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"Bimbo orientale habituée des bars à chichas ; femme voilée sage et soumise qui rêve de vacances à Dubaï ; objet sexuel des pires dépravations sur les sites pornos ; «bourgeoise» ambitieuse haut perchée sur ses Louboutin ; ou jeune actrice tchatcheuse qui a gardé l'accent de la cité : les femmes françaises issues de l'immigration maghrébine ne semblent exister dans l'espace médiatique qu'au gré des stéréotypes sans cesse renouvelés de la «beurette». Refusant de se plier à ces préjugés sexistes et racistes, deux d'entre elles sont allées en interviewer d'autres pour explorer les coulisses et les non-dits de cette appellation qu'elles rejettent. Brisant les idées reçues, les autrices révèlent que ces femmes demeurent prisonnières d'un héritage colonial qui continue d'agir. Leur corps est sans cesse au coeur de polémiques qui divisent dans leurs propres rangs musulmans, féministes, associations de femmes « racisées », autant que militant.e.s de gauche ou antiracistes. Une enquête pleine d'empathie qui offre une galerie de portraits, plurielle, pour mieux connaître les «rebeues», loin des caricatures."--Quatrième de couverture.
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Tout au long du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne, les lecteurices, les écrivain.e.s et les amateurices de théâtre étaient fasciné.e.s par les femmes qui s'habillaient avec des vêtements pour hommes - depuis les actrices sur scène qui mettaient en valeur leurs jambes galbées dans des culottes d'homme jusqu'aux histoires de vaillantes femmes soldat.e.s et de femmes pirates impitoyables. Couvrant les genres allant des pièces de théâtre, des romans et de la poésie aux brochures et aux affiches, la femme travestie en est venue à signaler plus que l'indépendance féminine ou les comportements non conventionnels ; elle est également venue signaler un investissement dans les intimités féminines de même sexe et les désirs saphiques. Sapphic Crossings révèle comment divers textes britanniques de l'époque associent le travestissement féminin à la possibilité passionnante de relations intimes et incarnées entre personnes de même sexe. Ula Lukszo Klein reconsidère le rôle des désirs lesbiens et leur structuration à travers des incarnations transgenres comme étant crucial non seulement pour l'histoire de la sexualité mais aussi pour la montée des concepts modernes de genre, de sexualité et de désir. Elle incite les lecteurices à repenser les racines du lesbianisme et des identités transgenres d’aujourd’hui et introduit de nouvelles façons de penser la sexualité incarnée dans le passé.
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Cet article explore les performances raciales et l'hypersexualisation des femmes noires dans l'industrie du sexe néerlandaise. Dans le commerce mondial du sexe, les femmes racialisées sont constamment considérées comme des victimes du trafic sexuel sans aucune agence, en particulier les travailleuses du sexe migrantes dans les pays européens. Bien qu'il existe une abondante littérature sur la manière dont la hiérarchie raciale affecte les femmes noires dans l'industrie du sexe aux États-Unis, de telles recherches pertinentes font défaut en Europe. Dans cette recherche exploratoire, je déconstruis les images des femmes noires et situe son récit aux Pays-Bas. Avec des entretiens semi-directifs et approfondis, j'ai l'intention de mettre en évidence comment les travailleuses du sexe noires interprètent des images de noirceur et des stéréotypes raciaux lorsqu'elles séduisent des clients masculins. Mon cadre théorique comprend les « images de contrôle » de Patricia Hill Collins, les « archives culturelles » de Gloria Wekker,
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The dynamic duo of Jumoke and Kym tackle the topic of empowerment and what that means for disabled, Black women. This was filmed as part of a TEDx talk at the University of Sussex in England. _______________________________________________________________________________________________ TRIPLE CRIPPLES was created by @TheKymOliver & @JayOnLife to provide a platform for & highlight the narratives of Black & non-Black Women, Femmes & Non-Binary people of colour, living with disabilities. We are here. We exist! We know the media and mainstream disability conversations would have you believe otherwise mega eye roll*... But guess what? WE GOTS THA INTERNETS, BITCHEZZZZ!!! Eat it. *put on shades and look cool at night ———————————————————————————————- JOIN US ON OUR JOURNEY! Hit the comments box! And if you or any women/femmes/non-binary people you know, would like to be a guest... Hit the DM’s! 🖤 Website: https://thetriplecripples.uk/ Twitter/Instagram: @TripleCripples Follow Jumoke: @JayOnLife Follow Kym: @TheKymOliver ———————————————————————————————- Track: “runaway” ~ K15 feat. AMA LIVE! Big Love to K15 for kindly letting us use his amazing music as our bedding track!!! Check out @k15music, support his sound, buy some vinyls and follow him on all platforms: Twitter: @K15music Facebook: @K15music Soundcloud: @K15 Bandcamp: @K15music
