Votre recherche
Résultats 12 ressources
-
Rassemblant quarante-deux essais révolutionnaires, dont beaucoup sont déjà des classiques, The Lesbian and Gay Studies Reader fournit une introduction indispensable à l'état contemporain des études lesbiennes/gay, illustrant largement l'étendue, la portée, la diversité, l'attrait et puissance du travail actuellement réalisé dans le domaine. Présentant des essais d'éminents chercheurs tels que Judith Butler, John D'Emilio, Kobena Mercer, Adrienne Rich, Gayle Rubin et Eve Kosofsky Sedgwick, The Lesbian and Gay Studies Reader explore une multitude d'expériences sexuelles, ethniques, raciales et socio-économiques. . S'étendant sur des disciplines telles que l'histoire, la littérature, la théorie critique, les études culturelles, les études afro-américaines, les études ethniques, la sociologie, l'anthropologie, la psychologie, les classiques et la philosophie, cette anthologie retrace l'inscription des significations sexuelles dans toutes les formes d'expression culturelle. Représentant le meilleur et le plus important travail en langue anglaise dans le domaine, The Lesbian and Gay Studies Reader aborde des sujets tels que les rôles butch-fem, la construction culturelle du genre, le séparatisme lesbien, la théorie féministe, le sida, l'éducation sexuelle sans risque, le colonialisme, le S /M, Oscar Wilde, Gertrude Stein, les livres pour enfants, le nationalisme noir, les films populaires, Susan Sontag, le placard, l'homophobie, Freud, Sappho, les médias, les hijrasde l'Inde, Robert Mapplethorpe, et la politique de représentation. Il contient également un essai bibliographique détaillé qui fournira aux lecteurs un guide inestimable pour des lectures complémentaires. Contributeurs :Henry Abelove, Tomas Almaguer, Ana Maria Alonso, Michele Barale, Judith Butler, Sue-Ellen Case, Danae Clark, Douglas sertissage, Teresa de Lauretis, John D'Emilio, Jonathan Dollimore, Lee Edelman, Marilyn Frye, Charlotte Furth, Marjorie Garber , Stuart Hall, David Halperin, Phillip Brian Harper, Gloria T. Hull, Maria Teresa Koreck, Audre Lorde, Biddy Martin, Deborah E. McDowell, Kobena Mercer, Richard Meyer, DA Miller, Serena Nanda, Esther Newton, Cindy Patton, Adrienne Rich, Gayle Rubin, Joan W. Scott, Daniel L. Selden, Eve Kosofsky Sedgwick, Barbara Smith, Catharine R. Stimpson, Sasha Torres, Martha Vicinus, Simon Watney, Harriet Whitehead, John J. Winkler, Monique Wittig et Yvonne Yarbro -Bejarano
-
Commencée fin 1987, « L’histoire des femmes en Occident » vient de s’achever. Ce travail collectif international d’une grande ampleur - 5 volumes, 3 000 pages écrites par 72 auteurs - constitue à ce jour l’effort le plus achevé pour affirmer la légitimité d’un champ de recherche : l’approche sexuée de l’histoire de nos sociétés. Publiée en 9 langues, cette entreprise a suscité aussitôt un immense intérêt, signe incontestable d’une demande sociale forte. Mais cette approche historique pose beaucoup de questions : sur la pertinence de la chronologie classique, sur la notion d’Occident et son étroitesse, sur la validité des sources, sur la fonction des images, sur la difficulté à saisir autre chose qu’une représentation construite majoritairement par les hommes, sur le consentement des femmes à leur rôle, sur la notion de pouvoirs, sur celle de progrès... Prolongement critique de « L’histoire des femmes en Occident », le colloque « Femmes et Histoire » est la manifestation d’une réflexion ouverte et actuelle qui ne demande qu’à se poursuivre.
-
Lucie Godbout, ex-Folle alliée, rappelle ici dix ans de théâtre, de cabaret, de shows tous plus drôles les uns que les autres… Un livre aussi vivant que leurs spectacles, des personnages qui interviennent dans le récit et des extraits de leur dernier show, C’est parti mon sushi!
-
Après un chapitre important sur les associations qui ont précédé la fondation de l'AFEAS, l'ouvrage se présente comme un essai d'interprétation critique, avec des éléments d'ordre socio-historique, des activités et de l'influence de l'organisme.
-
Plusieurs essais, rédigés à partir de 1969, qui abordent les sujets des représentations féminines dans l'art, entre la fin du XVIIIe siècle et le XXe siècle, l'érotisme et les images du féminin dans l'art du XIXe siècle et la question pourquoi n'y a-t-il pas eu de grands artistes femmes. L'auteur identifie l'idéologie dominante sur laquelle repose la place donnée aux femmes.
