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How does the standard of living of gay men and lesbians compare with that of heterosexuals? Do homosexuals make financial and family decisions differently? Why are the professional lives of gay men and lesbians dissimilar from those of heterosexuals? Or do they even differ? Have gay people benefited from the recent economic boom? Or have public policies denied them their fair share? Money, Myths, and Change provides new answers to these complex questions. This is the first comprehensive work to explore the economic lives of gays and lesbians in the United States. M. V. Lee Badgett weaves through and debunks common stereotypes about gay privilege, income, and consumer behavior. Studying the ends and means of gay life from an economic perspective, she disproves the assumption that gay men and lesbians are more affluent than heterosexuals, that they inspire discrimination when they come out of the closet, that they consume more conspicuously, that they enjoy a more self-indulgent, even hedonistic lifestyle. Badgett gets to the heart of these misconceptions through an analysis of the crucial issues that affect the livelihood of gay men and lesbians: discrimination in the workplace, denial of health care benefits to domestic partners and children, lack of access to legal institutions such as marriage, the corporate wooing of gay consumer dollars, and the use of gay economic clout to inspire social and political change. Both timely and readable, Money, Myths, and Change stands as a much-needed corrective to the assumptions that inhibit gay economic equality. It is a definitive work that sheds new light on just what it means to be gay or lesbian in the United States.
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La pornographie, les discours sexologiques et médicaux du XIXe siècle ont façonné une conception d'hétérosexualité d'un côté, femmes, travesties et inverties de l'autre. C'est cette tradition de l'histoire de la sexualité que souhaite reprendre l'auteur. L'ouvrage, évoquant les théories queer américaine et française veut montrer les limites identitaires homosexuelle et hétérosexuelle.
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This article examines the circulation of heterosexist positions within several recent New Zealand media texts. It argues that a recent form of discourse engages liberal language and assumptions in ways that support the privileged position of heterosexuality and the marginalization of homosexuality. The examples given highlight not only the tenor of some recent representations of homosexuality, but also some problems within liberalism. Most notable of these are liberalism's individualism and its failure to recognize the systemic nature of hierarchical power relationships and the constituting of lesbian and gay subjectivities within these relationships. These problems allow liberalism to play an active part in processes of domination and subordination.
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Reviews two books on postcolonial studies on modernity. "Gender, Sexuality, and Colonial Modernities," by Antoinette Burton; "The Erotic Margin: Sexuality and Spatiality in Alteritist Discount," by Irwin Scilick.
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Le procès pour obscénité très médiatisé de The Well of Loneliness (1928) de Radclyffe Hall est généralement reconnu comme le moment de cristallisation dans la construction d'une culture lesbienne anglaise moderne visible, marquant un grand fossé entre l'innocence et la déviance, le privé et le public, la nouvelle femme et la femme moderne. Lesbienne. Pourtant, malgré un accord sans réserve sur l'importance de ce moment culturel, les études antérieures déforment souvent de manière réductrice notre lecture de la formation de l'identité lesbienne au début du XXe siècle, soit en négligeant d'examiner en détail les développements qui ont conduit à l'interdiction, soit en encadrant les événements dans un cadre trop large. un contexte élargi par rapport à d’autres phénomènes culturels. Fashioning Sapphism situe la romancière Radclyffe Hall et d'autres lesbiennes éminentes, dont la pionnière du maintien de l'ordre des femmes, Mary Allen, l'artiste Gluck et l'écrivaine Bryher, au sein de la modernité anglaise à travers les multiples sites du droit, de la sexologie, de la mode et de la représentation littéraire et visuelle. , retraçant ainsi l'émergence d'une sous-culture lesbienne anglaise moderne au cours des deux premières décennies du XXe siècle. S'appuyant sur de nouvelles recherches approfondies dans les archives, le livre interroge à nouveau une série de mythes longtemps acceptés sans aucun doute (et toujours en circulation) concernant, pour n'en citer que quelques-uns, l'ampleur de l'homophobie dans les années 1920, le déploiement stratégique de la sexologie contre les minorités sexuelles, et la rigidité de certains codes culturels pour désigner le lesbienisme dans la culture publique.
