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La pandémie de COVID-19 a mis en lumière combien les femmes étaient en première ligne dans le système hospitalier et dans les soins aux personnes âgées au Québec. En d’autres mots : la pandémie a révélé l’importance de nombreux métiers mal rémunérés et souvent négligés, dont on se soucie peu, qui sont occupés à 80% par des femmes.
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The police killing of George Floyd and the protests that followed have brought renewed attention to systemic racism. In Canada, some have been quick to deny its existence. But these experts say racism has been normalized within Canadian institutions. Producer: Avneet Dhillon Research: Britnei Bilhete, Alisha Parchment Production editor: Charles Fogel Graphic designer: Thomas Hall Senior producer: Roxanna Woloshyn Executive producer: Irene Thomaidis For more stories about the experiences of Black Canadians — from anti-Black racism to success stories within the Black community — check out Being Black in Canada here: https://www.cbc.ca/beingblackincanada »»» Subscribe to CBC News to watch more videos: http://bit.ly/1RreYWS Connect with CBC News Online: For breaking news, video, audio and in-depth coverage: http://bit.ly/1Z0m6iX Find CBC News on Facebook: http://bit.ly/1WjG36m Follow CBC News on Twitter: http://bit.ly/1sA5P9H For breaking news on Twitter: http://bit.ly/1WjDyks Follow CBC News on Instagram: http://bit.ly/1Z0iE7O Download the CBC News app for iOS: http://apple.co/25mpsUz Download the CBC News app for Android: http://bit.ly/1XxuozZ »»»»»»»»»»»»»»»»»» For more than 75 years, CBC News has been the source Canadians turn to, to keep them informed about their communities, their country and their world. Through regional and national programming on multiple platforms, including CBC Television, CBC News Network, CBC Radio, CBCNews.ca, mobile and on-demand, CBC News and its internationally recognized team of award-winning journalists deliver the breaking stories, the issues, the analyses and the personalities that matter to Canadians.
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Conférence intitulée « L'antiféminisme d'État dans le Brésil de Bolsonaro » donnée par Marina Alves Amorim, chercheuse à la Fundação João Pinheiro (FJP) et professeure invitée à l'Université du Québec à Montréal, dans le cadre du panel « Antiféminismes en Amérique latine : les cas du Brésil et de la Colombie » organisé le 21 février 2020 à l'UQAM par le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), en collaboration avec l'Institut de recherches et d'études féministes de l'UQAM (IREF), le Réseau d'études latino-américaines de Montréal (RÉLAM) et le Groupe de recherche en études féministes en science politique de l'UQAM (GREF).
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Conférence intitulée « ''Culture de mort'' / ''Culture de vie'' : ''Idéologie du genre'' en Colombie » donnée par Priscyll Anctil Avoine, doctorante en science politique avec concentration en études féministes à l’Université du Québec à Montréal, dans le cadre du panel « Antiféminismes en Amérique latine : les cas du Brésil et de la Colombie » organisé le 21 février 2020 à l'UQAM par le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), en collaboration avec l'Institut de recherches et d'études féministes de l'UQAM (IREF), le Réseau d'études latino-américaines de Montréal (RÉLAM) le Réseau d'études latino-américaines de Montréal (RÉLAM) et le Groupe de recherche en études féministes en science politique de l'UQAM (GREF).
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Conférence intitulée « Discours anti-genre au Brésil : antiféminismes et nécropolitique dans l'État brésilien » donnée par Danielle Coenga-Oliveira, doctorante en science politique et en études féministes à l'Université du Québec à Montréal, dans le cadre du panel « Antiféminismes en Amérique latine : les cas du Brésil et de la Colombie » organisé le 21 février 2020 à l'UQAM par le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), en collaboration avec l'Institut de recherches et d'études féministes de l'UQAM (IREF), le Réseau d'études latino-américaines de Montréal (RÉLAM) et le Groupe de recherche en études féministes en science politique de l'UQAM (GREF).
