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Principes additionnels et obligations additionnelles des états au sujet de l’application du droit international des droits humains en matière d’orientation sexuelle, d’identité de genre, d’expression de genre et de caractéristiques sexuelles pour completer les Principes de Jogjakarta Depuis leur adoption en 2006, les Principes de Jogjakarta ont évolué pour devenir une déclaration faisant autorité sur les droits humains des personnes « d’orientations sexuelles et d’identités de genre diverses ». La dernière décennie a été témoin de développements significatifs dans le domaine du droit international des droits humains, ainsi que dans la compréhension des violations des droits humains subies par les personnes « d’orientations sexuelles et d’identités de genre diverses », et dans la reconnaissance des violations souvent distinctes touchant des personnes en raison de leur « expression de genre » ou de leurs « caractéristiques sexuelles ».Les Principes de Jogjakarta plus 10 (PJ+10) visent à documenter et à détailler ces développements à travers un ensemble de Principes additionnels et d’Obligations additionnelles des États.
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"In this groundbreaking work, Sara Ahmed demonstrates how queer studies can put phenomenology to productive use. Focusing on the “orientation” aspect of “sexual orientation” and the “orient” in “orientalism,” Ahmed examines what it means for bodies to be situated in space and time. Bodies take shape as they move through the world directing themselves toward or away from objects and others. Being “orientated” means feeling at home, knowing where one stands, or having certain objects within reach. Orientations affect what is proximate to the body or what can be reached. A queer phenomenology, Ahmed contends, reveals how social relations are arranged spatially, how queerness disrupts and reorders these relations by not following the accepted paths, and how a politics of disorientation puts other objects within reach, those that might, at first glance, seem awry. Ahmed proposes that a queer phenomenology might investigate not only how the concept of orientation is informed by phenomenology but also the orientation of phenomenology itself. Thus she reflects on the significance of the objects that appear—and those that do not—as signs of orientation in classic phenomenological texts such as Husserl’s Ideas. In developing a queer model of orientations, she combines readings of phenomenological texts—by Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty, and Fanon—with insights drawn from queer studies, feminist theory, critical race theory, Marxism, and psychoanalysis. Queer Phenomenology points queer theory in bold new directions." -- Tiré du site de l'éditeur
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Rédigé par deux transgenres, un portrait de la communauté transexuelle française qui fait justice des préjugés et s'efforce de balayer toutes les idées reçues.
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Publié pour la première fois en 2001, ce livre pionnier a permis l'ouverture d'un espace théorique et politique queer en France. Il s'agit d'une boîte à outils destinée aux activistes en quête de cultures et de politiques sexuelles qui ne soient pas (homo ou hétéro) normatives. Stimulants et provocants, les textes réunis dans ce recueil constituent également une introduction critique à la déconstruction des genres et aux travaux de Judith Butler et de Michel Foucault. Ils mettent de plus en évidence l'apport des subcultures trans, butch et SM à une réflexion plus large sur les relations entre pouvoir et savoir, ainsi que le formidable potentiel des sexualités dissidentes et la continuité politique entre féminisme pro-sexe et activisme queer. Cette nouvelle édition comprend trois essais inédits sur le " devenir femme " de Deleuze, l'utopie sexuelle urbaine de Gayle Rubin et la post-pornographie selon Annie Sprinkle.
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Le pédopsychiatre présente les découvertes récentes de la psychanalyse, la neurobiologie, la génétique, l'histoire, la sociologie, etc., à propos de la construction de l'identité sexuelle et de la part d'inné et d'acquis dans la définition des préférences sexuelles.
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Québec, 12 novembre 1691, Nicolas Daucy dit St-Michel, lieutenant d'une compagnie de la Marine, est banni à vie de la Nouvelle-France pour son crime de sodomie. Paris, 25 mai 1726, Benjamin Deschauffours, célèbre tenancier d'une maison de débauche pour «homosexuels», est quant à lui brûlé vif sur la place publique pour avoir commis ce même crime «détestable», tellement monstrueux que les pères de l'Église «ne luy ont point voulu donner de nom». Montréal, 1er avril 2004, Michael Hendricks et René Leb?uf proclament le solennel «oui, je le veux» et deviennent le premier couple du même sexe à unir officiellement leur destinée au Québec, trois ans jour pour jour après la célébration aux Pays-Bas du premier mariage civil entre conjoints du même sexe. Du bûcher à la mairie! Cette histoire de la répression juridique de l'homosexualité montre qu'un acte autrefois jugé abominable peut, des années plus tard, se voir protégé par la société de droit. De la construction sociale de ce crime à sa spectaculaire disparition, Patrice Corriveau explique le phénomène en examinant le rôle joué par la famille, le clergé, la médecine et la société civile dans la définition et la gestion du personnage homosexuel. L'auteur met à l'avant-scène les discours institutionnels qui ont soutenu la prise en charge et le contrôle social de l'individu aux comportements homoérotiques en France et au Québec. Parallèlement à cette normalisation des mariages homosexuels en Occident, on assiste à un déplacement de la haine jadis portée à l'encontre de l'homosexuel vers le pédophile et le père incestueux. Est-ce là la logique qui sous-tend l'évolution du système pénal en matière de gestion de la sexualité humaine? -- Quatrième de couv.
