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L’objectif général de la recherche est d’explorer l’accès des femmes victimes de violence (conjugale, sexuelle et/ ou exploitation sexuelle) au système de justice pénale au Québec, selon l’expérience de ces dernières, à partir de laquelle sont identifiés des obstacles et des leviers à l’accès à la justice. Ont été rencontrées 52 femmes vivant dans 10 des 17 régions du Québec, qui ont témoigné de leurs parcours (qu’elles aient choisi de ne pas porter plainte, que leur plainte ait été rejetée ou qu’elles aient cheminé dans le système au moins jusqu’à l’enquête préliminaire) par le biais d’entretiens individuels et collectifs semi-dirigés. Cette recherche contribue aux réflexions visant à transformer le traitement des femmes victimes de violence par le système judiciaire par une réelle prise en compte de l’importance du respect de leurs droits et de leurs besoins. Pour ce faire, nous avons : 1) documenté les expériences, dans le système judiciaire, de femmes ayant vécu de la violence; 2) identifié des pistes de solution concrètes afin d’encourager une adaptation du système, à partir de ecommandations émises par les participantes à la echerche. Les résultats recueillis montrent que l’un des besoins saillants exprimés par les femmes est d’améliorer leurs relations avec les différents-es acteurs-trices judiciaires (policiers-ères, enquêteurs-trices, procureurs-es, avocats-es de la défense, juges) rencontrés-es lors de leur parcours
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Cette recherche qualitative s'est penchée sur la résonnance de l'intersectionnalité au sein de la Fédération des maisons d'hébergement pour femmes (FMHF), à la fois dans le discours des intervenantes et des directrices, ainsi dans les pratiques d'intervention auprès de femmes confrontées à de multiples problématiques. Sur le plan du discours, l'intersectionnalité est comprise comme un cadre et un outil d'analyse permettant d'appréhender la violence subie dans un continuum, au regard des difficultés structurelles et individuelles vécues. Le continuum violence-oppression, qui engendre les difficultés entrecroisées des femmes, est au cœur de la compréhension de l'intersectionnalité. Plus globalement, l'intersectionnalité offre un cadre d'analyse qui relève la complexité des situations des femmes. Sur le plan de l'intervention, l'approche intersectionnelle amène les intervenantes à porter une attention spécifique à la narration des trajectoires de vie des femmes rencontrées, à mieux cerner les contextes dans lesquels s'inscrivent les problèmes vécus et, ainsi, à analyser la violence vécue dans un large spectre contextuel et socio-relationnel. Également, la mobilisation d'un cadre intersectionnel leur permet d'éclairer les rapports qu'entretiennent les femmes avec les différents services (policiers, services de santé et sociaux, protection de la jeunesse) ainsi que les manières dont elles sont perçues et, parfois, étiquetées par ces derniers. Les intervenantes sont ainsi mieux à même d'outiller les femmes dans leurs interactions avec les services publics et d'amenuiser les « effets » de ces institutions sur elles et leurs situations. Finalement, l'intersectionnalité représente un outil incontournable pour réfléchir aux dimensions du pouvoir qui sont présentes dans la relation intervenante-femme aidée. Les intervenantes adoptent une posture misant sur l'incertitude et l'ouverture face aux situations rencontrées. Dans cette perspective, l'intersectionnalité invite les intervenantes à davantage de réflexivité, afin de non seulement prendre conscience de leurs schèmes sociaux et des cadres de référence qui guident leurs actions, mais aussi de se « regarder agir » en examinant a posteriori leur intervention ainsi que les effets de celle-ci sur la personne aidée.