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Comme beaucoup de gens, j’ai fait mes débuts d’environnementaliste à travers les «petits gestes»: ramener mes déchets recyclables à la maison, ne pas prendre de sacs de plastique au magasin, acheter bio, etc. Mais avec le temps, j’étais devenue de plus en plus critique des approches individuelles au changement social, en particulier des comportements de consommation qui visent à sauver la planète. C’est pourquoi, malgré sa proximité dans mon quartier, je refusais d’aller à l’épicerie zéro déchet, préférant investir mon temps et mon énergie dans des projets que je jugeais réellement collectifs. Or, au mois de décembre dernier, j’ai eu une discussion intéressante avec un adepte du zéro déchet qui m’a convaincue de tenter l’expérience. Si, après un mois dans les bocaux, je vis moins de dissonance cognitive par rapport à mes valeurs environnementales grâce à la réduction de mes déchets, j’ai l’impression d’en vivre davantage par rapport à mes valeurs féministes. Voici pourquoi.
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Dans le premier texte, à l'origine un discours prononcé en 2012 dans le cadre d'un programme dédié à l'essor du continent africain, l'écrivaine nigériane aborde avec lucidité et humour le sujet du féminisme. A travers des anecdotes issues de sa vie quotidienne, au Nigeria comme aux Etats-Unis, elle évoque les questions de l'inégalité des sexes et de l'image de soi des femmes.
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Autrice de Peau, recueil d’essais devenu culte, Dorothy Allison a grandi dans le sud des États-Unis, dans un contexte de misère sociale et de violences familiales et sexuelles. Dans Deux ou trois choses dont je suis sûre, elle raconte les femmes de sa famille – mère, sœurs, cousines, filles et tantes –, rendant hommage à leur force, leur humour, leur beauté et surtout leur détermination obstinée face au quotidien qui les accable. Illustré de photographies de sa collection personnelle, ce livre montre à quel point les petites histoires d’une génération peuvent acquérir le statut de légende pour les générations suivantes. Un ouvrage où la vision singulière de Dorothy Allison s’exprime avec beaucoup d’humour et d’émotion
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Gloria Anzaldúa est née au Texas en 1942, à la frontière du Mexique. On la connaît notamment, outre-Atlantique, pour l’ouvrage choral1 qu’elle a copublié en 1982 : la première grande tribune des poètesses féministes non-blanches. Fille d’ouvrier, la théoricienne chicana du « mestizaje » (« métissage ») et de la pensée queer n’a eu de cesse de travailler ses concepts à même la ligne de démarcation qui séparait ces deux États frontaliers : une ligne comme une « blessure », disait-elle. Anzaldúa a fait le choix, alors controversé, d’une écriture où se mélangent toutes ses langues : l’espagnol, le nahuatl uto-aztèque et l’anglais. Exilée dans son propre pays, car trop mexicaine ; exilée au sein des luttes de sa communauté, car lesbienne et féministe ; exilée des champs d’études féministes étasuniens, car trop proche de sa culture familiale : Gloria Anzaldúa, disparue en 2004, s’est employée à penser la création d’espaces à même de fortifier ces vécus et ces identités composites. Nous avons publié un portrait d’elle dans notre dernier numéro papier ; nous prolongeons ce texte par une semaine thématique qui lui sera ici consacrée : comment appréhender la question des appartenances à partir de son œuvre, encore méconnue dans l’espace francophone ? Pour commencer, la traduction d’un texte qu’elle a écrit en 1992.
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Avec Perdre haleine, l’inimitable Anne Archet vous convie à une séance d’autoérotisme littéraire, une ode jubilatoire et irrévérencieuse à la masturbation féminine, de la lente montée du désir en passant par les savantes mécaniques de l’excitation, le troublant plateau des fantasmes jusqu’à la grande explosion orgasmique et sa résolution. Entrez dans une phrase longue de 26 000 mots à lire d’une seule main et d’un seul souffle, une traversée de toutes les déclinaisons du plaisir intime, cet acte de liberté, de gratuité et d’amour-propre, où l’on n’est jamais si bien servie que par soi-même: ses doigts, ses peluches, son ameublement, son lubrifiant et ses projections intérieures les plus déraisonnables.
