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We come together on the 10th anniversary of our last day in Palestine, hundreds of presentations, articles, panels, and interventions later, to offer our Report Card reaffirming the relevance and urgency of re-telling stories of apartheid, ethnic cleansing, and settler colonialism and of Palestinian steadfastness, resistance and resilience. SPEAKERS: Dr. Angela Davis Dr. Anna Guevarra Dr. Barbara Ransby Dr. Beverly Guy-Sheftall Dr. Chandra Talpade Mohanty Dr. Gina Dent Dr. G. Melissa Garcia Dr. Rabab Abdulhadi Dr. Waziyatawin Co-sponsored by Arab and Muslim Ethnicities and Diaspora Studies
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This article examines the polyvalence of racial(ised) representations in K-pop performances. The analysis of K-pop star CL’s (2013) song and video ‘Nappeun gijibae’ (‘The bad girl’) demonstrates how the artist projects an assertive femininity by embodying and localising the Bad Bitch: a sexually agentive figure of womanhood from US hip hop. CL’s use of African American English and conventionalised hip hop tropes helps resignify gijibae, a pejorative Korean term for women. By shifting between decontextualised styles invoking a different time and place, CL is able to build a kind of chronotopic capital that transforms fragmented styles into an empowered cosmopolitan femininity. However, although CL’s performance challenges Korean gendered norms in its use of local linguistic resources, her selective appropriations of US Black and Chicanx cultural signifiers reproduce narrow images of racialised femininities and reify a hierarchy of valuation along lines of gender and race.
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Dans le débat public sur la gestation pour autrui (GPA), parler de « travail » pour qualifier ce que font les femmes porteuses est largement perçu comme une façon de cautionner les formes de marchandisation et d’exploitation du corps des femmes à l’œuvre dans les circuits mondialisés de la bioéconomie. Contre cette interprétation qui accompagne la condamnation morale de cette pratique reproductive, en particulier dans sa version « commerciale », l’article développe une défense féministe de la conceptualisation de la GPA comme travail, appuyée sur les études ethnographiques menées auprès des femmes porteuses indiennes et nourrie théoriquement à la fois par le marxisme, par l’éthique du care et par la notion d’intersectionnalité. In fine, l’objectif est de mettre en lumière la fécondité de cette conceptualisation non seulement pour la pleine reconnaissance des femmes porteuses, mais aussi pour le diagnostic critique des divisions du travail qui structurent la société capitaliste.
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Dans le cadre de ce mémoire, j’analyse certains enjeux politiques de la représentation visuelle coloniale avant et pendant l’avènement du Raj britannique en Inde (1858-1947) période durant laquelle les possessions de la Compagnie des Indes orientales (East India Company) sont transférées à la Couronne britannique. Pour ce faire, et en m’appuyant sur les études postcoloniales et visuelles, deux périodes couvertes par deux photographes britanniques sont sélectionnées car elles renvoient à des crises politiques majeures de l’histoire de la colonisation anglaise : la première guerre d’indépendance (1857-1859) photographiée par Felice Beato et la famine de Madras (1876-1878) photographiée par Willoughby Wallace Hooper. À travers une sélection de leurs photographies, j’interroge le rôle de la production visuelle coloniale dans un contexte de crise politique, tout en prenant en compte que la pratique photographique traduisait à l’époque majoritairement un regard impérial, blanc, et masculin. L’étude du lien entre photographie et violence coloniale permet alors de démontrer que l’appareil photo est utilisé au 19ème siècle en Inde par les Britanniques comme technologie au service du pouvoir pour catégoriser, altériser (fabriquer des « Autres ») et punir les communautés colonisées, d’abord dans le but de « prouver » la supériorité militaire britannique puis sous prétexte de discours « civilisationnels ». _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : photographie coloniale, études postcoloniales, pouvoir, crise politique, études visuelles, regard colonial, colonisation britannique.
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The Covid-19 pandemic and the strategies implemented to deal with it have had economic and societal repercussions all over the world. In India, a nationwide lockdown was initiated on 25 March 2020 which continued in a diluted form as we were conducting the interviews for the paper in July 2020. The lockdown brought activities outside the home to a standstill and people were expected to stay indoors in order to ensure social distancing and break the chain of infection. The lockdown sparked its own problems and triggered discussions on issues including economic hardship and domestic violence. The question of how domestic responsibilities are shared among adults in families has also come to the forefront of debate. As hired part-time help was discontinued under lockdown, parents who had hitherto outsourced childcare and housework were suddenly left to fend for themselves. This article attempts to explore the manner in which such unpaid domestic responsibilities, especially childcare, were shared between parents in middle-class homes. The gendered nature of this division of housework and care work, and its varied implications on the paid work and careers of mothers and fathers, is the focus of inquiry. © 2020 Informa UK Limited, trading as Taylor & Francis Group.
