ou familiales. Les articles rassemblés dans ce numéro y contribuent également en montrant sa pertinence pour analyser une diversité de relations intimes, peu importe leur composition, leur durée ou leurs degrés de stabilité ou d’institutionnalisation.
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Le travail mental est une composante peu étudiée et longtemps invisible du travail familial. Les chercheurs ont décrit le travail mental comme important, éprouvant et effectué de manière disproportionnée par les mères par rapport aux pères. Cependant, les définitions opérationnelles utilisées dans ces études n'étaient que préliminaires et manquaient de terminologie unifiée. En réponse aux appels à une vision élargie du travail domestique et à de meilleures définitions de son contenu, nous avons entrepris une enquête phénoménologique sur le travail mental familial effectué par les mères. Notre analyse phénoménologique interprétative de sept entretiens de groupe a produit une définition du travail mental des mères et de ses composantes qui était empiriquement fondée sur l'expérience vécue des mères de jeunes enfants ( N = 25). Distinct des tâches ménagères, de la garde des enfants et du travail émotionnel, le travail mental est apparu comme une activité de réflexion effectuée dans le but d'atteindre des objectifs familiaux. Nous avons identifié six formes de travail mental : (a) la planification et l'élaboration de stratégies, (b) le suivi et l'anticipation des besoins, (c) la métaparentalité, (d) la connaissance (apprentissage et mémorisation), (e) la pensée managériale (y compris la délégation et l'instruction) et (f) l'autorégulation. Toutes les mères participantes se sont présentées comme le principal travailleur mental de leur famille, quel que soit leur statut d'emploi ou le niveau d'implication de leur partenaire. Notre description du travail mental peut aider les parents, les chercheurs, les cliniciens, les décideurs politiques et les éducateurs à reconnaître, à valoriser et à mieux tenir compte de la dynamique du travail mental à l'œuvre dans la construction de la vie familiale, la reproduction des rôles de genre et la perpétuation des écarts entre les sexes dans la division du travail familial et la charge mentale.
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La fameuse « charge mentale », qui se définit vaguement comme la somme des tâches non rémunérées qui alourdissent le quotidien et la matière grise des femmes, fait l’objet d’un nombre exponentiel d’ouvrages populaires et universitaires ces dernières années. Dans la foulée de Fallait demander de la bédéiste Emma et d’autres variations sur le même thème, Si nous sommes égaux, je suis la fée des dents est le fruit du travail de recherche pratique et de réflexions de la travailleuse sociale Amélie Châteauneuf, qui a voulu concevoir un outil pour les couples avec ou sans enfant.
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Women’s work is a continuum that intersperses productive work with reproductive work, unpaid work with paid work and all kinds of activities with leisure and self-care. She plans, manages and implements her work at home, often being responsible for all the three domains. Women from working-class families may seem to be making a “choice” in deciding the continuum, and delving deep, we find that it is more often a “coping mechanism” in “managing poverty” of all forms—income, time and opportunity. This paper explores how women’s organisation of work is influenced by the interplay of three institutions—State, market and family, and how gendered division of work is reproduced in the process. © 2019, Indian Society of Labour Economics.
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La charge mentale a quelque chose d’intangible. Un poids qui va au-delà de la préparation des lunchs, du transport des enfants à la garderie et du coup de vadrouille à passer sur le plancher. Un poids dont on ne s’allège pas simplement en déléguant. Dans son essai Si nous sommes égaux, je suis la fée des dents, Amélie Châteauneuf propose des pistes concrètes pour équilibrer la charge mentale à l’intérieur du couple. Entrevue.