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Maquillée est le fruit étonnant d'un nombre incalculable d'heures perdues, passées à enchaîner les tutoriels maquillage sur YouTube, ou encore à naviguer sur le site web de Sephora. Cet essai poétique tire profit d'une obsession personnelle, le maquillage, pour développer une réflexion singulière sur notre époque. Se situant au carrefour des discours sur le genre, l'identité, le capitalisme et la culture pop, le maquillage est un objet d'étude riche et complexe, plus que jamais pertinent. S'il est habituellement dédaigné des sphères intellectuelles, Daphné B. nous prouve hors de tout doute qu'il mérite notre attention. Dans un monde oculaire troué de selfies et bouleversé par une industrie de l'influence, Daphné B. propose une réflexion nuancée, féministe et personnelle sur l'univers de la beauté. Objet littéraire hybride, à cheval entre le récit de soi, le poème et l'essai, Maquillée est une méditation lyrique sur un secteur économique en pleine croissance.
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Ce livre explore les expériences d'un groupe de femmes au Canada qui sont peu nombreuses mais qui ont attiré beaucoup d'attention juridique, politique et sociale au cours des dernières années. Les femmes musulmanes qui couvrent leur visage d'un voile suscitent des réactions viscérales chez des personnes qui, malgré l'exposition à divers modes de vie dans des environnements urbains multiculturels, semblent avoir des notions fixes sur la façon dont les femmes devraient vivre la bonne vie. Les politiciens ont dénoncé le niqab pour diverses raisons, appelant les femmes musulmanes à simplement l'enlever. Là où cette persuasion a échoué, des tentatives législatives ont été faites, certaines avec succès, pour interdire aux femmes de se couvrir le visage dans certains contextes, y compris les salles d'audience, les cérémonies de citoyenneté, les espaces publics et lorsqu'elles travaillent dans la fonction publique.
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Malgré une redéfinition féministe du consentement sexuel axée sur son caractère renouvelable, affirmatif et rétractable, le consentement légal à la diffusion publique de tout type d’image de soi ne requiert qu’un accord unique et irrévocable. Je soutiens qu’il est problématique de considérer le consentement à la diffusion publique de sa nudité au même titre qu’un consentement à montrer d’autres images de soi. Peut-on redéfinir le consentement à la diffusion publique d’images intimes selon la compréhension féministe du consentement sexuel ? En m’inspirant des travaux de Foucault sur l’aveu, j’argumente que nous vivons dans une « société de l’aveu » qui nous mène à croire que l’aveu public de notre soi le plus profond constitue une libération, ainsi que dans un « cis-tème de l’aveu » qui pousse les personnes trans* à se dénuder corps et âme pour satisfaire la curiosité du public. À partir d’une approche féministe et transactiviste et adoptant une méthodologie auto-ethnographique fondée sur ma propre expérience comme homme trans ayant « accepté » des requêtes des médias de me mettre à nu et pour lesquels mon consentement ne peut pas être retiré, je présente deux arguments. Premièrement, pour certaines personnes trans*, certaines dimensions du cis-tème de l’aveu, dont les pressions sociales et médiatiques, devraient être prises en compte comme éléments pouvant biaiser le consentement. Deuxièmement, j’invite à repenser le consentement à la diffusion publique d’images intimes : que le consentement soit accordé dans des circonstances biaisées ou pas, il devrait être possible de le retirer, comme dans le cas du consentement sexuel. S’il est possible de changer d’idée dans le cas d’activités intimes avec une seule personne, cela devrait aussi s’appliquer lorsqu’il est question de montrer sa nudité au grand public.
