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« Le pétrole, c’est un style de vie, une culture et des récits qui structurent nos sociétés patriarcales. Les énergies fossiles conditionnent nos systèmes économiques et politiques. Et elles servent depuis toujours les intérêts d’une minorité. Aussi ont-elles toujours suscité des résistances. Aux marges et dans les interstices du monde capitaliste, il existe une myriade de systèmes énergétiques alternatifs, aptes à inspirer espoir et imagination. Une vision écologique et féministe des enjeux d’énergie. »--Quatrième de couverture.
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Il existe plusieurs formes de sorcellerie. L’une agit dans le sens de la destruction de la santé des êtres vivants et des milieux ; une autre, dans le sens de son amélioration. Ce livre se range résolument du côté de cette dernière. La lumière des sorcières y brille comme la lumière de vies affranchies, en porte-à-faux avec les normes hétérocis et l’ordre patriarco-colonial. Pourtant, ce n’est pas sur la figure de la sorcière que porte cet essai, mais sur une grande variété de textes littéraires en tant que contributions à une sorcellerie anti-oppressive appelée ici sorcellerie de l’émancipation. Plus d’une cinquantaine de récits, de pièces de théâtre, d’essais, de poèmes, de chansons – de Maya Angelou à Édouard Louis en passant par Bikini Kill – sont ici examinées sous un nouvel éclairage non pas en tant que paroles de sorcières, mais en tant que paroles sorcières en elles-mêmes. Sorcières parce qu’elles produisent, activent, mettent en circulation des agencements qui donnent la vie ou la libèrent là où elle est séquestrée, comprimée, oblitérée. « La sorcellerie de l’émancipation n’envoûte pas, ne sidère pas, n’emprisonne pas. Ses opérations sensibles et intelligibles consistent plutôt à canaliser, à amplifier l’énergie vitale et le pouvoir-du-dedans, de là à orienter le sens des événements vers un surcroît de vie plurielle et autodéterminée. »
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À qui appartient la ville? Sûrement pas aux femmes. Souvent le théâtre des violences ordinaires ou frontales, la ville repose sur des fondations sexistes. Kern s'attarde à la manière dont les relations de genre, de classe, de race, d'âge se déploient dans la ville. Elle nous invite à redéfinir et à nous réapproprier les espaces urbains. Comment rendre nos villes plus féministes? Partant de son expérience quotidienne de citadine à différentes époques de sa vie (enfant, adolescente, étudiante, travailleuse, militante et mère), elle s'appuie sur les théories d'urbanisme, des travaux de géographes féministes et des références à la culture pop pour montrer comment une ville genrée qui s'embourgeoise exclut les populations marginalisées, mais également pour évoquer les possibles configurations d'une ville plus inclusive.
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"Les dénonciations des femmes victimes de violence et d'harcèlement, qui font prendre conscience de l'ampleur des inégalités persistances entre les sexes, suscitent à l'heure actuelle un regain d'intérêt du féminisme. Malgré l'édition de nombreux ouvrages spécialisés sur divers thèmes liés aux femmes ici au Québec et ailleurs dans le monde, aucun, à notre connaissance, n'a adopté une appréciation plus globale de la situation historique et contemporaine des femmes au Québec. L'ouvrage que nous proposons vise à sensibiliser les étudiant.e.s et, plus largement, tout type de public, sur les progrès considérables réalisés au fil du temps (l'accès à l'éducation, le droit de vote, les droits des femmes au travail, etc.) et, surtout, sur l'ampleur du travail restant à accomplir en termes de droits, de violence, de travail, de hors travail, de pouvoir d'agir, etc. pour atteindre l'égalité des sexes. Il portera principalement sur l'histoire et les enjeux contemporains des femmes au Québec et au Canada, tout en souhaitant présenter, par un encadré par exemple, quelques données ou faits marquants provenant d'un autre pays dans le monde."-- Fourni par l'éditeur
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Tout à la fois voyage, enquête, cheminement personnel, réflexion politique sur l’articulation des luttes contemporaines, ce livre de Cy Lecerf Maulpoix, journaliste engagé dans les luttes LGBTQI et pour la justice climatique, nous entraîne dans les jardins anglais de l’artiste Derek Jarman, de l’écrivain socialiste Edward Carpenter, du Bloomsbury Group, sur les traces des Radical Faeries de l’Arizona à San Francisco jusqu’aux zones de cruising des lisières des grandes villes. Parce qu’il met au jour des généalogies oubliées, ce texte permet de reconnaître la dette de l’écologie politique à ces précurseurEUSEs déviantEs. À l’heure où chacunE est concernéE par les enjeux écologiques planétaires, ce livre nécessaire propose de nouvelles pistes militantes et trace une ligne de crête sur laquelle construire, à partir de perspectives minoritaires, un mouvement réellement inclusif.