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« Ce premier feuillet d’info de la série « Apprentissages croisés des systèmes de connaissances autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » sert d’introduction à l’approche de recherche, aux principales considérations et utilisations de ce travail. Ces feuillets d’information survolent certains éléments des modes de savoirs autochtones et occidentaux. Ils explorent les liens potentiels entre approches autochtones et occidentales en matière de création de savoirs, fournissent des exemples et identifient les risques. En outre, les feuillets d’information présentent et explorent l’intersectionnalité en tant qu’important concept complémentaire pouvant renforcer l’analyse et appuyer le travail de vérité et de réconciliation. Sept grands principes visent à orienter les universitaires, les décisionnaires politiques et toute autre personne intéressée à mener une recherche à l’écoute de la réconciliation par l’entremise de l’intersectionnalité. Enfin, douze méthodes sont illustrées par des exemples démontrant comment mener des recherches reliant des modes de savoirs autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » [Résumé original]
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« Ce deuxième feuillet d’info de la série « Apprentissages croisés des systèmes de connaissances autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » présente les fondements dans le cadre de la transposition des perspectives autochtones et occidentales. Toutefois, il n’existe pas de mode unique de savoirs autochtones ou occidentaux et donc on doit éviter de réduire des traditions vastes et variées à des termes simplistes et généraux. On souligne les risques que comporte l’intégration de ces visions du monde et on explore les cadres de recherche qui réunissent les perspectives autochtones et occidentales à la création de savoirs » [Résumé original]
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« Ce cinquième feuillet d’info de la série « Apprentissages croisés des systèmes de connaissances autochtones et occidentaux et l’intersectionnalité » s’appuie sur les sept principes mis en lumière au sein des feuillets d’informations précédents et la mise en pratique par le biais d’une foule de méthodes de recherche. Ces méthodes de recherches sont issues de savoirs autochtones et occidentaux provenant de toute l’Île de la Tortue et au-delà. Les auteures soulignent que l’utilisation de ces méthodes ne signifie toutefois pas que les principes sont automatiquement respectés. En réalité, les méthodes de recherche doivent être choisies soigneusement en prêtant attention au contexte et aux perspectives des personnes avec qui l’on travaille, afin d’éviter l’effacement des différences par la généralisation du « savoir autochtone. Ce feuillet d’information conclut la série » [Résumé original]
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« L'objectif général est […] d'identifier des moyens concrets et efficaces pour accroître la participation des Autochtones à la recherche et, surtout, les bénéfices qu'ils en tirent. Plus spécifiquement, cette synthèse vise à répondre aux objectifs suivants : 1. Inventorier les stratégies et les pratiques actuellement m1ses en œuvre dans le milieu universitaire, dans les organisations autochtones et dans les organismes subventionnaires pour accroître la participation des Autochtones à la recherche et les bénéfices qu'ils en tirent. 2. Recenser les études publiées au cours des 10 dernières années sur les pratiques qui visent à accroître la participation des Autochtones à la recherche et les bénéfices qu'ils en tirent. 3. Évaluer les pratiques recensées pour identifier les plus efficaces selon les contextes. » [Portions du résumé original]
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« Le présent document répond donc à l’objectif 1 [de s’outiller d’un guide des bonnes pratiques en matière de recherche dans le Nord]. Afin de rencontrer le second objectif, un forum sur les besoins de recherche des Premiers Peuples a eu lieu en mars 2017 à Val-d’Or. Cet événement a donné lieu à un rapport et les enjeux soulevés ont été intégrés aux axes de recherche de l’INQ. Il est convenu que le forum de même que la liste des besoins en recherche peuvent évoluer et changer dans le temps. C’est pour cette raison que le GTPP pense tenir d’autres événements semblables dans le futur dans différentes communautés autochtones du Québec nordique.» [Extrait page 5]
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« The Changing Public Services (CPS) project’s Atlantic Cluster, based primarily in Halifax, Nova Scotia, concluded its research in the fall of 2016. To summarize their findings and to report back to the community, the cluster hosted a public event called the “Women’s Research and Action Forum”. The event brought together feminist academics, advocates, members of labour unions, students and others to not only learn about research results but to engage with it in an interesting and meaningful way. This paper summarizes and reflects on the events of the Forum » [Résumé original]
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«Le présent Cahier DIALOG propose un regard sur la recherche relative aux Peuples autochtones telle qu’elle prend forme et se déploie au sein du réseau DIALOG à travers les travaux collaboratifs des chercheurs/chercheures et des étudiants/étudiantes de différentes universités québécoises et canadiennes. Ces travaux ont été présentés dans la communauté anicinape de Pikogan lors de la première édition de la Classe des Sages. Une vidéo et un album photographique ont aussi été préparés afin de rendre compte par l’image, la parole et l’écrit, des savoirs, des activités, des pratiques, des récits et des expériences partagés à cette occasion.» [Résumé original]