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Cet article montre dans quelques œuvres d'inspiration autobiographique de Nina Bouraoui comment la subjectivité de la protagoniste est construite par différents discours identitaires dans le cadre franco-algérien et comment elle est déconstruite ou reconstruite par l'écriture. L'expérience corporelle de la protagoniste porte l'empreinte de l'héritage familial qui est le microcosme de l'héritage culturel marqué par la violence de l'Histoire franco-algérienne. En outre, l'emprise de la normalisation des genres pèse lourd sur la subjectivité de la protagoniste, ce qui résulte dans des sentiments d'auto-culpabilisation. L'entre-deux, c'est-à-dire entre deux pays et deux genres, est pourtant l'espace à la fois douloureux et créatif qui donne la force d'écrire et de s'écrire, et de venir à bout du sentiment de culpabilité, ce qui est analysé à l'aide de la lecture par Judith Butler du mythe d'Antigone et de la performativité de la confession.
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Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités? Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergés retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau. Dès 1945, invoquant la «surpopulation» de ses anciennes colonies, l'État français prône la régulation des naissances et l'organisation de l'émigration; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient. Françoise Vergés s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'autrice entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui.
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Si nous étions en Iran, cette salle d'attente d'hôpital ressemblerait à un caravansérail, songe Kimiâ. Un joyeux foutoir où s'enchaînerait bavardages, confidences et anecdotes en cascade. Née à Téhéran, exilée à Paris depuis ses dix ans, Kimiâ a toujours essayé de tenir à distance son pays, sa culture, sa famille. Mais les djinns échappés du passé la rattrapent pour faire défiler l'étourdissant diaporama de l'histoire des Sadr sur trois générations : les tribulations des ancêtres, une décennie de révolution politique, les chemins de traverse de l'adolescence, l'ivresse du rock, le sourire voyou d'une bassiste blonde ... Une fresque flamboyante sur la mémoire et l'identité ; un grand roman sur l'Iran d'hier et la France d'aujourd'hui.
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"Arts visuel" est l'un des soixante-six textes thématiques de cette encyclopédie explorent les reconfigurations en cours des études de genre. Trois axes transversaux organisent cette enquête collective: le corps, la sexualité, les rapports sociaux. Les inégalités liées au genre sont de plus en plus envisagées en relation avec celles liées à la classe sociale, la couleur de peau, l'apparence physique, la santé ou encore l'âge. Cette approche multidimensionnelle des rapports sociaux a transformé radicalement les manières de penser la domination au sein des recherches sur le genre. En analysant les concepts, les enquêtes empiriques et les débats caractéristiques de ces transformations saillantes, les contributrices et contributeurs de cet ouvrage dessinent une cartographie critique des études de genre en ce début de XXIe siècle.
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It's 1887 and Nancy Astley sits in the audience at her local music hall: she doesn't know it yet, but the next act on the bill will change her life. Tonight is the night she'll fall in love' with the thrill of the stage and with Kitty Butler, a girl who wears trousers. Giddy with desire and hungry for experience, Nancy follows Kitty to London where unimaginable adventures await.
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Le mythe de l’androgyne, en proposant un récit des origines traitant de la distinction sexuée et de l’orientation sexuelle, se trouve l’objet de multiples réécritures dans la littérature féminine italienne contemporaine. De Sibilla Aleramo au début du XXe siècle, à Goliarda Sapienza en plein néo-féminisme et jusqu’à la littérature lesbienne récente, la figure de l’andro-gyne devient le support d’un discours sur le corps féminin et sur le genre, mais aussi sur la création artistique.
