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Cela fait soixante-six ans que le Maroc connaît de nombreuses réformes de son système d’enseignement supérieur. Les femmes ont été au cœur de cette préoccupation afin d’atteindre la parité. Malgré le progrès positif du taux de féminisation, les femmes sont confrontées à plusieurs entraves à l’université. Cet article vise à discuter des résultats de l’étude sur l’état des lieux de la représentation féminine, notamment les étudiantes et les enseignantes-chercheuses dans les établissements d’enseignement supérieur au Maroc. Quels sont les gains dont bénéficient les femmes et les obstacles auxquels elles sont confrontées à l’université marocaine ? Dans quelles circonstances universitaire ces femmes étudient-elles et travaillent-elles ? Pour répondre à ces questions, les statistiques relatives aux disciplines, aux diplômes et aux niveaux d’études des étudiantes, ainsi que les données portant sur les domaines de spécialité, les grades et les postes de décision des enseignantes-chercheuses ont été examinées. En outre, ces données ont été analysées en tenant compte du statut et de la qualité du système d’enseignement supérieur et de plusieurs questions socioculturelles affectant les femmes. Les résultats montrent que la présence et la participation des femmes sont affaiblies dans divers aspects de leur parcours à l’université. Les facteurs infrastructurels, institutionnels, économiques et socioculturels constituent de nombreux obstacles à surmonter dans le cadre des orientations du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
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Work-family border theory casts individuals as protagonists who are enactive rather than reactive in shaping borders between work and personal life domains. To what extent is this the case in strongly patriarchal contexts that constrain women’s personal agency? This qualitative study conducted with 32 female lawyers, magistrates and justices in Nigeria shows how participants engage in new border management tactics in response to context-specific institutional and social factors. Faced with public harassment and physical assault in a country where violence against women is normalised, female legal professionals restructure family borders to extend no further than their homes and retain police attachés as border-keepers. When their families are reconfigured via nonconsensual polygamous marriages, women’s work borders are strengthened by co-wives performing domestic labour and family borders are strengthened by co-wives’ assistance with job tasks, thereby reducing participants’ work-family conflict. Rather than strategically enacting work-life borders within known situational constraints, Nigerian female legal professionals react to involuntary events that limit their agency to negotiate desired work and personal lives. © 2021 Informa UK Limited, trading as Taylor & Francis Group.
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Cet article cerne les difficultés, les défis et les stratégies mises en œuvre par les femmes soignantes à Lomé (Togo) dans la conciliation travail-famille. Les données qualitatives ont été collectées auprès de femmes soignantes dans deux formations sanitaires publiques, de leur conjoint et de leurs collègues hommes. Les résultats montrent que les normes et les pratiques culturelles ont confiné les hommes et les femmes dans leurs rôles respectifs selon la division sexuelle du travail. Ainsi, exercer des tâches domestiques est considéré comme un devoir pour les femmes, mais une transgression des normes sociales pour les hommes. Les exigences et les conditions de la profession médicale et l’insuffisance de personnels de santé rendent difficile la conciliation travail-famille pour les femmes. Pour concilier leur vie familiale et professionnelle, les femmes soignantes mettent en œuvre plusieurs stratégies d’adaptation : recours à l’aide parentale, emploi de domestiques et de répétiteurs scolaires, acquisition d’appareils électroménagers.
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La plupart des études sur le changement climatique ont tendance à minimiser la nature sexuée de la vulnérabilité. Au mieux, le genre est abordé en termes de binarité homme-femme, considérés comme des forces opposées plutôt que dans des relations variables d'interdépendance. Une telle construction peut aboutir à l'adoption de politiques et d'interventions culturellement inadaptées et aveugles au genre. En Égypte, pays très vulnérable au changement climatique, l'analyse sexuée de la vulnérabilité est presque inexistante. Cet article aborde cette importante lacune de la recherche en posant la question et en s'appuyant sur un contexte égyptien rural : « Comment les aspects relationnels sexués des moyens de subsistance des hommes et des femmes au sein du ménage et de la communauté influencent-ils la vulnérabilité au changement climatique ? ». Pour répondre à cette question, je m'appuie sur une analyse sexuée des relations sociales, encadrée par une compréhension des moyens de subsistance durables. Au cours de 16 mois de travail sur le terrain, j'ai utilisé plusieurs méthodes ethnographiques pour collecter des données dans deux villages à faible revenu culturellement et ethniquement divers en Égypte. Mon principal argument est que les expériences du changement climatique sont étroitement liées au genre et aux relations sociales plus larges au sein du ménage et de la communauté. Ces facteurs sont façonnés par des idéologies et des cultures locales genrées qui sont ancrées dans les relations conjugales, la parenté et la relation à l’environnement, comparées entre les deux villages. Dans cet article, je soutiens avec force que la vulnérabilité au changement climatique est fortement genrée et que, par conséquent, l’analyse de genre devrait être au cœur des discours, des politiques et des interventions sur le changement climatique.