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Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant. Ces phénomènes divers que l'on apprend aujourd'hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C'est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu'aux leçons existentielles et politiques qu'il convient d'en tirer, qu'est consacré cet ouvrage. L'auteure explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur. Sans politique du quotidien, sans reconstruction collective et radicale de notre subsistance, il n'y aura pas de société égalitaire ni écologique. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas la généralisation du salariat qui a permis d'accéder à la société de consommation et au confort appareillé, mais le colonialisme et le travail domestique féminin. Une autre organisation politique de la vie et des rapports à la nature est possible. À condition d'être redistribué, ancré dans une communauté en prise avec un biotope et des usages, le travail de subsistance ainsi repensé devient un facteur d'émancipation. La fabrique du quotidien apparaît alors pour ce qu'elle est : un enjeu révolutionnaire.
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Une colère rouge recouvre le ciel. Les vagues s’agitent, l’eau monte, les forêts tombent et les corps s’enfoncent dans ce sanguinaire gouffre marin. Les cieux tonnent encore devant ce spectacle : le monde est en pleine tempête. Derrière sa prétention d’universalité, la pensée environnementale s’est construite sur l’occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l’environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice. Penser l’écologie depuis le monde caribéen confronte cette absence à partir d’une région où impérialismes, esclavagismes et destructions de paysages nouèrent violemment les destins des Européens, Amérindiens et Africains. Le navire négrier rappelle que certains sont enchaînés à la cale et parfois jetés par-dessus bord à la seule idée de la tempête. Tel est l’impensé de la double fracture moderne qui sépare les questions coloniales des destructions environnementales. Or, panser cette fracture demeure la clé d’un « habiter ensemble » qui préserve les écosystèmes tout autant que les dignités. Telle est l’ambition d’une « écologie décoloniale » qui relie les enjeux écologiques à la quête d’un monde au sortir de l’esclavage et de la colonisation. Face à la tempête, ce livre est une invitation à construire un navire-monde où les rencontres des autres humains et non-humains sur le pont de la justice dessinent l’horizon d’un monde commun.
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A partir de son expérience dans le mouvement altermondialiste, Starhawk, féministe et sorcière, aborde dans cet ouvrage des questions cruciales qui sont toujours celles des mouvements sociaux aujourd'hui. Elle y examine tour à tour la relation à la nature et aux lieux, l'organisation d'une démocratie directe, les problèmes posés pour construire un mouvement plus diversifié, la question de l'appropriation culturelle, l'importance de repenser la non-violence, le lien entre la spiritualité et l'action... Il s'agit, comme le souligne la philosophe belge Isabelle Stengers, de "participer au travail de connexion, non seulement entre celles et ceux qui résistent et luttent aujourd'hui, mais aussi entre le passé et le présent. Car, s'il n'est pas nourri par l'expérience du passé, le présent s'étiole comme une plante que le sol ne nourrit pas. [....] Starhawk nous demande d'accepter de penser avec l'image du Titanic : nous y sommes, en route vers la collision, et s'il doit y avoir une chance d'avenir, c'est nous, maintenant, qui devons entre-accepter nos divergences et agir ensemble".