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Réflexions philosophiques, historiques, juridiques et entretiens pour tenter de cerner la notion de parité, la différence des sexes SOMMAIRE I -- Altérité et exclusion La différence des sexes, une différence historique -- Le jeu aporétique des deux sexes -- Soeurs et frères -- Les amis de nos amis -- Inscrire les droits des femmes, expliciter les droits de l'homme II -- Généalogie des représentations Raison de l'espèce, raison de l'esprit -- Le génie et la muse -- Le chant des sirènes -- A propos d'un monstre moderne -- La misogynie de Strindberg entre politique et métaphysique -- Droit de cuissage et devoir de l'historien III -- Stratégies d'émancipation Le choix du neutre chez deux femmes de pensée, Hannah Arendt et Simone Weil -- Le "privilège" de Simone de Beauvoir -- Les femmes et le féminisme -- Sur l'incompatibilité supposée de l'amour et du féminisme -- Entre égalité et liberté -- La souveraineté limitée des femmes IV -- Pratiques théoriques L'habeas corpus des femmes, une double révolution -- Des conditions de l'égalité économique -- Domesticité, emploi de services et démocratie -- La paire et le neutre -- L'Europe, un laboratoire politique pour une question politique En guise de conlusion : La controverse des sexes (texte rédigé à l'occasion d'une intervention dans le cadre de "L'Université de tous les savoirs" du 12 mai 2000)
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Premier roman de Karoline Georges et premier roman de la génération techno paru en 2001, La Mue de l’hermaphrodite porte un regard dérangeant sur le début du XXIe siècle et étonne par son actualité vingt ans plus tard. À travers le genre de la science-fiction, l’autrice explore avec acuité les enjeux éthiques liés aux identités de genre, au contrôle technocratique par la surveillance à outrance, à la consommation de drogues et au désir perpétuel de l’humain de fuir le réel. Emprisonné dans une cellule expérimentale sous l’oeil avide du cyberréseau, un être né hermaphrodite doit se confesser d’un crime. Face à ses détracteurs invisibles, l’hermaphrodite s’ausculte et se raconte tout en condamnant l’État qui l’a créé. Le roman suit cet être jusqu’au bout de sa marginalisation : de son enfance hypermédiatisée, à la déchéance de son corps, en passant par sa conquête d’un empire de psychotropes jusqu’à la mue terminale d’Hermany Mésange.
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Barbara Grier’s enjoyment of and commitment to lesbian literature have been guiding forces in her life. While working non-professional jobs for little pay, she managed to find money to buy the books she loved. Her enthusiasm led her to devote considerable time and energy to The Ladder while simultaneously working a full-time job. When The Ladder was no longer financially viable, she founded Naiad Press, and, for the first nine years of its existence, continued to hold a full-time job. In 1982, she became the first paid employee of Naiad, which enabled her to focus exclusively on her passions: writing, editing, and publishing lesbian literature.
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Cette publication analyse les formes et discours des identités et altérités de genres. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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L'auteur retrace l'histoire du concept d'hétérosexualité. Il analyse les textes d'auteurs comme Freud, Richard von Krafft-Ebing, Michel Foucault, Betty Friedan ou Kate Millet. Il nous montre que la distinction homosexuel/hétérosexuel ne repose pas sur une nature immuable mais constitue une façon récente de classer et de juger la société. [SDM].
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A gender-queer punk-rock singer from East Berlin tours the U.S. with her band as she tells her life story and follows the former lover/band-mate who stole her songs.
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This paper explores the use of homophobic terms by boys and young men and the meanings they invoke when using them. Highly detailed interviews were conducted with young men from diverse backgrounds about their own experiences while growing up and their observations of schools, teachers, family and peers. Homophobia was found to be more than a simple prejudice against homosexuals. Homophobic terms like “poofter” and “faggot” have a rich developmental history and play a central role in adolescent male peer-group dynamics. Homophobic terms come into currency in primary school. When this happens, words like poofter and faggot rarely have sexual connotations. Nevertheless, far from being indiscriminate terms of abuse, these terms tap a complex array of meanings that are precisely mapped in peer cultures, and boys quickly learn to avoid homophobia and to use it decisively and with great impact against others. Significantly, this early, very powerful use of homophobic terms occurs prior to puberty, prior to adult sexual identity and prior to knowing much, if anything, about homosexuality. An effect of this sequence is that early homophobic experiences may well provide a key reference point for comprehending forthcoming adult sexual identity formation (gay or not) because powerful homophobic codes are learned first.