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Ce rapport vise à dresser un portrait des pratiques judiciaires en matière de criminalisation de la prostitution, de façon à justement mettre la question des rapports sociaux de sexe à l’avant-plan. Ce travail est exploratoire, notre étude s’étant limitée à un historique de la législation et à l’analyse de 128 décisions pratique de la prostitution. D’autre part, une seconde position défend l’idée d’une normalisation de l’industrie de la prostitution. On désire ici décriminaliser complètement la prostitution voire légaliser sa pratique au nom de la sécurité et de la lutte à la stigmatisation des prostituées. » (2015, 2)
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Plus du tiers (38,6%) des 2747 élèves du secondaire sondés dans le cadre de cette étude rapportent avoir été victimes d’au moins un acte de violence en milieu scolaire, parce qu’ils sont ou parce qu’on pense qu’ils sont lesbiennes, gais, ou bisexuel-les (LGB). Au collégial, 4,5% des répondant-es rapportent avoir vécu de la violence homophobe. Ces résultats de la recherche "Impact de l’homophobie et de la violence homophobe sur la persévérance et la réussite scolaires" (Line Chamberland, chercheure principale, UQAM) révèlent que la violence à caractère homophobe n’est pas uniquement le lot d’une minorité d’élèves LGB, mais bien d’une grande proportion d’élèves, sans égard à leur orientation sexuelle, à leur sexe, à leur langue d’origine, à leur lieu de naissance ou de scolarisation, ou encore à leur niveau scolaire. Cette recherche, menée en collaboration avec des chercheur-es des universités UQAM, Concordia et McGill, visait à dresser le portrait du climat scolaire des écoles secondaires et des établissements collégiaux du Québec, en lien avec l’homophobie, ainsi qu’à étudier les impacts de la violence homophobe sur le cheminement scolaire des jeunes de minorités sexuelles qui en sont ou en ont été victimes. Dans un premier temps, un questionnaire sur l’homophobie et l’homosexualité en milieu scolaire a été rempli par des élèves de niveau secondaire 2e cycle (n=2747) et de niveau collégial (n=1844). Des entrevues ont également été menées, individuellement ou en groupe, auprès de 73 jeunes de 14 à 24 ans s’identifiant comme lesbiennes, gais, bisexuel-le-s ou en questionnement (LGBQ), provenant de familles homoparentales (F) ou s’identifiant comme transsexuel-les (T). Les questions d’entrevue portaient sur leurs expériences scolaires et personnelles en lien avec leur orientation sexuelle (ou celle d’un parent) et/ou leur identité de genre.
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« Ce protocole de recherche est en premier lieu un instrument collectif pour les chefs et les gestionnaires des communautés qui sont invités à participer à des projets de recherche ou à collaborer à ceux-ci. Cet instrument sert de guide aux Premières Nations, aux communautés et aux organisations régionales des Premières Nations, mais aussi indirectement à la communauté scientifique, afin de réglementer et encadrer les activités de recherche qui se déroulent sur le territoire des Premières Nations ou auprès de leur peuple respectif. […] [C]et instrument n’est pas un substitut aux outils, politiques ou guides existant au sein des Premières Nations, des communautés et des organisations des Premières Nations. Nous réitérons le fait que les Premières Nations doivent exercer leur gouvernance en matière de gestion de l’information et des connaissances collectives et qu’elles ont la responsabilité de protéger et de conserver leur patrimoine informationnel. Cet instrument est donc un outil supplémentaire pour poursuivre les actions entreprises dans ce secteur ». [Résumé original]
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« Ce guide est le fruit d’une expérience AVEC forte. Ce sont les expertes de vécu participant au projet de recherche Vers une autonomie alimentaire pour touTEs : Agir et vivre ensemble le changement (VAATAVEC) (voir la Fiche 1) qui en ont eu l’idée. Elles jugeaient qu’une expérience hors du commun avait eu lieu et qu’elle méritait d’être connue. Leur souhait était de la partager au plus grand nombre de personnes possible, afin de propager l’approche AVEC. À leur connaissance, aucun guide semblable n’existait. Cette idée a soulevé l’enthousiasme de toutes les personnes impliquées dans le projet.» [Description originale du guide]
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La justice reproductive est à la fois un cadre d’analyse et de pratiques et un mouvement social qui a émergé aux États-Unis pendant les années 1990. Le terme a été consacré par des femmes africaines-américaines lors de la Conférence internationale sur la population et le développement qui a eu lieu au Caire en 1994. Il est le résultat de l’amalgame entre « justice sociale » et « droits reproductifs ». La justice reproductive situe l’accomplissement de la pleine autonomie sexuelle et reproductive des femmes et des filles au sein d’un projet plus large de justice sociale. Ce mouvement a émergé de l’initiative de femmes racisées et autochtones et continue d’être majoritairement porté par elles.