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"Les avancées récentes de l'anthropologie l'ont amplement démontré : la partition nature/culture qui fonde l'ontologie moderne occidentale et qui s'est imposée partout n'est pas la seule façon d'être au monde, encore moins la forme ultime de la civilisation. Un tel dualisme, qui sépare corps et esprit, émotion et raison, sauvage et civilisé, acteur et chercheur, humains et autres qu'humains, nous empêche de nous vivre comme partie du monde et nous conduit à le détruire. Dès lors, le projet émancipateur ne saurait se limiter à " changer le monde ". Il s'agit aujourd'hui de changer de monde. Des mouvements indigènes du Sud aux "zones à défendre" (ZAD) du Nord, les conflits politiques renvoient à des visions divergentes quant à la composition du monde et aux façons d'en prendre soin. Autrement dit, à un conflit ontologique. Comment, à l'heure de la crise écologique et face à l'échec de la mondialisation, penser cette dimension ontologique de la politique? Comment engager notre transition, en dialogue avec luttes des peuples non-occidentaux et les cosmologies non-modernes, pour habiter en conscience le plurivers, ce monde des mondes qu'est notre planète?"-- Résumé de l'éditeur.
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Dans « Il y a quelque chose dans l'eau », Ingrid RG Waldron examine l'héritage du racisme environnemental et ses effets sur la santé dans les communautés autochtones et noires du Canada, en utilisant la Nouvelle-Écosse comme étude de cas, et les activités de résistance populaire des communautés autochtones et noires contre le la pollution et l'empoisonnement de leurs communautés. En utilisant le colonialisme des colons comme théorie globale, Waldron explique comment le racisme environnemental fonctionne comme un mécanisme d'effacement rendu possible par les dynamiques croisées de la suprématie blanche, du pouvoir, de la violence raciale sanctionnée par l'État, du néolibéralisme et du capitalisme racial dans les sociétés de colons blancs. Dans l'ensemble, le récit de la justice environnementale en Nouvelle-Écosse ne rend pas la race explicite, l'obscurcissant dans les discussions sur la classe, et ce type d'inadvertance stratégique atténue la spécificité des expériences des Mi'kmaq et des Afro-Néo-Écossais avec le racisme et les risques environnementaux en Nouvelle-Écosse. . En redéfinissant les paramètres de la critique autour du récit et du mouvement de justice environnementale en Nouvelle-Écosse et au Canada, Waldron ouvre un espace pour un dialogue plus critique sur la façon dont le racisme environnemental se manifeste dans ce contexte intersectionnel. Waldron illustre également la manière dont les effets du racisme environnemental sont aggravés par d'autres formes d'oppression pour déshumaniser et nuire davantage aux communautés déjà confrontées à des vulnérabilités préexistantes, telles que des inégalités sociales et économiques de longue date. Enfin, Waldron documente la longue histoire de lutte, de résistance et de mobilisation dans les communautés autochtones et noires pour lutter contre le racisme environnemental.
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"The Routledge Companion to Feminist Philosophy is an outstanding guide and reference source to the key topics, subjects, thinkers, and debates in feminist philosophy. Fifty-six chapters, written by an international team of contributors specifically for the Companion, are organized into five sections: (1) Engaging the Past; (2) Mind, Body, and World; (3) Knowledge, Language, and Science; (4) Intersections; (5) Ethics, Politics, and Aesthetics. The volume provides a mutually enriching representation of the several philosophical traditions that contribute to feminist philosophy. It also foregrounds issues of global concern and scope; shows how feminist theory meshes with rich theoretical approaches that start from transgender identities, race and ethnicity, sexuality, disabilities, and other axes of identity and oppression; and highlights the interdisciplinarity of feminist philosophy and the ways that it both critiques and contributes to the whole range of subfields within philosophy."--The publisher.
