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Choix de treize textes parus dans les années 1970. La perspective est celle de la libération des femmes et de la lutte contre leur oppression et contre le capitalisme et la bourgeoisie. Deux des textes inclus ont paru séparément en anglais.
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L'oeuvre traite de l'homosexualité féminine à travers trois personnages différents par l'âge et le milieu. L'auteure souhaite que Les nuits de l'underground soit abordé comme un livre ordinaire, bien que (ou parce que) elle "s'expose davantage". A noter que la "réalité physique" (géographique et climatique, etc.) du Québec est très présente dans ce livre qui nous découvre une Marie-Claire Blais féministe, proche des aspirations de certains groupes minoritaires
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Molly vit pauvrement dans le sud des États-Unis avec ses parents adoptifs. Elle déteste porter des robes, se tient surtout avec des garçons et dit à tout le monde quoi faire. Elle a en horreur l’idée de se marier et d’être femme au foyer. Mais quand elle se perd dans les yeux de son amie Leota, elle est tout à coup prête à faire des concessions. C’est avec elle, à 11 ans, qu’elle perd sa virginité pour la première fois. Brillante et fonceuse, Molly assume pleinement son attirance pour les femmes. Dans les États-Unis des années 70, la société n’est pas de son bord, mais Molly n’en a que faire. Malgré tous les obstacles, elle va étudier en cinéma, coucher avec le plus de femmes possibles, et créer son propre bonheur.
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When this best-seller was published, it put the mother-daughter relationship and female psychology on the map. The Reproduction of Mothering was chosen by Contemporary Sociology as one of the ten most influential books of the past twenty-five years. With a new preface by the author, this updated edition is testament to the formative effect that Nancy Chodorow's work continues to exert on psychoanalysis, social science, and the humanities.
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Emma Goldman (1869-1940) est une anarchiste individualiste, née en Russie, à 16 ans, elle émigre aux Etats-Unis où elle passe 34 années de vie militante qui lui vaudront son surnom d'Emma-la-Rouge; elle est déportée en 1919 avec son compagnon A. Berkman, en URSS, où ils restent deux ans. C'est alors l'exil à travers l'Europe, puis elle se fixe à Saint-Tropez. En 1940, elle meurt au Canada et est enterrée au côté des martyrs de Chicago. Depuis 1970, elle est republiée aux Etats-Unis sous l'étiquette "anarchiste et féministe", elle qui n'appartenait à aucun des mouvements féministes de l'époque. Mais ses prises de position en faveur de l'émancipation des femmes et plus particulièrement de la limitation des naissances, la conduisirent en prison
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Georgie vit son enfance dans un quartier défavorisé du Montréal des années cinquante. Elle apprend au fil des ans le prix à payer pour vivre son lesbianisme dans un monde clos où les sermons religieux n’empêchent ni la misère ni la faim. Georgie a la tendresse et la violence de celles qui savent qu’il leur faudra tout arracher à la vie, que rien jamais ne leur sera donné. Elle avance et vit sans compromis.Georgie est écrit comme un coup de poing sur la table, avec l’éloquence cinglante des gens patients, quand ils en ont ras le bol.Gilles Cossette, Lettres québécoises.
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Ce livre s'adresse à toutes les femmes, et parle de ce qu'elles ont toutes en commun : le corps. Puberté, sexualité, contraception, avortement, accouchement, vieillesse, mais aussi riposte et émancipation... A travers de multiples récits d'expérience, des témoignages récoltés lors de groupes de parole et d'entretiens, mais aussi des données médicales et scientifiques, ce manuel féministe propose des outils permettant aux femmes de mieux se connaître et de se sentir plus sûres et plus fortes, ensemble. Paru pour la première fois aux Etats-Unis en 1973, rédigé par un collectif de femmes, Notre corps, nous-mêmes a été adapté dans trente-cinq langues, dont le français en 1977.
