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This "hilarious and honest" bestselling memoir from a rising comedy star tackles issues of gender, sexuality, feminism, and the Catholic childhood that prepared her for a career as an outspoken lesbian comedian (Abby Wambach).Cameron Esposito wanted to be a priest and ended up a stand-up comic. Now she would like to tell the whole queer as hell story. Her story. Not the sidebar to a straight person's rebirth-she doesn't give a makeover or plan a wedding or get a couple back together. This isn't a queer tragedy. She doesn't die at the end of this book, having finally decided to kiss the girl. It's the sexy, honest, bumpy, and triumphant dyke's tale her younger, wasn't-allowed-to-watch-Ellen self needed to read. Because there was a long time when she thought she wouldn't make it. Not as a comic, but as a human. SAVE YOURSELF is full of funny and insightful recollections about everything from coming out (at a Catholic college where sexual orientation wasn't in the nondiscrimination policy) to how joining the circus can help you become a better comic (so much nudity) to accepting yourself for who you are-even if you're, say, a bowl cut-sporting, bespectacled, gender-nonconforming child with an eye patch (which Cameron was). Packed with heart, humor, and cringeworthy stories anyone who has gone through puberty, fallen in love, started a career, or had period sex in Rome can relate to, Cameron's memoir is for that timid, fenced-in kid in all of us-and the fearless stand-up yearning to break free.
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Tournage de film porno, «Ginette se meurt d’ennui». Prostituée armée dans les toilettes d’une chambre de motel. Miroirs léchés. Vaginoplastie juste au bon moment «pour se cacher ailleurs qu’au cimetière ou en prison». Viol d’un adolescent. Party BDSM. Manucure. Drogue mortelle. «Personne ne peut abuser d’elle, c’est déjà fait.» Abîmées et vengeresses, les «fées mal tournées» rendent les coups. Dans la rue, au bar, à l’hôpital, à la shop de tatouage, elles rassemblent leurs voix discordantes pour devenir inévitables, pour déranger l’ordre qui les gruge. «Nous docteurs, sorcières et assassines, nous voulons répandre la conscience / comme une malaria fiévreuse et addictive.» Au cœur de Danseuses-mamelouk, Josée Yvon réunit sa milice : trois textes, masses composites de vers et de bouts de récits, cris de guerre, dédales de sens, affection féroce, «une grosse étreinte dans page». «Car l’abus est notre seul espoir de prospérité et de jouissance.»
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During her difficult childhood, Esther Newton recalls that she “became an anti-girl, a girl refusenik, caught between genders,” and that her “child body was a strong and capable instrument stuffed into the word ‘girl.’” Later, in early adulthood, as she was on her way to becoming a trailblazing figure in gay and lesbian studies, she “had already chosen higher education over the strongest passion in my life, my love for women, because the two seemed incompatible.” In My Butch Career Newton tells the compelling, disarming, and at times sexy story of her struggle to write, teach, and find love, all while coming to terms with her identity during a particularly intense time of homophobic persecution in the twentieth century. Newton recounts a series of traumas and conflicts, from being molested as a child to her failed attempts to live a “normal,” straight life in high school and college. She discusses being denied tenure at Queens College—despite having written the foundational Mother Camp—and nearly again so at SUNY Purchase. With humor and grace, she describes the influence her father Saul's strong masculinity had on her, her introduction to middle-class gay life, and her love affairs—including one with a well-known abstract painter and another with a French academic she met on a spur-of-the-moment trip to Mexico and with whom she traveled throughout France and Switzerland. By age forty, where Newton's narrative ends, she began to achieve personal and scholarly stability in the company of the first politicized generation of out lesbian and gay scholars with whom she helped create gender and sexuality studies. Affecting and immediate, My Butch Career is a story of a gender outlaw in the making, an invaluable account of a beloved and influential figure in LGBT history, and a powerful reminder of just how recently it has been possible to be an openly queer academic.
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Comment les enseignants gays et lesbiens négocient-ils leurs identités professionnelles et sexuelles au travail, alors que ces identités sont construites comme s’excluant mutuellement, voire comme s’opposant mutuellement ? À l'aide d'entretiens et d'autres documents ethnographiques du Texas et de Californie, School's Outexplore comment les enseignants luttent pour créer une personnalité de classe qui équilibre qui ils sont et ce que l'on attend d'eux dans un climat d'homophobie omniprésente. L'examen par Catherine Connell de la tension entre la rhétorique de la fierté gay et l'éthique professionnelle de la discrétion relie et considère de manière perspicace des facteurs compliquants, depuis la loi et la politique locales jusqu'au privilège de genre. Elle décrit également comment les discours racialisés sur l’homophobie contrecarrent les contestations des injustices sexuelles dans les écoles. Écrit avec une verve ethnographique, School's Out est une lecture essentielle pour les spécialistes et les étudiants des études queer, des études de genre et des politiques éducatives.