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Soutiens-gorge rembourrés pour fillettes, obsession de la minceur, banalisation de la chirurgie esthétique, prescription insistante du port de la jupe comme symbole de libération : la " tyrannie du look " affirme aujourd'hui son emprise pour imposer la féminité la plus stéréotypée. Décortiquant presse féminine, discours publicitaires, blogs, séries télévisées, témoignages de mannequins et enquêtes sociologiques, Mona Chollet montre dans ce livre comment les industries du " complexe mode-beauté " travaillent à maintenir, sur un mode insidieux et séduisant, la logique sexiste au cœur de la sphère culturelle. Sous le prétendu culte de la beauté prospère une haine de soi et de son corps, entretenue par le matraquage de normes inatteignables. Un processus d'autodévalorisation qui alimente une anxiété constante au sujet du physique en même temps qu'il condamne les femmes à ne pas savoir exister autrement que par la séduction, les enfermant dans un état de subordination permanente. En ce sens, la question du corps pourrait bien constituer la clé d'une avancée des droits des femmes sur tous les autres plans, de la lutte contre les violences à celle contre les inégalités au travail.
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« Les Chroniques Mauves » racontent les histoires de vie et les aventures parallèles de lesbiennes de plusieurs générations sur une soixantaine d'années. Cela commence en 1950, à la naissance de Christiane, « Chris », et ça se termine au moment du défilé de la Marche des Fiertés à Paris en 2011. Pendant tout ce temps, les personnages évoluent, apprennent à vivre, vieillissent, dévoilent leurs paradoxes.. Les personnages se croisent, parfois sans se connaître. Les différentes générations ne se comprennent pas forcément. Les illustratrices se sont vues confié un ou plusieurs épisodes. La consigne était de suivre le scénario, bien sûr, mais de dessiner les personnages « chacune à sa manière ». Ce qui fait qu'un même personnage n'est pas interprété de la même façon d'un épisode à l'autre, tout en restant identifiable. On peut dire que « Chris » est le personnage principal de cette série. Elle apparaît quasiment dans tous les épisodes. Elle sert de fil rouge, de conductrice. On la voit évoluer et vieillir de sa naissance jusqu'à ses 61 printemps. Autour d'elle, cinq ou six autres personnages récurrents l'accompagnent : Fanny, les petit(e)s jeunes du Crew des Bordelais, Charlotte, Sabine, Colette...
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George Sand et Colette sont connues pour avoir publié des ouvrages dévoilant un grand modernisme et un engagement sur la question des relations entre les sexes. Cet ouvrage dévoile qu'alors que le XIXe et le début du XXe siècle se focalisaient surtout sur des revendications féministes visant la libération des femmes, ces deux auteures cherchaient aussi à dénoncer les codes traditionnellement imposés à tous les individus et à leur identité. Alors que le concept d'identité de genre n'était pas clairement théorisé à l'époque, leurs écrits suggèrent que Sand et Colette avaient déjà l'intuition que les hommes comme les femmes pouvaient être victimes des lois sociales fondées sur la différence sexuelle. Elles dénonçaient les limites que la société imposait aux sujets selon leur sexe et subvertissaient les schémas traditionnels de la formation identitaire. Pour cela, elles présentaient souvent la bipolarité des structures patriarcales comme une construction artificielle, elles mettaient en scène de nouveaux modèles de "féminité", de "masculinité" et de sexualité et elles démontraient une indéniable volonté de rupture et de remise en cause des traditions. Cette étude met aussi en évidence comment ces subversions successives peuvent être lues comme des présentations très modernes d'une identité de genre perçue comme une structure en constante mutation qui désavoue les inscriptions traditionnelles et normalisées. De manière étonnante, les illustrations d'expressions identitaires individuelles et plurielles chez Sand et l'élaboration d'un nouvel ordre des identités chez Colette rapprochent leurs écrits de théorisations contemporaines du genre.
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Elisabeth Badinter constate un repli sur le terrain des droits des femmes, lequel se manifeste, par exemple, par la forte baisse de la natalité dans les pays développés, la hausse conjointe du nombre de femmes qui ne veulent pas avoir d'enfant, le regain des discours naturalistes visant à river les femmes à leur rôle de mère.