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Quiconque observe l’évolution de l’institutionnalisation des études féministes tant en Amérique du Nord qu’en Europe est frappé-e de constater à quel point l’usage du terme « genre » s’est répandu et s’est imposé dans le champ scientifique comme dans celui des politiques publiques et des mouvements sociaux « ne serait-ce que parce qu’il est devenu le mot-clé des institutions européennes pour promouvoir l'égalité des femmes ». (Rouch, 2002 :7).
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J'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n'ont pas envie d'être protecteurs, ceux qui voudraient l'être mais ne savent pas s'y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés. Parce que l'idéal de la femme blanche séduisante qu'on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu'il n'existe pas. V.D.
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Cet article rend compte des travaux en sciences sociales qui se sont intéressés aux sciences et à leur rôle dans la construction des identités sexuées. Il poursuit trois objectifs : introduire à une réflexion sur ce qu’a été dans le passé le savoir sur la différence des sexes et sur ce qui constitue dans différents corpus de connaissances scientifiques le féminin et le masculin, les femmes et les hommes ; repousser au plus loin les frontières communément admises de la naturalité du corps féminin, interroger le « fait » ou le « donné » du sexe – d’autres diraient la matérialité et la discursivité du sexe ; insister sur les façons dont les sciences contemporaines se mêlent et s’emmêlent dans la construction des identités sexuées, en focalisant l’attention sur les travaux qui montrent comment les sciences et les techniques transforment littéralement les corps. Il n’est alors plus seulement question de fabrication des sexes et du genre, mais de redéfinition des frontières et des limites des corps. Au-delà de la contribution historienne à ces réflexions, l’article met en évidence l’affirmation d’un champ de recherche à l’intersection des études de genre et des études sociales des sciences et des techniques qui emprunte à des traditions disciplinaires et méthodologiques et définit de nouveaux objets et de nouvelles manières de faire les sciences sociales.
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The Routledge International Encyclopedia of Queer Culture covers gay, lesbian, bisexual, transgender and queer (GLBTQ) life and culture post-1945, with a strong international approach to the subject.The scope of the work is extremely comprehensive, with entries falling into the broad categories of Dance, Education, Film, Health, Homophobia, the Internet, Literature, Music, Performance, and Politics. Slang is also covered. The international contributors come from a wide array of backgrounds: scholars, journalists, artists, doctors, scientists, lawyers, activists, and an enormous range of ideologies and points of view are represented. Major entries provide in-depth information and consider the intellectual and cultural implications of their subjects in a global context. Information is completely up-to-date, including full coverage and analysis of such current or ongoing issues as same-sex marriage/civil union and the international AIDS epidemic. Additionally, there are important appendices covering international sodomy laws and archival institutions, which will be of great value to researchers. The Encyclopedia is fully cross-referenced and many entries carry a bibliography. Where possible internet references have been given and there is a full index.The combination of its wide scope, determined international coverage and appendices make the Routledge International Encyclopedia of Queer Culture a uniquely ambitious work and an extremely rich source of information. It is a priority addition for all libraries serving scholars and students with an interest in GLBTQ culture, history and politics across the disciplines.