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« Les Chroniques Mauves » racontent les histoires de vie et les aventures parallèles de lesbiennes de plusieurs générations sur une soixantaine d'années. Cela commence en 1950, à la naissance de Christiane, « Chris », et ça se termine au moment du défilé de la Marche des Fiertés à Paris en 2011. Pendant tout ce temps, les personnages évoluent, apprennent à vivre, vieillissent, dévoilent leurs paradoxes.. Les personnages se croisent, parfois sans se connaître. Les différentes générations ne se comprennent pas forcément. Les illustratrices se sont vues confié un ou plusieurs épisodes. La consigne était de suivre le scénario, bien sûr, mais de dessiner les personnages « chacune à sa manière ». Ce qui fait qu'un même personnage n'est pas interprété de la même façon d'un épisode à l'autre, tout en restant identifiable. On peut dire que « Chris » est le personnage principal de cette série. Elle apparaît quasiment dans tous les épisodes. Elle sert de fil rouge, de conductrice. On la voit évoluer et vieillir de sa naissance jusqu'à ses 61 printemps. Autour d'elle, cinq ou six autres personnages récurrents l'accompagnent : Fanny, les petit(e)s jeunes du Crew des Bordelais, Charlotte, Sabine, Colette...
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Le genre est un organisateur central de la mondialisation néolibérale actuelle. Qu'il s'agisse de comprendre la division internationale du travail, les mobilités et les migrations, les guerres ou encore la transnationalisation des mouvements sociaux, le genre est, avec les rapports de classe et de race, une clé d'analyse indispensable. En effet, les femmes constituent l’une des principales sources de profit pour le capitalisme global et, simultanément, l’un des groupes sociaux les plus actifs dans la conception et la mise en œuvre d’alternatives à cette mondialisation. En réunissant des spécialistes internationaux sur des thématiques rarement abordées, comme le rôle des femmes du Sud et leurs mouvements, la militarisation ouverte et les guerres « de basse intensité », ou encore le travail non rémunéré des femmes, cet ouvrage renouvelle fondamentalement la critique des conséquences économiques, sociales, politiques, culturelles et idéologiques de la mondialisation.
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J'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n'ont pas envie d'être protecteurs, ceux qui voudraient l'être mais ne savent pas s'y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés. Parce que l'idéal de la femme blanche séduisante qu'on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu'il n'existe pas. V.D.
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Extrait de l'introduction : "Depuis quelques années, la question des relations entre les hommes et les femmes dans la société est revenue sur le devant de la scène. Plutôt tombée en désuétude dans les années 1980, elle est redevenue une question socialement vive, c'est-à-dire donnant lieu à un vif débat, dans le grand public comme dans le champ scientifique. Dès qu'on l'aborde, elle laisse bien peu de personnes indifférentes."
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C'est dans les années 1970 que des anthropologues féministes américaines, réfléchissant aux rapports de pouvoir entre hommes et femmes, ont intronisé le mot " genre " : elles faisaient ainsi référence au rôle social des uns et des autres, par opposition au sexe biologique, pour montrer que la place des femmes et des hommes dans la société est avant tout le produit d'une culture. Simone de Beauvoir l'avait déjà dit avec d'autres mots : " On ne naît pas femme, on le devient. " Au moment même où la hiérarchie traditionnelle des sexes était remise en cause, des chercheuses et des chercheurs en sciences sociales reprirent le concept et sapèrent ainsi l'idée que la domination masculine était " naturelle ". Depuis, le principe de l'égalité entre les droits de l'homme et les droits de la femme a fait son chemin. Mais le principe est-il devenu réalité ? Les historien(ne)s, sociologues, politologues que réunit ce livre font un bilan : quand les femmes s'en mêlent, qu'il s'agisse de la vie publique ou de la vie privée, les inégalités demeurent, ou se transforment, comme si un pas en avant sur la voie de l'égalité déclenchait deux pas en arrière. En politique, parité ne signifie toujours pas égalité. Dans le monde du travail, les femmes sont plus frappées par le chômage, alors qu'elles sont plus nombreuses à l'Université. Pourquoi tant de femmes qui veulent accéder à des postes de responsabilité échouent-elles à traverser le plafond de verre ? Et pourquoi du sexisme ordinaire au viol, les violences à l'encontre des femmes sont-elles si fréquentes ?
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À la House of Shades, Matt, un philosophe de bar, tente de donner un sens aux vies disparates qui se croisent ici : de Judy qui réserve elle-même et ses plus beaux atouts pour un amant du samedi soir, de Steve le professeur de gym qui redoute une chance. rencontre avec une élève dans cet environnement crépusculaire, et avec Matt elle-même, qui a besoin de ces échanges indirects malgré la sécurité de sa relation avec Rae et son sentiment que ce sanctuaire lesbien est aussi une prison, renforçant la culpabilité et l'éloignement des rues de la ville au-delà. Ailleurs, il y a des femmes comme Marie, prisonnière d'un mariage non désiré et incapable d'admettre sa sexualité, et Cathy, pour qui découvrir qu'elle n'est pas « la seule au monde » est une affirmation de son existence. Avec sa structure et son style innovants, reflétant parfaitement les voix et les expériences des femmes contraintes par la société à vivre en marge, The Microcosm reste aussi puissant aujourd'hui que lors de sa première publication en 1966.