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Ce rapport fournit un cadre d'analyse féministe intersectionnelle succint sur le développement et l'extraction des ressources. Il renseigne sur les façons d'appliquer ce cadre sur la thématique de recherche (extraction des ressources), mais pourrait également s'avérer inspirant pour d'autres types d'initiatives. [Résumé ORPCC]
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« La Trousse d’outils pour des pratiques inclusives a été créée pour aider les organisations et les particuliers à planifier et mettre sur pied des événements qui favorisent la participation et l’inclusion de tous les participants, peu importe leur âge, leur sexe, leur orientation sexuelle, leurs capacités, leur patrimoine ou leur culture. [...] Cette trousse est présentée sous forme d’étapes, du début jusqu’à la fin du processus d’organisation d’un événement. Nous avons inclus, pour chaque élément, des ressources en annexe qui vous guideront dans vos démarches. Nous espérons que l’information, les lignes directrices, les listes de ressources et les documents modèles inclus dans cette trousse d’outils vous aideront, ainsi que votre organisme, à réaliser des événements et des projets qui soient inclusifs, respectueux de la diversité et véritablement fructueux! » [Introduction partielle, page 4-5]
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"Depuis 2009, des chercheurs universitaires et des intervenants travaillant dans les communautés francophones en situation minoritaire collaborent au sein de l’Alliance de recherche Les savoirs de la gouvernance communautaire. Le présent guide se propose de faire un bilan des connaissances acquises et des apprentissages réalisés en matière de recherche collaborative (RC) dans le cadre de cette Alliance. Le public visé par ce guide est le milieu des organismes communautaires de la francophonie canadienne, mais il pourra intéresser quiconque désire mieux comprendre le fonctionnement de la [recherche collaborative], ses avantages, mais aussi ses défis. Le guide se compose de connaissances puisées dans les écrits au sujet de la [recherche collaborative] et, surtout, des leçons tirées de l’expérience de [recherche collaborative] au sein de l’Alliance" (p. 6) Le guide se compose de connaissances puisées dans les écrits au sujet de la Recherche Collaborative (RC) et, surtout, des leçons tirées de l’expérience de RC au sein de L’Alliance de recherche Les savoirs de la gouvernance communautaire (l’Alliance). C’est pourquoi on retrouvera, parsemées tout au long du texte, des citations des cochercheurs extraites de documents qu’ils ont produits et des exemples puisés dans les études qu’ils ont réalisées. En page 22 un questionnaire simple permet d’évaluer la disposition des partenaires à la recherche collaborative. [Résumé équipe ORPCC]
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« La présente note de recherche est issue d’une réflexion et d’une étude menées par un groupe réuni sous l’égide de la vocation Recherche et société du CRISES. La première section du document permet de contextualiser la recherche partenariale au CRISES. Dès ses débuts, le Centre a fait une place importante dans sa programmation aux interactions entre le milieu académique et les acteurs sociaux. Dans la deuxième section, nous avons effectué une problématisation de la recherche partenariale. Nous situons ici la recherche partenariale plus globalement dans le contexte de la recherche à l’échelle internationale, et notamment européenne. La troisième section présente des données sur des activités de recherche partenariales menées au CRISES. Nous commençons par présenter un survol des recherches partenariales menées au CRISES à partir d’un questionnaire qui fut envoyé aux membres. Nous présentons aussi dans cette section une étude approfondie de trois expériences de recherche partenariale menées au CRISES. Finalement, la dernière section propose un modèle d’analyse des processus et des modalités de coconstruction d’un espace partenarial de recherche. Nous nous intéressons à trois configurations des dynamiques relationnelles, que nous avons qualifiées comme suit : la collaboration, la tension et la figure de la contractualisation, ou de la négociation contractuelle » [Résumé original]
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