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Résultats 8 ressources
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« Après plus de quarante ans de mariage, Tetsuo et Fujiko se sont installés en maison de retraite car Fujiko, atteinte de la maladie d’Alzheimer, requiert une prise en charge particulière. Un matin, au réveil, elle ne reconnaît plus son époux. D’abord en grand désarroi, Tetsuo entreprend finalement de reconquérir celle qui le prend désormais pour un étranger auquel elle se trouve simplement fiancée. »-- Site de l'éditeur
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Simran Singh est chargée d'une affaire délicate : une adolescente est retrouvée dans la luxueuse maison familiale, bâillonnée et brûlée après avoir été violée. Autour d'elle, treize cadavres empoisonnés. Bientôt, la police soupçonne la jeune fille ! À charge pour Simran de découvrir la vérité, dans une société où naître fille peut s'avérer dangereux…
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« "Le paradis et l'enfer s'étaient enlacés dans le ventre de notre bateau. Le paradis promettait un tournant dans notre vie, un nouvel avenir, une nouvelle histoire. L'enfer, lui, étalait nos peurs : peur des pirates, peur de mourir de faim, peur de s'intoxiquer avec les biscottes imbibées d'huile à moteur, peur de manquer d'eau, peur de ne plus pouvoir se remettre debout, peur de devoir uriner dans ce pot rouge qui passait d'une main à l'autre, peur que cette tête d'enfant galeuse ne soit contagieuse, peur de ne plus jamais fouler la terre ferme, peur de ne plus revoir le visage de ses parents assis quelque part dans la pénombre au milieu de ces deux cents personnes." Ru est le récit d'une réfugiée vietnamienne, une boat people dont les souvenirs deviennent prétexte tantôt à l'amusement, tantôt au recueillement, oscillant entre le tragique et le comique, entre Saigon et Granby, entre le prosaïque et le spirituel, entre les fausses morts et la vraie vie. »-- Quatrième de couverture.
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« Romancière avant tout, Ying Chen a tout de même rédigé, au fil des ans, des textes dans lesquels elle tente de réfléchir simplement, modestement, en adoptant le mode de l’interrogation, du souvenir et de la lettre familière plutôt que celui de l’analyse ou de la théorie, à ce que sont pour elle - et peut-être pour ses lecteurs - la portée et la signification de son art, le sens de son itinéraire personnel de femme, d’exilée et d’écrivain, ou la place de la littérature dans le monde éclaté d’aujourd’hui. Il en résulte une série d’essais brefs, écrits dans une prose aussi sobre que directe, qui constituent d’une certaine manière l’accompagnement ou l’écho méditatif de cette parole qui se fait entendre dans ses romans et à travers la voix des personnages auxquels elle a donné vie. »
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« Les morts ne nous lâchent pas, dis-je à mon ami Sirius en rangeant les lettres de mon père dans un tiroir. C'est le supplice de Mézence que j'endure, attachée à un mort, main contre main, bouche contre bouche, dans un triste embrassement. Les lettres ont cessé d'arriver du pays de mon enfance. Celui qui les écrivait est mort d'une mort solitaire et enterré au bord d'un cours d'eau. Mais il est là, sa peau touche ma peau, mon haleine donne vie à ses lèvres. Il est là, dis-je à Sirius, quand je te parle, quand je mange, quand je dors, quand je me promène. Il me semble que je suis morte, tandis que mon père, ce mort qui ne me laisse pas en paix, déborde de vie. Il me possède, me suce le sang, me ronge les os, se nourrit de mes pensées. »
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SommaireLe Chinois et l'adolescente. Le dernier avatar des amours indochinoises d'une auteur douée pour les tragédies familiales. Roman inspiré et provoqué par le scénario et la mise en images d'un précédent roman de l'auteure, « L'amant »…»-- [SDM]
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Dans l'ambiance languissante de l'Indochine coloniale des années 1930, entre forêt et fleuve, une jeune blanche qui n'a pas seize ans découvre le plaisir avec un riche chinois et s'arrache progressivement à une insupportable famille. Le plus autobiographique des récits de l'auteure. Le récit d'une passion charnelle, scandaleuse et sans avenir (mais quelle passion s'inquiète de l'avenir?).