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In the 1920s in Japan, girls attending single-sex secondary schools developed a girls’ culture (shōjo bunka) or subculture to insulate themselves temporarily from the pressures of patriarchal society. Part of this subculture was a practice called s kankei (s or sister relationships), also called Class S, which were same-sex romantic attachments between classmates, condoned at the time as a temporary practice relationship that would end upon graduation, followed by an arranged marriage. Although s relationships were not ‘lesbian’ in the contemporary sense, literature and film created by men in the 1920s through the 1960s appropriated aspects of girls’ culture, including exploitative representation of female homosexuality. One example is Manji (Quicksand, 1928) by Tanizaki Jun’ichirō, which depicts an s relationship as lurid and perverse. Kawabata Yasunari plagiarized from his female disciple Nakazato Tsuneko in order to publish the most popular Class S novel of the era, Otome no minato (Harbor of Girls, 1937). Kawabata also included exploitative scenes of female homosexuality in his novel Utsukushisa to kanashimi to (Beauty and Sadness, 1963). Both Tanizaki’s and Kawabata’s novels were made into films by New Wave directors, Manji in 1964 by Masumura Yasuzō and Beauty and Sadness in 1965 by Shinoda Masahiro, and featured the first depictions of ‘lesbianism’ in Japanese film. Although these films reinscribe the male gaze, they helped inspire a nascent gay culture and opened the way for more authentic gay cinema. This essay recenters girls’ culture in modern Japanese literature and film, and discusses the variable meaning of female homosexuality for different audiences.
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« Après plus de quarante ans de mariage, Tetsuo et Fujiko se sont installés en maison de retraite car Fujiko, atteinte de la maladie d’Alzheimer, requiert une prise en charge particulière. Un matin, au réveil, elle ne reconnaît plus son époux. D’abord en grand désarroi, Tetsuo entreprend finalement de reconquérir celle qui le prend désormais pour un étranger auquel elle se trouve simplement fiancée. »-- Site de l'éditeur
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Dans les pays à faible revenu, de nombreuses femmes transportent de lourdes charges d'eau potable pour leur famille sur des terrains difficiles. Cela peut nuire à leur santé et à leur bien-être. La présente étude est la première à examiner la charge physique du transport de l'eau et le bien-être psychosocial des femmes, ainsi que la manière dont cette relation est modérée par les conditions environnementales et sanitaires. Des enquêteurs locaux formés ont mené des entretiens avec 1 001 femmes dans cinq communautés rurales du Népal. En outre, des mesures objectives ont été utilisées pour évaluer le poids porté et la distance par rapport à la source d'eau. La charge physique du transport de l'eau a été calculée à partir du poids, de la distance et de la fréquence des déplacements. Son association avec le bien-être psychosocial a été modélisée à l'aide d'équations d'estimation généralisées. Deux autres modèles incluaient le terrain et le prolapsus utérin comme modérateurs. La charge physique du transport de l'eau est directement liée à une détresse émotionnelle plus élevée et à une réduction du fonctionnement quotidien. Cette corrélation était exacerbée pour les femmes transportant sur un terrain vallonné par rapport à un terrain plat, et pour celles qui souffraient d'un prolapsus utérin. Nos résultats soulignent l'importance d'un accès adéquat à l'eau pour le bien-être psychosocial des femmes, en particulier pour les populations vulnérables telles que les femmes en mauvaise santé (par exemple, prolapsus utérin) ou celles vivant dans des terrains vallonnés. Les résultats soulignent en outre l'interdépendance de l'Objectif de développement durable (ODD) 6 : accès à l'eau, de l'ODD 3 : santé et bien-être et de l'ODD 5 : égalité des sexes.
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En tant que couple masculin-féminin comparable aux genres lesbiens butch-femme dans les sociétés euro-américaines, les rôles de genre TP constituent des éléments vivants dans la sous-culture lesbienne, ou lala , de la Chine continentale contemporaine. Sur la base d'une étude ethnographique menée au milieu des années 2010 à Shanghai et dans la province du Yunnan, en Chine, et en appliquant le cadre théorique de « l'esthétique passionnée », j'étudie dans cet article les discours et les pratiques pertinents pour les genres TP . J’analyse comment les hiérarchies ont été (re)produites au sein des communautés lala et comment, dans ces processus, les compréhensions (hétéro)normatives du genre et de la sexualité sont devenues à la fois sources de connaissances et objets de critique. Je soutiens que des esthétiques passionnées multiples et concurrentes, y compris la forme dominante d'hétéronormativité en Chine et les connaissances mondialisées, voire occidentales, sur le genre et la sexualité, ont entraîné trois grands types de hiérarchie parmi les lalas : des hiérarchies entre les catégories TP , qui sont paradoxalement définies par la notion de « pureté » ; les hiérarchies dans les discours féministes et activistes LGBTQ, qui banalisent, voire font taire, les incarnations quotidiennes du TP ; et les hiérarchies entre masculinité et féminité, qui encouragent diverses pratiques de masculinité féminine tout en valorisant la masculinité plutôt que la féminité.