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Cette thèse explore l'incarnation et le genre au sein de la communauté de danse swing contemporaine de Montréal. En m'appuyant sur la savoir dans les domaines de musicologie, études de la danse, études de jazz, et études de genre, je cherche à illuminer la relation entre les danseurs et les musiciens/DJ. J'explore les nombreuses facettes de cette conversation chorographique et musicale, retraçant cette relation dialogique et collaborative sur le plancher de danse sociale. La communauté actuelle est le produit d'un renouveau du swing, et les questions d'authenticité deviennent donc des considérations importantes pour les danseurs, les musiciens, et les DJ. Un produit de ce renouveau c'est l'ensemble des valeurs hétéronormatives qui sous-tendent toujours la communauté contemporaine. J'étudie dans quelle mesure ces valeurs sont réifiées, remises en question, ou subverties par les participants en tant que leurs choix musicaux et chorographiques.À cette fin, j'ai entrepris des entrevues avec six informateurs, chacun ayant une expérience en tant que danseur et musicien et/ou DJ. Leur position privilégiée découlant de leur double expérience qui leur donne une perspective unique de la façon dont les danseurs et les musiciens/DJ remplient leurs fonctions. Cette thèse fournit une contribution unique au domaine en situant les voix d'individus ayant une expérience chorographique et musicale en dialogue avec les études existantes, et finalement, réévalue l'importance des connaissances incarnées et du genre au sein de la communauté swing de Montréal.
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« En 2016, la poète lnnu Natasha Kanapé Fontaine et le romancier québéco-américain Deni Ellis Béchard entamaient une conversation sans tabou sur le racisme entre Autochtones et Allochtones. Comment cohabiter si notre histoire commune est empreinte de honte, de blessures et de colère? Comment faire réaliser aux Blancs le privilège invisible de la domination historique? Comment guérir les Autochtones des stigmates du génocide culturel? Ces questions traversent leurs échanges: Natasha raconte sa découverte des pensionnats autochtones, son obsession pour la crise d'Oka, la vie dans la communauté de Pessamit ; Deni parle du racisme ordinaire de son père, de la ségrégation envers les Afro-Américains, de son identité de Québécois aux États-Unis. Cinq ans plus tard, Deni et Natasha reprennent la plume pour poursuivre ce "rendez-vous de la parole qui s'ouvre". Renouant avec le ton intimiste et le foisonnement intellectuel de leur premier échange, ils abordent des sujets d'une brûlante actualité: mobilisation de Black Lives Matter après la mort de George Floyd, feux de forêt en Californie, campagne présidentielle sur fond de montée de l'intolérance; soulèvement des Wet'suwet'en et blocus ferroviaires, dénonciation de la politique de la reconnaissance du gouvernement Trudeau. Puis survient l'impensable: Joyce Echaquan, une Atikamekw de 37 ans, meurt sous les injures racistes de deux infirmières de l'hôpital de Joliette. Une vague d'indignation monte ...»--Quatrième de couverture.
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Ce rapport brosse un portrait descriptif des premiers résultats qui se dégagent du volet « extrapatrimonial » du projet de recherche intitulé : Unions et désunions conjugales au Québec : regards croisés sur les pratiques et les représentations sociales et juridiques de la vie à deux. L’enquête réalisée auprès de 3250 répondants âgés de 25 à 50 ans et vivant en couple vise à cerner les arrangements financiers et juridiques des familles qui comptent au moins un enfant. Les aspects tels que le souhait de se marier ou non, la garde des enfants, le support financier, le recours au contrat de vie commune et la question de l’héritage ont été abordés. Une attention particulière a été portée sur les familles recomposées afin de déterminer si certaines différences pouvaient être observées comparativement aux familles intactes. Nous tentons aussi de jeter un éclairage sur le phénomène de la beau-parentalité au Québec puisque le Code civil ne reconnaît toujours par de statut particulier au beau-parent. Notre enquête permet notamment de constater que le fait d’avoir un enfant semble influencer le désir de se marier, et ce, plus particulièrement pour les femmes. Elle nous montre aussi que la garde partagée est un idéal-type envisagé par la majorité des couples, mais qui se réalise moins fréquemment en réalité. De plus, dans les familles recomposées ayant la garde d’un ou de plusieurs enfants issus d’unions précédentes, les dépenses relatives aux enfants sont considérées comme relevant exclusivement du parent, même si le couple gère ses revenus et dépenses en commun. Bien que l’on puisse s’attendre à ce que les couples qui ont déjà vécu une séparation veuillent se protéger davantage dans une relation ultérieure, les résultats montrent qu’il n’en est rien. Enfin, l’enquête nous démontre que la durée de la cohabitation entre un enfant et un beau-parent influence la force du lien entre eux et qu’un bon nombre de beaux-parents croient qu’ils auraient droit à une garde partagée dans l’éventualité d’une rupture ou, à tout le moins, qu’ils garderaient contact quelques fois par année avec l’enfant de leur conjoint.e.