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L'anthropologue explique que le loup et le musulman sont deux grandes figures fantasmatiques apparaissant comme une menace pour la civilisation, régie par la domestication et la volonté de gouverner. En effet, selon lui, le crime écologique et le crime racial relèvent d'une illusion domesticatrice, dans la mesure où ni le climat ni les âmes ne peuvent être gouvernés.
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Based on the true stories of Indigenous women throughout the world, Deer Woman: An Anthology is an extension of the Deer Woman: A Vignette, comic book that itself is a powerful expression and weaves the stories of Deer Woman into a modern narrative of the struggles of Indigenous women in North America. This anthology features the work of more than a dozen Native women sharing stories of survival, empowerment, and healing. Edited by Elizabeth LaPensée and Weshoyot Alvitre and featuring the work of: Patty Stonefish, Allie Vasquez, Mia Casesa, Darcie Little Badger, Tara Ogaick, Kimberly Robertson, Barbara Kenmille, Maria Wolf Lopez, Tatum Bowie, Jackie Fawn, Rebecca Roanhorse, Carolyn Dunn, Nashoba Dunn-Anderson, and more, this anthology is an important addition to the current conversation about violence against women, especially Native women.-from publisher's website.
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"Des civilisations précolombiennes à l'American Way of Life, les A mériques ont constitué un espace propice aux mythes et aux utopies. Terres de migrations, parfois forcées, elles sont constituées de multiples lieux de rencontres, de conflits, d'échanges culturels. Aujourd'hui les phénomènes d'innovation technologique, identitaire ou politique témoignent du fait que les Amériques, du Nord au Sud, demeurent un terreau de créativité. La créativité repose sur la capacité des acteurs à imaginer un autre cadre que celui dans lequel ils sont immergés. Aussi cet ouvrage s'attarde-t-il sur les discours et les pratiques individuels ou collectifs, discrets ou médiatisés, improvisés ou programmés qui participent à la fabrique des espaces et des sociétés. La diversité des regards et des situations analysées se traduit par la multi disciplinarité de ces pages. Sociologues, anthropologues, historiens, juristes, géographes, spécialistes de la littérature, du cinéma, du théâtre ou de la musique proposent des analyses ancrées dans la réalité ; leurs points de vue sont autant d'illustrations des processus créatifs. Il ne s'agissait pas là de chercher une improbable exhaustivité, mais bien plutôt de tenter de mettre en lumière la façon dont la force créative des individus et des groupes jalonne l'histoire et le devenir des nations américaines. C'est donc un kaléidoscope qui est proposé aux lecteurs, une diversité d'approches qui les font voyager de l'Alaska au Brésil."--Page 4 de la couverture
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From a variety of methodological perspectives, contributors to Living on the Land explore the nature and scope of Indigenous women's knowledge, its rootedness in relationships, both human and spiritual, and its inseparability from land and landscape.
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« Dans la langue innue, amun signifie « rassemblement ». Sous la direction de Michel Jean, écrivain et journaliste innu, ce collectif brûlant d'actualité réunit des auteurs autochtones de divers horizons, de différentes nations et générations. Leurs nouvelles, variées, reflètent non seulement l'histoire et les traditions, mais aussi la réalité des Premières Nations au Québec et au Canada. Offrant à lire les points de vue d'artistes de renom, ce livre est le théâtre d'un rassemblement qui ne se fait que trop rarement. »--Quatrième de couverture.
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Des noms d'hommes sur les plaques à tous les coins de rues. Des loisirs qui profitent en priorité aux garçons. Des offres de transport insensibles aux spécificités de genre. Sans oublier la culture du harcèlement.La ville se décline surtout au masculin. Plusieurs études récentes le confirment. L'auteur décrit comment la cité renforce les inégalités entre les femmes et les hommes et en crée de nouvelles, et montre qu'il est possible de la rendre plus égalitaire.
