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Résultats 12 ressources
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« Ce guide propose aux personnes intéressées une introduction aux conditions nécessaires à la réalisation de projets de recherche participative. Les personnes tentées par l’expérience de ce type de recherche pourront ainsi s’approprier les conditions essentielles pour s’assurer d’un processus efficace et surtout respectueux pour toutes et tous » (p. 1)
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Ce guide, publié en février 2022, s’adresse à tous les organismes communautaires francophones dans la Région du Grand Toronto. L'objectif ici est de trouver des solutions pour répondre à l’ampleur des problèmes psychosociaux et des limites liées à l’offre en santé et en services sociaux pour les personnes LGBTQI+ francophones noires immigrantes d'origine africaine et caribéenne vivant à Toronto. Ces populations, quand elles font partie de la diversité sexuelle et de genre, en plus d’être issues de minorités ethnoculturelles et de vivre en situation linguistique minoritaire, font face à une double, voire triple, stigmatisation. Pour permettre de lutter efficacement contre les problèmes de santé mentale que vivent ces personnes, FrancoQueer, en collaboration avec OCASI, a initié une enquête dont le but était de mettre sur pied un guide pratique dont les recommandations permettront de contribuer à l’amélioration des techniques d’intervention pour mieux satisfaire au bien-être en santé mentale des personnes noires francophones immigrantes appartenant à la diversité sexuelle et à la pluralité des genres. Les bénéficiaires de services ayant participé au projet s’identifient comme lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers, ou encore masisi (terme utilisé en Haïti pour désigner des personnes trans ou homosexuelles). Des membres du personnel d’organisations communautaires francophones du réseau d'OCASI ainsi que les membres du personnel de FrancoQueer ont également participé au projet.
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La deuxième enquête nationale portant sur l’homophobie, la biphobie et la transphobie dans les écoles au Canada, menée par des chercheur.euse.s de l’Université de Winnipeg et de l’Université du Manitoba en partenariat avec Egale Canada, offre aux preneur.euse.s de décisions au pays les preuves statistiques dont ils et elles ont besoin pour développer et mettre en œuvre des politiques spécifiques pour la communauté 2SLGBTQ. L’enquête se concentre sur les écoles intermédiaires et secondaires, spécifiquement les années 8 à 12. Elle suit la première enquête nationale lancée en 2008 et est un outil inestimable pour les éducateur.trice.s, les administrations scolaires, les élèves, les parents, les administrations gouvernementales et les universitaires.
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Les disparités entre les genres coûtent quelque 95 milliards de dollars US par an en moyenne à l’Afrique subsaharienne et ont culminé à 105 milliards de dollars de pertes en 2014 (soit 6 % du PIB régional), compromettant de ce fait les efforts du continent en faveur d’un développement humain et d’une croissance économique inclusifs, indique le Rapport. Le rapport du PNUD analyse les facteurs politiques, économiques et sociaux qui entravent la promotion de la femme en Afrique et propose des politiques et des mesures concrètes pour combler l’écart entre les genres. Il s’agit notamment de corriger la contradiction entre la législation et la pratique afin de passer d’une égalité des genres juridique à une égalité de fait, de rompre avec les normes sociales préjudiciables aux femmes et de transformer les cadres institutionnels discriminatoires, en vue de garantir la participation économique, sociale et politique des femmes. D’après le rapport, une augmentation de 1 % de l’indice d’inégalité de genre contribuerait à réduire l’indice de développement humain (IDH) d’un pays de 0,75 % [...]
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Plus du tiers (38,6%) des 2747 élèves du secondaire sondés dans le cadre de cette étude rapportent avoir été victimes d’au moins un acte de violence en milieu scolaire, parce qu’ils sont ou parce qu’on pense qu’ils sont lesbiennes, gais, ou bisexuel-les (LGB). Au collégial, 4,5% des répondant-es rapportent avoir vécu de la violence homophobe. Ces résultats de la recherche "Impact de l’homophobie et de la violence homophobe sur la persévérance et la réussite scolaires" (Line Chamberland, chercheure principale, UQAM) révèlent que la violence à caractère homophobe n’est pas uniquement le lot d’une minorité d’élèves LGB, mais bien d’une grande proportion d’élèves, sans égard à leur orientation sexuelle, à leur sexe, à leur langue d’origine, à leur lieu de naissance ou de scolarisation, ou encore à leur niveau scolaire. Cette recherche, menée en collaboration avec des chercheur-es des universités UQAM, Concordia et McGill, visait à dresser le portrait du climat scolaire des écoles secondaires et des établissements collégiaux du Québec, en lien avec l’homophobie, ainsi qu’à étudier les impacts de la violence homophobe sur le cheminement scolaire des jeunes de minorités sexuelles qui en sont ou en ont été victimes. Dans un premier temps, un questionnaire sur l’homophobie et l’homosexualité en milieu scolaire a été rempli par des élèves de niveau secondaire 2e cycle (n=2747) et de niveau collégial (n=1844). Des entrevues ont également été menées, individuellement ou en groupe, auprès de 73 jeunes de 14 à 24 ans s’identifiant comme lesbiennes, gais, bisexuel-le-s ou en questionnement (LGBQ), provenant de familles homoparentales (F) ou s’identifiant comme transsexuel-les (T). Les questions d’entrevue portaient sur leurs expériences scolaires et personnelles en lien avec leur orientation sexuelle (ou celle d’un parent) et/ou leur identité de genre.