-
La question de l'avortement, réexaminée par des chercheures féministes. La première partie s'attaque aux pratiques contraceptives des femmes de la Nouvelle-France; on y aborde également un sujet tabou : l'avortement répété. Dans la deuxième partie de l'ouvrage, les auteures analysent la situation qui prévaut dans les pays de l'ex-bloc soviétique et montrent comment l'avortement peut servir d'arme politique contre les femmes. Enfin, la troisième partie porte sur l'idéologie autant des mouvements "pro-vie" que de ceux qui militent en faveur du droit à l'avortement.
-
Nous vivons à l'ère postmoderniste, poststructuraliste (et, diraient certain.e.s, postféministe), à une époque où le terme lesbienne pose problème, même lorsqu'il est utilisé de manière non péjorative par une lesbienne autoproclamée. Nous ne pouvons plus parler en tant qu'« individus », semble-t-il ; le faire est d’une naïveté et/ou d’une simplicité impardonnable. Nous ne pouvons parler qu'en tant que « sujets » romancés, nos identités individuelles n'existant que comme la création de textes (de quelqu'un) ou comme le résultat d'une signification. En cent ans, les sexologues allemand.e.s ont « apparu » les lesbiennes pour nous pathologiser et les poststructuralistes français.e.s nous ont « fait disparaître » pour déconstruire les catégories de sexe et de genre et « interroger » « le » sujet. Certains universitaires suggèrent que le féminisme et le postmodernisme ont de nombreux points communs. Les théoricien.nes du postmodernisme des deux côtés de l’Atlantique affirment de la même manière que leur mouvement partage un agenda politique avec le féminisme, dans la mesure où déstabiliser les relations narratives entre dominant.e et subordonné.e, contenant et contenu, c’est aussi déstabiliser les relations sociales et culturelles de domination et de confinement en dans lequel le masculin conventionnel subsume et enveloppe le féminin conventionnel. Dans le jargon actuel, le postmodemisme et le féminisme ont « problématisé les relations de genre », remettant en question le « caractère naturel » des relations de genre et considérant la relation entre les sexes comme le résultat de forces sociales, de langage et/ou de pouvoir (Giroux, 28). ). Ni « l'homme » ni la « femme » ne sont un objet ontologiquement stable, une catégorie invariable ; les deux sont construits dans l’histoire (Fuss, 3). Nous ne contesterons pas l’idée que le terme Lesbienne, pendant la brève période où il a été utilisé, a souvent été un terme d’opprobre et non d’approbation – qu’il a été utilisé linguistiquement pour signifier la déviance et même la monstruosité. Nous ne souhaitons pas non plus tomber dans le genre d’essentialisme qui supposerait que toutes les lesbiennes sont « simplement » des lesbiennes. Nous sommes membres de différentes races, classes, groupes ethniques ; collectivement, les lesbiennes souffrent de nombreuses formes d’oppression. En revanche, la philosophie postmoderne, du moins dans les formes qu'elle a prises au sein des instances du pouvoir (pédagogie académique, théorie esthétique et critique) nous semble menacer d'effacer le réel (ou, comme diraient les postmodernistes, « » matériel ») Lesbiennes. Si l’identité est construite par des textes, peut-être n’existe-t-il pas de personne (« objet ») comme lesbienne, aucune caractéristique (non construite) que partagent les lesbiennes. Si les textes et l'identité individuelle peuvent être déconstruits, peut-être que n'importe qui, même non-lesbienne, pourra « lire comme une lesbienne », comme certains l'ont suggéré. Mais s’il n’y a pas d’identité lesbienne en tant que telle, alors l’affirmation selon laquelle on « lit en tant que lesbienne » est un non-sens. Le discours postmoderniste cherche à déplacer les notions humanistes libérales du soi, du « sujet bourgeois » (H. Foster, 77, cité dans Waugh, 8). Mais comme le note Waugh (8-9), le moi unifié postulé par l’humanisme libéral n’était/n’est pas un moi féminin, et encore moins un moi lesbien. La subjectivité, historiquement construite et exprimée à travers l'équation phénoménologique soi/autre, repose nécessairement sur l'« altérité » féminine de l'« individuité » masculine. Le centre subjectif des discours socialement dominants (du « je » philosophique et rationnel de Descartes au phallique/symbolique psychanalytique de Lacan) en termes de pouvoir, d'action et d'autonomie a été un sujet « universel » qui a établi son identité à travers la marginalisation ou l'exclusion invisible de ce qu'elle a également défini comme la « féminité » (qu'il s'agisse du non-rationnel, du corps, des émotions ou du pré-symbolique). Le « féminin » devient ainsi ce qui ne peut s'exprimer parce qu'il existe en dehors du domaine de la signification symbolique. Constitué à travers un regard masculin et donc doté du mystère de celui dont le statut objectif est perçu comme absolu et définitif. Un . . . devient une femme... Dans la relation dialectique entre l'humanisme traditionnel et l'antihumanisme postmoderne apparu dans les années 1960, les femmes continuent d'être déplacées. Comment peuvent-ils aspirer, rejeter ou synthétiser un nouveau mode d’être à partir d’une thèse qui n’a jamais contenu ou exprimé ce qu’ils ont ressenti comme étant leur expérience historique ?