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Du site de l'éd. : Ignorée, invisible, la question du genre reste cachée sous le développement. Et pourtant, comprendre le développement n'est pas possible sans une perspective de genre. Cet ouvrage, didactique, montre en quoi et comment le concept de genre permet de revisiter les études de développement. Le genre permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des diffé- rences et des inégalités. Il offre des outils pour une analyse critique du système capitaliste globalisé. Le genre, inscrit dans le féminisme, permet aux catégories dominées et marginalisées, en particulier les femmes mais pas seulement, de faire entendre leurs voix. Dans le contexte actuel de crise globale et d'accroissement des inégalités, il propose des pistes pour renouveler la pensée sur le développement, mais aussi pour agir autrement. Combinant diverses disciplines et thématiques, cet ouvrage montre que la portée heuristique du genre ne se limite pas aux domaines habituellement considérés comme féminins (l'éducation, la famille, le social, la santé de la reproduction, etc.) mais s'étend à tous les domaines (le politique, le droit, la sécurité, la diplomatie, l'économie, etc.).Ce livre met aussi en évidence la diversité et l'enrichissement mutuel des diverses traditions de recherche entre le monde francophone, anglophone et hispano- phone. Il s'adresse particulièrement aux personnes étudiantes, chercheures et enseignantes, militantes, chargées de programme dans des organisations de coopération et représentantes des pouvoirs publics au Nord et au Sud.
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"L'écologie, un luxe réservé aux pays riches? Rien de plus faux, explique Joan Martinez Alier, qui prouve à travers ce livre que justice sociale et préservation de l'environnement, loin de se concurrencer, vont de pair. À rebours de la croyance selon laquelle il faudrait avoir atteint un certain niveau de confort pour se " permettre " d'être écologiste, l'auteur montre qu'il s'agit souvent d'une question de vie ou de mort pour les plus démunis. Ainsi, tout comme il existe un écologisme de l'abondance (le tri sélectif ne peut s'inventer que dans des endroits où les poubelles débordent!), il existe partout dans le monde un écologisme des pauvres. Car non seulement les pauvres dépendent étroitement de leur environnement pour survivre, mais c'est aussi vers eux que sont transférées les activités les plus polluantes. Dans ce livre devenu un classique de l'écologie politique, Joan Martinez Alier s'interroge sur les calculs possibles pour déterminer un prix "écologiquement correct " intégrant les dégâts environnementaux et sociaux. Mais, bien au-delà, il insiste sur l'incommensurabilité des valeurs : quel prix donner à une vie humaine? Quel prix pour une terre " sacrée " détruite par une mine de cuivre. ou pour une communauté entière exposée à des déchets toxiques? Aujourd'hui, petit à petit, la notion de justice environnementale fait son chemin. L'idée de dette écologique également : ceux qui utilisent le moins de ressources ne seraient-ils pas les créanciers de ceux qui les gaspillent? Autrement dit, les riches n'auraient-ils pas une dette écologique envers les pauvres?" Présentation de l'éditeur.
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How are social inequalities experienced, reproduced and challenged in local, global and transnational spaces? What role does the control of space play in distribution of crucial resources and forms of capital (housing, education, pleasure, leisure, social relationships)? The case studies in Geographies of Privilege demonstrate how power operates and is activated within local, national, and global networks. Twine and Gardener have put together a collection that analyzes how the centrality of spaces (domestic, institutional, leisure, educational) are central to the production, maintenance and transformation of inequalities. The collected readings show how power--in the form of economic, social, symbolic, and cultural capital--is employed and experienced. The volume's contributors take the reader to diverse sites, including brothels, blues clubs, dance clubs, elite schools, detention centers, advocacy organizations, and public sidewalks in Canada, Italy, Spain, United Arab Emirates, Mozambique, South Africa, and the United States. Geographies of Privilege is the perfect teaching tool for courses on social problems, race, class and gender in Geography, Sociology and Anthropology.
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