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Work-family border theory casts individuals as protagonists who are enactive rather than reactive in shaping borders between work and personal life domains. To what extent is this the case in strongly patriarchal contexts that constrain women’s personal agency? This qualitative study conducted with 32 female lawyers, magistrates and justices in Nigeria shows how participants engage in new border management tactics in response to context-specific institutional and social factors. Faced with public harassment and physical assault in a country where violence against women is normalised, female legal professionals restructure family borders to extend no further than their homes and retain police attachés as border-keepers. When their families are reconfigured via nonconsensual polygamous marriages, women’s work borders are strengthened by co-wives performing domestic labour and family borders are strengthened by co-wives’ assistance with job tasks, thereby reducing participants’ work-family conflict. Rather than strategically enacting work-life borders within known situational constraints, Nigerian female legal professionals react to involuntary events that limit their agency to negotiate desired work and personal lives. © 2021 Informa UK Limited, trading as Taylor & Francis Group.
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Cet article cerne les difficultés, les défis et les stratégies mises en œuvre par les femmes soignantes à Lomé (Togo) dans la conciliation travail-famille. Les données qualitatives ont été collectées auprès de femmes soignantes dans deux formations sanitaires publiques, de leur conjoint et de leurs collègues hommes. Les résultats montrent que les normes et les pratiques culturelles ont confiné les hommes et les femmes dans leurs rôles respectifs selon la division sexuelle du travail. Ainsi, exercer des tâches domestiques est considéré comme un devoir pour les femmes, mais une transgression des normes sociales pour les hommes. Les exigences et les conditions de la profession médicale et l’insuffisance de personnels de santé rendent difficile la conciliation travail-famille pour les femmes. Pour concilier leur vie familiale et professionnelle, les femmes soignantes mettent en œuvre plusieurs stratégies d’adaptation : recours à l’aide parentale, emploi de domestiques et de répétiteurs scolaires, acquisition d’appareils électroménagers.
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Women's leadership significantly contributes to building high-performing organizations. However, challenges with balancing work and family responsibilities are inhibiting them from exerting their fullest potential towards this end. This study aims at investigating the challenges women leaders in Addis Ababa face in balancing the demands of their organizations with that of their families. A sample of eight women leaders of positions from large and middle scale organizations were taken using a purposive sampling technique. In-depth interviews were used to gather information for the study, and a phenomenological qualitative study was applied to analyze the data. The study identified some organizational, societal, and individual factors that challenge women leaders in balancing their work and family responsibilities. Work overload, cultural and social norms, family responsibilities, and upbringing related behaviors of the interviewees themselves were among the major challenges in maintaining their work-family balance. This study contributes insights into work-family balance theory and practice, by presenting women leaders' voices about their work-life challenges as expressed in their own words, from their own testimonies. It indicates that much needs to be done on the part of organizations, society, family, and women themselves for women leaders to have the desired level of work-family balance.