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An Antane Kapesh signe un réquisitoire accablant contre les Blancs : « Quand le Blanc a voulu exploiter et détruire notre territoire, il n'a demandé de permission à personne, il n'a pas demandé aux Indiens s'ils étaient d'accord. »
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Dans Odyssée d’une amazone, recueil d’articles et conférences de 1967, date à laquelle elle avait fondé la National Organization of Women (NOW), à 1973, Ti-Grace Atkinson retrace sa lutte au sein du Women’s Lib. En 1968, elle quitte la NOW, dont elle critique le réformisme, et fonde le groupe des Féministes Radicales, élaborant avec elles une analyse de la condition des femmes et une tactique révolutionnaire. L’ennemi principal, ce sont les hommes, agents de cette exploitation qu’elle nomme « cannibalisme métaphysique ». Il faut rompre avec l’ennemi et lutter contre la reproduction des rapports d’exploitation entre femmes. En 1971, elle quitte le groupe. Dans son dernier texte, elle reconnaît les impasses de la violence verbale. Ce livre, document lucide et passionné, constitue une réflexion sur les contradictions historiques et la réalité politique de la lutte des femmes aux États-Unis. S’il souligne les impasses du réformisme et du radicalisme, il contribue à ouvrir la lutte des femmes vers de nouvelles pratiques
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Au-delà de Dieu le Père : vers une philosophie de la libération des femmes est un ouvrage de 1973 sur la théologie féministe radicale de l'universitaire américaine Mary Daly. Commençant par une critique de la théologie chrétienne en tant que totem du patriarcat, le livre de Daly présente une vision de la religion et de la communauté religieuse incorporant ce que Daly considère comme des caractéristiques féminines essentielles qui ont été excisées ou réduites au silence par l'Église patriarcale. Au-delà de Dieu le Père est considéré comme un texte fondateur de la théologie féministe, bien qu'il ait été critiqué : de nombreuses théologiennes féministes considèrent l'attaque déconstructive de Daly contre la religion traditionnelle comme trop sévère, tandis que de nombreuses philosophes féministes soutiennent que s'engager dans la théologie est inutile et inutile pour la libération des femmes . Daly, qui se décrit comme une « féministe lesbienne radicale », a enseigné dans un collège jésuite pendant plus de trente ans. Elle a été forcée de prendre sa retraite en 1999 lorsqu'elle a refusé d'admettre des étudiants masculins dans ses cours d'études féminines avancées.
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La décolonisation faite, cet essai de compréhension du rapport Noir-Blanc a gardé toute sa valeur prophétique : car le racisme, malgré les horreurs dont il a affligé le monde, reste un problème d'avenir. Il est ici abordé et combattu de front, avec toutes les ressources des sciences de l'homme et avec la passion de celui qui allait devenir un maître à penser pour beaucoup d'intellectuels du tiers monde.
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Écrit au plus vif du Women’s Lib américain, cet essai de Kate Millett, publié en 1970, est issu de sa thèse. Il a immédiatement rencontré un succès considérable et est devenu un classique mondial. Considéré comme le premier essai de critique littéraire féministe, il s’attache à dévoiler la dimension politique de la sexualité, à démasquer l’idéologie masculine à l’œuvre dans la littérature (D.H. Lawrence, Henry Miller, Norman Mailer, Jean Genet) et à démontrer que les relations entre les deux sexes sont organisées à la manière d’une politique destinée à tous les niveaux à maintenir la domination des hommes sur les femmes. Au-delà de sa dimension militante, il a contribué au développement des études et recherches féminines et féministes au niveau universitaire
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En décembre 1971, les éditions L'Étincelle ont publié en effet le Manifeste des femmes québécoises, opuscule de 58 pages, imprimé sur papier brouillon. «Ce manifeste circule à Montréal depuis quelques mois, sous forme polycopiée à faible tirage. Nous croyons qu'il mérite une plus grande diffusion», explique l'éditeur. L'ouvrage et la préface sont signés «Un groupe de femmes de Montréal».
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Traduit de l'américain par Sylvia Gleadow Shumalith Firestone est une des fondatrices du Women's Lib. Contrairement à ce qu'ont tenté de faire jusqu'à présent les défenseurs de l'égalité des sexes, Firestone reconnaît et souligne l'inégalité fondamentale des deux sexes face à la reproduction biologique. Mais rejoignant ceux qui critiquent la soumission à la « loi naturelle », elle montre que le propre de l'homme, de l'être humain, serait d'établir une égalité réelle, sociale, là où la nature n'y prédispose pas. Ainsi agissons-nous dans quantité d'autres domaines, comme par exemple celui de la santé. L'autrice s'efforce en outre d'imaginer ce que pourrait et devrait être une société idéale, celle vers laquelle tend la politique féministe.