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Cet article étudie deux contextes français dans lesquels les voiles musulmans sont devenus hypervisibles : le débat public qui a mené à la loi française de 2004 interdisant les signes religieux ostensibles dans les écoles publiques, et le projet colonial français de dévoiler les femmes algériennes. Je montre comment le concept de « l’oppression de genre » s’est naturalisé au voile musulman d’une telle manière qu’il justifie les normes de féminités occidentales et cache le mécanisme par lequel les femmes musulmanes sont racialisées. C’est ainsi que le voile devient le point de mire d’un racisme culturel qui se présente comme libérant les femmes musulmanes, un racisme qui semble poser un dilemme au féminisme
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Pougy, Liane de. (2006). Idylle Saphique. Alteredit. https://uqam-bib.on.worldcat.org/oclc/420914120
Au printemps 1899, Liane de Pougy, amie de l'écrivain jean Lorrain et ennemie jurée de Caroline Otero, rencontre une américaine de vingt-trois ans, Natalie Clifford Barney. C'est aussitôt le coup de foudre. Pendant l'été qui suit, les deux femmes vont vivre une véritable passion. C'est cette passion que Liane écrit au fur et à mesure qu'elle la vit. Idylle Saphique, paru en 1901, est un brillant témoignage de cette époque " fin de siècle ", tellement décadente et tellement tumultueuse, où le plaisir et son assouvissement règnent en maître à Paris.
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Figures emblématiques des années 1900, les saphistes sont associées aux premiers balbutiements d'un féminisme qui dérange et qui, par réaction, nourrit d'inépuisables fantasmes. Objets de scandale ou héroïnes, elles inspirent artistes et poètes. C'est l'ensemble de ces représentations ambiguës qui sont ici analysées.
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Le portrait de Marie, autoportrait en creux de l'auteur elle-même, l'été de ses seize ans, est un portrait sans concessions ni complaisance d'une adolescente dont l'enfance s'éloigne peu à peu. On la verra aborder sa première vie amoureuse. On la verra choisir, oser et exprimer ses amours plus belles, plus fortes, plus intenses, que celles des autres. Dans "La vie heureuse", Nina Bouraoui nous plonge au cœur d'un univers singulier qui porte ses codes et ses coutumes, elle nous fait (re)vivre cette période de confusion extrême qui, malgré le tourbillon des amitiés et des rencontres, s’accompagne d'une profonde solitude. Le roman cependant porte bien son titre, il s'agit de bonheur, de bonheur et de plaisir, le plaisir et la joie d'être sous la peau de ces êtres magnétiques. On n'a jamais écrit sur l'amour des filles avec tant de douceur et de violence mêlées. La vie heureuse est un livre de désir traversé par les musiques, les films et les modes des années 80 : Klaus Nomi est atteint du sida tandis que Sophie Marceau se dandine sur l'air de La Boum.
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"C'était déjà la féminisation de la pauvreté, l'insécurité sexuelle et la montée des intégrismes qui avaient motivé, la première édition de ce recueil. Le constat négatif que je faisais alors, loin d'être obsolète, est plus que jamais d'actualité. Les nouveaux textes de cette réédition attestent une régression, une contre-libération menaçantes. [...] Libérer à sa source la libido creandi des femmes, c'est lancer un défi permanent à cette guerre et s'ouvrir à la géni(t)alité des deux sexes. Se souvenir que le premier environnement de chaque humain est un corps vivant, parlant ; se souvenir qu'on naît d'une femme (et aussi d'un homme) et en éprouver de la gratitude, c'est abolir un ordre symbolique, tyrannique, hégémonique ; c'est vaincre l'addiction spéculaire de Narcisse, s'évader des dogmes et des illusions des religions du Livre ; c'est stopper la spéculation du Tout-marchandise, du Tout-profit ; mais c'est aussi, sans doute, commencer à penser. La gestation, hospitalité psychique autant que charnelle, comme paradigme de l'éthique, de la responsabilité et du don ? Génitrices, généalogistes, archéologues, archives et archivistes de l'espèce humaine, des femmes ont commencé à vivre leur nouvelle "condition historique", à inscrire la genèse d'une modernité tardive. C'est l'hypothèse positive que réaffirme cette nouvelle édition."
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