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« La Trousse d’outils pour des pratiques inclusives a été créée pour aider les organisations et les particuliers à planifier et mettre sur pied des événements qui favorisent la participation et l’inclusion de tous les participants, peu importe leur âge, leur sexe, leur orientation sexuelle, leurs capacités, leur patrimoine ou leur culture. [...] Cette trousse est présentée sous forme d’étapes, du début jusqu’à la fin du processus d’organisation d’un événement. Nous avons inclus, pour chaque élément, des ressources en annexe qui vous guideront dans vos démarches. Nous espérons que l’information, les lignes directrices, les listes de ressources et les documents modèles inclus dans cette trousse d’outils vous aideront, ainsi que votre organisme, à réaliser des événements et des projets qui soient inclusifs, respectueux de la diversité et véritablement fructueux! » [Introduction partielle, page 4-5]
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« 20 ans plus tard, notre projet de recherche s’intéresse donc à la place des femmes réalisatrices à la télévision, ainsi qu’à l’impact des transformations de l’industrie sur leurs conditions de pratique38. La télévision québécoise est-elle encore un lieu de persistance des inégalités de sexes et des structures de pouvoir? Où sont donc ces femmes réalisatrices? Comment parviennent-elles au métier, que réalisent-elles, pour quels publics et dans quelles conditions? Et surtout, quels sont les murs visibles et invisibles qui semblent se dresser sur le parcours professionnel de ces battantes? La présente étude se veut un bilan critique de la place qu’elles occupent aujourd’hui au sein d’une profession qui fut longtemps une chasse gardée masculine, et tentera de débusquer la présence de mécanismes qui produisent et reproduisent les inégalités. En tout premier lieu, après avoir explicité la démarche de recherche, nous présenterons une compilation statistique et un portrait sociodémographique de la profession. La deuxième section renferme l’analyse de nos tables rondes organisées avec les réalisatrices. Nous avons développé la problématique en trois sous-thèmes : les murs invisibles dans l’accès et le cheminement, les obstacles concrets dans la pratique au quotidien, et finalement l’impact des transformations de la télévision sur les réalisatrices. Enfin, nous conclurons en rappelant les faits saillants de l’étude, ainsi qu’en émettant quelques recommandations. » (2012, 24)
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Gender diversity in the music industry is low, both in Canada and internationally. The lack of diversity may represent a competitive disadvantage, as diversity is known to promote innovation and broad thinking, which is precisely what the music industry needs as it undergoes rapid change. This study, performed by Women in Music Canada in collaboration with PwC, assesses the impact of gender diversity of leadership within the Canadian music industry and the impact on company performance. Performance was assessed using estimates of annual revenue and revenue per employee, as well as relevant revenue-generating activities for a selection of Canadian firms. The study focused on companies within the Canadian music landscape and assessed organizations belonging to several industry sectors, such as publishers and record labels, managers and agents, and performance venues. The findings reflect the current state of the Canadian music industry and are benchmarked against international research conclusions. Overall, the study finds three main conclusions: 1. Gender diversity of leadership within the industry is low, at 28.1%, with only 9% of women performing as the head of the company. 2. Diversity of leadership impacts performance – we find that for every 10% increase in diversity, there is a 17.9% increase in revenue per employee. 3. Diversity of leadership also impacts quality of artist roster for music companies – a 10% increase in diversity leads to a 27.5% increase in live performance sales for a company’s artist roster. Live performance makes up the majority of Canadian music industry revenue, and there is a correlation between other forms of music industry revenue (streaming, album sales, etc.) and live performance sales. The results of the study suggest that the industry, including associations and government funders, need to support diversity.