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Contemporary large-scale land transactions (LSLTs), also called land grabs, are historically unprecedented in their scale and pace. They have provoked robust scholarly debates, yet studies of their gender-differentiated impacts remain more rare, particularly when it comes to how changes in control over land and resources affect women's labor, and thereby their livelihoods and well-being. Our comparative study of four LSLTs in western Ethiopia finds that the transactions led to substantial land use change, including relocation and decrease in size of smallholder parcels, loss of communally-held grazing lands, and loss of forests. These changes had far-reaching impacts on household labor allocation, the gendered division of labor, and household wellbeing. But their effects on women are both more adverse and more severe, expressed in terms of increased wage labor to make up for lost land and livestock, more time spent gathering firewood and water from increasingly distant locations, and an increased intensity of household responsibilities where male members underwent wage labor migration. These burdens led to negative psychological, corporal, and material effects on women living in and near transacted areas compared to their situation prior to transactions. This article both responds to the deficit in studies on the impacts of LSLTs on gendered livelihoods, labor relations, and wellbeing outcomes, and lays the groundwork for future research. © 2019, © 2019 Informa UK Limited, trading as Taylor & Francis Group.
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Using a post-structural lens, I make arguments against homogenising people’s conditions and circumstances. In particular, I acknowledge that the post-1994 reform agenda intended to streamline the previously fragmented and segregated higher education landscape under the apartheid regime. Black women, who are the main target of this article suffered triple marginalisation ‒ race, social class and sexism. The aim of the article is to show the tensions that exist within the White Paper: A Programme for the Transformation of Higher Education (DoE 1997). The said tensions have stifled the attainment of gender equity and equality; effectively widening the gender fissures in post-1994 South African higher education. I argue that we should not take for granted phrases such as “equal opportunities” and “equal access” in policies. Instead, we should seek their meaning and achievement inter alia in earnest for the targeted group.Therefore, I postulate that gender and gendering is complex and very fragmented. For this reason, formulating transformation interventions on the premise of equality for all does not necessarily guarantee gender equality or gender equity. With this in mind, a “one-size fits all” approach to redressing gender equality is implausible and does not suffice in addressing salient gender injustices. I propose a multifaceted approach, which encompasses a realistic and holistic outlookon the divergent needs of black women in particular and women in general as a possible solution to the current challenges.
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Women's leadership significantly contributes to building high-performing organizations. However, challenges with balancing work and family responsibilities are inhibiting them from exerting their fullest potential towards this end. This study aims at investigating the challenges women leaders in Addis Ababa face in balancing the demands of their organizations with that of their families. A sample of eight women leaders of positions from large and middle scale organizations were taken using a purposive sampling technique. In-depth interviews were used to gather information for the study, and a phenomenological qualitative study was applied to analyze the data. The study identified some organizational, societal, and individual factors that challenge women leaders in balancing their work and family responsibilities. Work overload, cultural and social norms, family responsibilities, and upbringing related behaviors of the interviewees themselves were among the major challenges in maintaining their work-family balance. This study contributes insights into work-family balance theory and practice, by presenting women leaders' voices about their work-life challenges as expressed in their own words, from their own testimonies. It indicates that much needs to be done on the part of organizations, society, family, and women themselves for women leaders to have the desired level of work-family balance.
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Cadre de la recherche : Le Togo, pays à forte tradition commerciale, présente un taux élevé d’activité des femmes. Celles-ci sont encouragées à entreprendre et disposent librement de leurs revenus. Parallèlement, elles ont la charge quasi intégrale du travail domestique. Si la plupart d’entre elles sont cantonnées aux activités informelles, certaines cheffes d’entreprise ont réussi à se faire une place dans la capitale dans des secteurs émergents de l’économie formelle. L’enquête porte sur ces archétypes de l’émancipation féminine par le travail, qui ont fait des études supérieures et qui sont dans des associations qui promeuvent l’entrepreneuriat des femmes et leur empowerment. Objectifs : Cet article explore la manière dont elles adhèrent à la division sexuelle du travail (DST) traditionnelle. Il questionne les ressources dont elles disposent pour gérer leur quotidien entre contraintes familiales et obligations professionnelles dans le but de discuter les reconfigurations dans les rôles genrés. Méthodologie : Pour ce faire, la réflexion s’appuie sur des terrains ethnographiques réalisés à Lomé au cours des cinq dernières années. Une micro-analyse des rapports de genre est privilégiée dans le souci d’appréhender les itinéraires de réussite des entrepreneures dans une approche relationnelle. Le matériel empirique se compose d’entretiens, d’observations en entreprises et en dehors de celles-ci, de discussions informelles et d’un questionnaire sur la répartition des dépenses et des tâches au quotidien. Résultats : Les résultats indiquent que la conciliation travail professionnel-travail domestique est considérée comme un devoir de femme mariée. La principale ressource dont disposent ces femmes pour s’organiser est le transfert des charges domestiques sur d’autres femmes autant au domicile que dans l’entreprise. Conclusions : L’adhésion à la DST est déterminée par la place occupée par le mariage dans la réussite et par des enjeux de reconnaissance sociale associés au rôle reproducteur des femmes. Les cheffes d’entreprise de Lomé ne pourraient pas être les superwomen qu’elles essayent d’être sans le recours à d’autres femmes. Contribution : L’accès des femmes à des postes à fortes responsabilités ne modifie pas complètement les rôles de genre si l’on se penche spécifiquement sur la division sexuelle du travail. La reconfiguration des rapports de genre est partiellement dépendante de l’empowerment économique des femmes. Toutefois, la négociation sociale du statut de cheffe d’entreprise se fait dans la transgression des normes de genre mais surtout dans la perpétuation d’un ordre inégalitaire de genre qui accompagne paradoxalement les changements. Cet article nous invite à reconsidérer l’empowerment comme un processus socio-politique à la fois individuel et collectif.