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" La passion de la pédérastie, surtout lorsqu'elle a été contractée dans le jeune âge, abâtardit les natures les plus vigoureuses, effémine les caractères les mieux trempés et engendre la lâcheté. Elle éteint chez ceux qu'elle possède les sentiments les plus nobles, ceux du patriotisme et de la famille ; elle fait d'eux des êtres inutiles à la société. " Ainsi s'exprime Félix Carlier, chef de la police des mœurs à Paris, dans les années 1850. Et le Dr Ambroise Tardieu, médecin-chef des hôpitaux, professeur agrégé à la faculté de médecine de Paris, expert auprès des tribunaux, de surenchérir : " [...] Il est difficile de ne pas admettre chez les pédérastes une véritable perversion des facultés morales. A voir la dégradation profonde, la révoltante saleté des individus qui recherchent et qu'admettent près d'eux des hommes en apparence distingués par l'éducation et par la fortune, on serait le plus souvent tenté de croire que leur sens et leur raison sont altérés. " C'est que nous sommes à l'apogée de l'empire de " Napoléon le petit ". C'est le règne des grands bourgeois, des banquiers et d'un ordre moral strict sur lequel la Police, et bientôt la Médecine, sont chargée de veiller sans relâche. La répression de l'homosexualité devient alors l'obsession des autorités : incarcération, internement en hôpitaux psychiatriques, suicide, chantage, tel est le lot du " pédéraste " sous le Second Empire. Avec Nos ancêtres les pervers, Pierre Hahn, historien et pionnier du militantisme gay dans les années 1970, fait revivre pour nous cette époque charnière de l'histoire de l'homosexualité en France.
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Cette publication de 2006 interroge la place et l’importance du militantisme au féminin. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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A partir d'une enquête menée en France et en Californie, l'auteure décrit les conditions d'accession à l'homoparentalité, depuis le milieu des années 1970. Elle donne la parole à de jeunes adultes élevés par des homosexuels pour mieux poser la question de l'éducation et de l'orientation sexuelle de ces enfants.
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keynote speech presented at Translating Identity conference held at University of Vermont in February 2006.
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Ce livre nous invite à découvrir les nombreuses facettes du travestissement féminin dans la culture occidentale des XVIè-XXè siècles. Pourquoi se travestir ? Par amour, par patriotisme, pour fuir des violences domestiques, pour vivre une aventure... Les motifs sont multiples. Travestissement, et non femmes travesties : l'ouvrage s'intéresse avant tout au formidable révélateur social, culturel et esthétique qu'est le travestissement. Il met à nu le mécanisme de la construction des genres ; il dévoile l'ordre sexuel qu'il défie.
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A bold and contemporary discourse of the intersection of disability studies and queer studies Crip Theory attends to the contemporary cultures of disability and queerness that are coming out all over. Both disability studies and queer theory are centrally concerned with how bodies, pleasures, and identities are represented as “normal” or as abject, but Crip Theory is the first book to analyze thoroughly the ways in which these interdisciplinary fields inform each other. Drawing on feminist theory, African American and Latino/a cultural theories, composition studies, film and television studies, and theories of globalization and counter-globalization, Robert McRuer articulates the central concerns of crip theory and considers how such a critical perspective might impact cultural and historical inquiry in the humanities. Crip Theory puts forward readings of the Sharon Kowalski story, the performance art of Bob Flanagan, and the journals of Gary Fisher, as well as critiques of the domesticated queerness and disability marketed by the Millennium March, or Bravo TV’s Queer Eye for the Straight Guy. McRuer examines how dominant and marginal bodily and sexual identities are composed, and considers the vibrant ways that disability and queerness unsettle and re-write those identities in order to insist that another world is possible.
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Daniel Guérin (1904-1988), intellectuel marxiste et militant anarchiste, est un révélateur pour mesurer certaines transformations des représentations sociales de l’homosexualité en France, des années 1950 aux années 1980. Guérin incarne le passage d’un univers de discours (au sens de modèles de communication) à un autre,du légalisme arcadien à la perspective révolutionnaire du FHAR;de la discrétion à la politisation. Il a développé une pensée théorique originale de l’homosexualité, en rabattant celle-ci sur une bisexualité originelle. Sa réflexion sur les transformations sociales et historiques de l’identité homosexuelle inscrit la question des identités sexuelles dans une perspective nominaliste. Dans les années 1950 et 1960, les écrits de Guérin traitent de la répression de l’homosexualité en France. L’auteur donne également un éclairage particulier à la question de la révolution sexuelle des années 1970. Ses interventions littéraires ou publiques, dont la forme varie selon les contextes et les époques, ont encouragé la revendication politique d’une homosexualité stigmatisée juridiquement et réprimée policièrement.Néanmoins,de la fin des années 1970 à sa mort, il a durement critiqué l’essentialisation progressive de l’homosexualité au rang de marqueur identitaire.
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