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Quelles sont les représentations de la maternité et de la famille des mères lesbiennes? Développent-elles des pratiques éducatives particulières? Comment l'homophobie affecte-t-elle le vécu familial? ... A partir d'une trentaine d'études de cas, l'auteur explore le phénomène des maternités lesbiennes.
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"Aucun amateur de cuisine épicée ne se verra privé de liberté ou victime d'ostracisme pour avoir satisfait ses papilles gustatives. En revanche, on peut être jeté en prison pour trop aimer les chaussures en cuir. De même, l'homosexualité, le sida, la pornographie, le transsexualisme, et aujourd'hui la pédophilie, donnent-ils lieu à ce que Gayle Rubin appelle une " panique sexuelle ". Chaque panique désigne une minorité sexuelle, généralement inoffensive, comme population-cible. Au terme du processus, celle-ci se trouve décimée, et la société tout entière, juridiquement et socialement, réorganisée. Gayle Rubin a jeté les bases d'un champ autonome d'études sur le sexe où désir, jouissance et diversité érotique, pourraient trouver leur raison théorique et politique. Les trois textes publiés ici s'inscrivent dans une filiation politique (le féminisme, la nouvelle gauche, les luttes antiracistes, les luttes pour les droits civiques) et théorique (les sexologues, Freud, Lacan, Marx, Foucault, Derrida). Les paradigmes ne valent rien sans l'enquête de terrain, et rien non plus s'ils ne s'actualisent en choix de stratégie et de tactique politiques. L'ensemble s'éclaire du partiel, le partiel de l'ensemble. Nous sommes loin ici du communautarisme béat qu'on prête parfois en France aux intellectuels américains. Qu'on lise les critiques acerbes de Judith Butler sur les replis identitaires : les lesbiennes n'ont rien d'autre en commun que leur expérience du sexisme et de l'homophobie. Ou ses réserves sur le coming out : " La sexualité reste-t-elle sexualité quand elle est soumise à un critère de transparence et de révélation? Une quelconque sexualité serait-elle possible sans cette opacité qui a pour nom inconscient? " Gayle Rubin et Judith Butler soulignent constamment la nécessité de ne pas troquer une violence contre une autre, une démonologie religieuse contre une démonologie laïque, laissant ainsi sa chance à l'érotologie moderne. (Éditeur).
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Aucun amateur de cuisine épicée ne se verra privé de liberté ou victime d'ostracisme pour avoir satisfait ses papilles gustatives. En revanche, on peut être jeté en prison pour trop aimer les chaussures en cuir. De même, l'homosexualité, le sida, la pornographie, le transsexualisme, et aujourd'hui la pédophilie, donnent-ils lieu à ce que Gayle Rubin appelle une " panique sexuelle ". Chaque panique désigne une minorité sexuelle, généralement inoffensive, comme population-cible. Au terme du processus, celle-ci se trouve décimée, et la société tout entière, juridiquement et socialement, réorganisée. Gayle Rubin a jeté les bases d'un champ autonome d'études sur le sexe où désir, jouissance et diversité érotique, pourraient trouver leur raison théorique et politique. Les trois textes publiés ici s'inscrivent dans une filiation politique (le féminisme, la nouvelle gauche, les luttes antiracistes, les luttes pour les droits civiques) et théorique (les sexologues, Freud, Lacan, Marx, Foucault, Derrida). Les paradigmes ne valent rien sans l'enquête de terrain, et rien non plus s'ils ne s'actualisent en choix de stratégie et de tactique politiques. L'ensemble s'éclaire du partiel, le partiel de l'ensemble. Nous sommes loin ici du communautarisme béat qu'on prête parfois en France aux intellectuels américains. Qu'on lise les critiques acerbes de Judith Butler sur les replis identitaires : les lesbiennes n'ont rien d'autre en commun que leur expérience du sexisme et de l'homophobie. Ou ses réserves sur le coming out : " La sexualité reste-t-elle sexualité quand elle est soumise à un critère de transparence et de révélation? Une quelconque sexualité serait-elle possible sans cette opacité qui a pour nom inconscient? " Gayle Rubin et Judith Butler soulignent constamment la nécessité de ne pas troquer une violence contre une autre, une démonologie religieuse contre une démonologie laïque, laissant ainsi sa chance à l'érotologie moderne.
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Une vaste exploration de l'histoire des homosexuels en Occident à travers les images qui l'ont accompagnée, nourrie, modifiée et interrogée, par le biais de la peinture, de l'imagerie médicale, de la photo, de la presse et du cinéma.