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Dans la société sud-africaine, de nombreuses femmes ont surmonté les notions traditionnelles de genre en devenant les principaux soutiens de famille au foyer et en fournissant un soutien financier de base à leur famille. D'un point de vue phénoménologique, cet article met en contexte les expériences individuelles vécues par les femmes chefs de famille sud-africaines, en utilisant des données collectées auprès de dix femmes chefs de famille des provinces du Mpumalanga et du Gauteng respectivement à l'aide d'entretiens semi-structurés approfondis. En tenant compte de leurs expériences intersectionnelles en matière de genre, de race, ainsi que des pressions sociétales culturelles, traditionnelles et patriarcales, l'étude représente des voix qui ont longtemps été réduites au silence et marginalisées, afin de comprendre comment ces femmes donnent un sens à leur rôle de soutien de famille et négocient leur rôle de soutien de famille. Les résultats de cette étude mettent en lumière les divisions et les discriminations perpétuelles et archaïques liées au genre au sein de la société, qui continuent de se cacher derrière des constructions de réforme prônant l'égalité entre les sexes
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En Afrique de l’Ouest, le taux d’activité des femmes est élevé. Souvent cantonnées dans le secteur informel, elles contribuent pourtant de façon importante aux revenus du ménage. Toutefois, les rôles socialement prescrits imposent aux femmes la quasi-intégralité des tâches domestiques et des soins aux enfants. Cet article étudie la manière dont les femmes actives à Cotonou, au Bénin, gèrent leur quotidien entre contraintes familiales et obligations professionnelles. L’analyse montre que la conciliation incombe à toutes les femmes, quel que soit leur milieu socioéconomique. La différence se joue plutôt dans les ressources sociales et financières dont elles disposent pour pallier le fardeau de la double journée.
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This qualitative multiple case study explored the sources of emotional stress experienced by 12 female Zimbabwean primary heads leading in socio-economic disadvantaged schools in Masvingo District and their attempts to alleviate the challenges that the children from these disadvantaged contexts presented them with. Data was generated through individual semi-structured interviews, and observations and the data was analysed thematically to elicit the sources of their emotional labour that emanated from stress-related cultural and contextual factors. The study revealed that despite the school heads experiencing anxiety, pain, sorrow, sympathy, frustration, sadness, and concern they were happy about their appointments to leadership positions. The sources of their emotional stress were related to the plight of children; stereotypical gender expectations; lack of parental cooperation; and unrealistic professional and social expectations. The study suggests wellness recesses; the establishment of social networks through which heads could share their experiences; and professional development programmes on stress management as possible interventions that could help the heads deal with these stressful circumstances. © 2015, © The Author(s) 2015.
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Since 2001 when Lesotho embraced the neoliberal African Growth and Opportunities Act that offers preferential access to the US market, its garment industry has expanded dramatically to become the nation’s leading employer. Elsewhere, large-scale employment of women in low-paid factory jobs has entailed spatial restructuring of gender and age relations. Lesotho is a distinctive context, with socio-spatial relations historically adjusted to male labour migration, high levels of contemporary male unemployment and alarming AIDS prevalence. Based on semi-structured interviews with 40 female factoryworkers and 37 dependents, this article applies a relational timespace analysis to explore how financial and spatio-temporal aspects of factory employment articulate to alter women’s relationships with those for whom they have culturally determined responsibilities: their children, those suffering from ill health and their (generally rural) home communities. The analysis highlights that such employment is not merely adding to women’s responsibilities, but transforming how they are able to undertake social reproduction, as practical, social and emotional roles are converted to largely financial obligations. © 2014 Taylor & Francis.