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Cet article propose une réflexion sociologique sur l’amour conjugal contemporain d’un point de vue théorique et empirique. À partir de données recueillies sur les arrangements financiers de personnes vivant en couple et de la littérature sociologique sur l’amour, les auteures dégagent une sémantique de la conjugalité contemporaine illustrée par huit « règles de sens », mobilisées par les acteurs pour répondre aux défis des relations intimes. L’analyse permet d’observer les décalages entre différentes logiques amoureuses d’une part, et de l’autre entre les logiques de l’amour et les réalités sociales. Les propos des conjoints révèlent l’intégration d’éléments qui tiennent de logiques divergentes dans un même univers de sens : des règles de sens favorisant l’idéalisation mythique conjuguées à celles organisées autour des images du travail sur la relation, de la communication thérapeutique et de la prise en charge entrepreneuriale de la relation. Cette analyse empirique conduit les auteures à cerner une double confusion dans la littérature contemporaine sur l’amour et les couples.
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« Ce petit livre est une grotte, une caverne littéraire sur les parois de laquelle se projettent les hantises et les rêveries d'une alter ego nommée Frida Burns. Brève autobiographie intellectuelle et lyrique, ce carnet interroge les liens hasardeux qui se tissent entre les livres et les existences. Il se veut un hommage à la littérature et aux histoires d'amour (qu'elles soient de chair ou de papier) qui embrasent les êtres, leur permettant de perdre joyeusement leurs contours et d'accéder à la puissance de l'anonyme au cœur du plus intime. »-- Résumé de l'éditeur.
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Prodiguant des soins et services nécessaires aux victimes d'agression sexuelle récente, les centres désignés du Québec se sont multipliés suite à la publication des Orientations gouvernementales en matière d'agression sexuelle en 2001. Cette recherche a exploré comment les intervenant.es travaillant en centre désigné auprès des adultes ayant vécu une agression sexuelle récente composent avec les mythes identifiés par les féministes entourant la violence sexuelle. Des entretiens qualitatifs ont été effectués avec dix intervenantes travaillant dans un centre désigné situé dans un hôpital au Québec. Cette étude a permis d'explorer les perceptions des professionnel.les quant aux mythes contemporains entourant la violence sexuelle affectant les adultes et leur travail avec ceux-ci dans un contexte de trousses médicolégales et médicosociales en centre désigné. À partir de concepts de l'intervention féministe, de féminisme rabat-joie et de violences basées sur le genre, des pistes d'analyse ont été défrichées quant aux enjeux soulevés par ces mythes en centre désigné et pour l'intervention féministe. La discussion aborde les risques de victimisation secondaire en centre désigné ; associés au statut de patient.e d'une victime dans l'urgence, aux perceptions des objectifs du service et du doute sur la victimisation en soi. L'articulation des principes féministes dans ce contexte d'intervention d'urgence auprès des adultes est aussi explorée. Les professionnel.les se retrouvent à travailler auprès de personnes qui ne correspondent pas aux mythes propagés sur les victimes. Illes composent avec ces perceptions en articulant des principes féministes afin d'offrir des services satisfaisant les besoins des victimes et réduisant les risques de victimisation secondaire. De plus, l'importance de ce service et de la poursuite des efforts pour endiguer la culture du viol, dont le travail en centre désigné fait partie, est aussi abordée. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : agression sexuelle, centre désigné, culture du viol, intervention féministe, travail social, victimisation secondaire, féminisme rabat-joie, mythe