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Cadre de la recherche : Le Togo, pays à forte tradition commerciale, présente un taux élevé d’activité des femmes. Celles-ci sont encouragées à entreprendre et disposent librement de leurs revenus. Parallèlement, elles ont la charge quasi intégrale du travail domestique. Si la plupart d’entre elles sont cantonnées aux activités informelles, certaines cheffes d’entreprise ont réussi à se faire une place dans la capitale dans des secteurs émergents de l’économie formelle. L’enquête porte sur ces archétypes de l’émancipation féminine par le travail, qui ont fait des études supérieures et qui sont dans des associations qui promeuvent l’entrepreneuriat des femmes et leur empowerment. Objectifs : Cet article explore la manière dont elles adhèrent à la division sexuelle du travail (DST) traditionnelle. Il questionne les ressources dont elles disposent pour gérer leur quotidien entre contraintes familiales et obligations professionnelles dans le but de discuter les reconfigurations dans les rôles genrés. Méthodologie : Pour ce faire, la réflexion s’appuie sur des terrains ethnographiques réalisés à Lomé au cours des cinq dernières années. Une micro-analyse des rapports de genre est privilégiée dans le souci d’appréhender les itinéraires de réussite des entrepreneures dans une approche relationnelle. Le matériel empirique se compose d’entretiens, d’observations en entreprises et en dehors de celles-ci, de discussions informelles et d’un questionnaire sur la répartition des dépenses et des tâches au quotidien. Résultats : Les résultats indiquent que la conciliation travail professionnel-travail domestique est considérée comme un devoir de femme mariée. La principale ressource dont disposent ces femmes pour s’organiser est le transfert des charges domestiques sur d’autres femmes autant au domicile que dans l’entreprise. Conclusions : L’adhésion à la DST est déterminée par la place occupée par le mariage dans la réussite et par des enjeux de reconnaissance sociale associés au rôle reproducteur des femmes. Les cheffes d’entreprise de Lomé ne pourraient pas être les superwomen qu’elles essayent d’être sans le recours à d’autres femmes. Contribution : L’accès des femmes à des postes à fortes responsabilités ne modifie pas complètement les rôles de genre si l’on se penche spécifiquement sur la division sexuelle du travail. La reconfiguration des rapports de genre est partiellement dépendante de l’empowerment économique des femmes. Toutefois, la négociation sociale du statut de cheffe d’entreprise se fait dans la transgression des normes de genre mais surtout dans la perpétuation d’un ordre inégalitaire de genre qui accompagne paradoxalement les changements. Cet article nous invite à reconsidérer l’empowerment comme un processus socio-politique à la fois individuel et collectif.
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Dans la société sud-africaine, de nombreuses femmes ont surmonté les notions traditionnelles de genre en devenant les principaux soutiens de famille au foyer et en fournissant un soutien financier de base à leur famille. D'un point de vue phénoménologique, cet article met en contexte les expériences individuelles vécues par les femmes chefs de famille sud-africaines, en utilisant des données collectées auprès de dix femmes chefs de famille des provinces du Mpumalanga et du Gauteng respectivement à l'aide d'entretiens semi-structurés approfondis. En tenant compte de leurs expériences intersectionnelles en matière de genre, de race, ainsi que des pressions sociétales culturelles, traditionnelles et patriarcales, l'étude représente des voix qui ont longtemps été réduites au silence et marginalisées, afin de comprendre comment ces femmes donnent un sens à leur rôle de soutien de famille et négocient leur rôle de soutien de famille. Les résultats de cette étude mettent en lumière les divisions et les discriminations perpétuelles et archaïques liées au genre au sein de la société, qui continuent de se cacher derrière des constructions de réforme prônant l'égalité entre les sexes
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En Afrique de l’Ouest, le taux d’activité des femmes est élevé. Souvent cantonnées dans le secteur informel, elles contribuent pourtant de façon importante aux revenus du ménage. Toutefois, les rôles socialement prescrits imposent aux femmes la quasi-intégralité des tâches domestiques et des soins aux enfants. Cet article étudie la manière dont les femmes actives à Cotonou, au Bénin, gèrent leur quotidien entre contraintes familiales et obligations professionnelles. L’analyse montre que la conciliation incombe à toutes les femmes, quel que soit leur milieu socioéconomique. La différence se joue plutôt dans les ressources sociales et financières dont elles disposent pour pallier le fardeau de la double journée.
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Since 2001 when Lesotho embraced the neoliberal African Growth and Opportunities Act that offers preferential access to the US market, its garment industry has expanded dramatically to become the nation’s leading employer. Elsewhere, large-scale employment of women in low-paid factory jobs has entailed spatial restructuring of gender and age relations. Lesotho is a distinctive context, with socio-spatial relations historically adjusted to male labour migration, high levels of contemporary male unemployment and alarming AIDS prevalence. Based on semi-structured interviews with 40 female factoryworkers and 37 dependents, this article applies a relational timespace analysis to explore how financial and spatio-temporal aspects of factory employment articulate to alter women’s relationships with those for whom they have culturally determined responsibilities: their children, those suffering from ill health and their (generally rural) home communities. The analysis highlights that such employment is not merely adding to women’s responsibilities, but transforming how they are able to undertake social reproduction, as practical, social and emotional roles are converted to largely financial obligations. © 2014 Taylor & Francis.