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L'étude porte sur la question de la scolarisation des femmes et de l'éducation scolaire des filles et sur certains aspects socioculturels relevant des pratiques sociales qui entraveraient profondément la réussite scolaire des filles et excluraient les femmes du système éducatif formel. Sur le plan méthodologique, trois techniques d'investigation ont été utilisées: une étude documentaire, un questionnaire et des guides d'entrevues ont été soumis aux femmes et à des personnes ressources. Les résultats obtenus révèlent ce qui suit: 1. La division sociale du travail entre les hommes et les femmes, qui attribue aux femmes les travaux domestiques, les soins aux enfants, les élever, initier les filles aux valeurs traditionnelles, etc. n'est établie que sur les principes de la nature et de l'apparence physique de celles-ci. Étant donné qu'initialement, les femmes sont considérées comme le sexe ayant les aptitudes à pouvoir assumer facilement ces types de responsabilités. 2. Le système de la dot et les procédures du mariage selon le milieu, qui ont pour fondement la politique du système patriarcal, apparaissent comme une dette, un crédit à rembourser par le biais des divers services que les femmes rendent à leur mari et aux familles. En tel cas, pour s'accommoder aux normes sociales, pour se faire apprécier, les femmes adoptent certains comportements qui souvent les empêchent de jouir pleinement de leurs droits. 3. Le complexe d'infériorité par rapport aux hommes que les femmes intériorisent et transmettent aux filles, favorise généralement l'adoption d'une attitude de soumission totale, sinon d'esclavage, par celles-ci à l'égard de leur mari et des hommes en général. Ainsi, par peur d'être mal vu par la société, d'être jugées par leurs pairs, les femmes en viennent à accepter sans condition leur situation de dominées, d'exploitées et d'exclues du système scolaire. Pour y remédier, nous avons proposé des stratégies d'action axées sur la sensibilisation auprès des femmes par rapport à leurs droits fondamentaux, l'éducation des enfants sur une base équitable et l'application de programmes d'actions à l'endroit des différents acteurs et de la population. La prise en compte et la réalisation de ces approches de solution pourraient contribuer à améliorer les conditions pénibles de la surcharge du travail des femmes, à remédier aux conditions scolaires difficiles des filles, favorisant ainsi leur maintien aux études de même que leur réussite. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Patriarcat, Division sexuelle du travail, Rapports sociaux de sexes, Domination, Genre.
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Dans le secteur des services, des milliers de femmes connaissent des formes d’exploitation salariale diffuses, peu visibles, socialement tolérées. Cet article propose de mettre en lumière un mode de gestion de la main-d’œuvre non qualifiée qui, sous couvert de flexibilité et de compression maximale des coûts, utilise les femmes les plus vulnérables sur le marché du travail – en particulier les femmes immigrées – comme variable d’ajustement. À partir d’une enquête de terrain menée auprès d’une population de femmes de chambre, l’article s’attachera à mettre au jour une face cachée des emplois précaires. Des emplois souvent à durée indéterminée qui ne protègent pas des conditions de travail pénibles, des temps de travail à rallonge, des salaires au rabais et des pratiques patronales frauduleuses.
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Comme caractéristique du développement capitaliste, la migration économique a toujours entraîné le travail sexuel. À l’heure de la mondialisation, cela signifie pour beaucoup de femmes, qui émigrent du village à la grande ville dans leur propre pays ou du pays natal à l’étranger, un choix imposé par les circonstances. Cet article examine surtout la décision d’émigrer, les moyens empruntés et la situation à l’étranger de celles - la grande majorité, d’ailleurs -- qui n’ont pas été victimes d’un trafic, mais qui ont exercé ce choix imposé. Le rôle dans l’émigration des travailleuses sexuelles et des clients « émigrés » en tant que touristes sexuels fait partie de la discussion, ainsi que d’autres caractéristiques économiques et culturelles.Summary As a feature of capitalist development, economic migration has historically entailed sex work as one of its components. In the age of globalization, this means a forced choice for many women, as they move from the village to the city in their own countries and across international borders. The present article focuses on the decision making process, the means of migration, and the experience in the urban site, national or international, of those -- the vast majority -- who have not been "trafficked", but have made this forced choice their life strategy. The impact on sex worker migration of customer "migration" in the form of sex tourism is discussed, along with the other economic and cultural factors.
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En Afrique de l’Ouest, de grandes inégalités entre les sexes persistent. Les femmes et les filles sont défavorisées dans de nombreux domaines et n’ont pas les mêmes opportunités que leurs homologues masculins. Le Secrétariat du CSAO a compilé les documents relatifs aux politiques et stratégies en matière de genre pour faciliter l’accès aux politiques et cadres institutionnels existants et leur diffusion.