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Note sur la traduction : Considéré comme le premier journal anarcha-féministe d’Amérique du Sud, La Voz de la Mujer paraît à Buenos Aires en 1896-1897 : il s’agit d’une publication semi-clandestine en raison du plaidoyer pour l’action directe qu’elle contient. Les rédactrices y critiquent de manière véhémente la religion, la société capitaliste et les inégalités entre hommes et femmes, d’où la devise « Ni dieu, ni patron, ni mari ». Nous reproduisons ici les éditoriaux des numéros 1, 2, 3, 4, 5 et 7 – le numéro 6 n’étant plus accessible. À plusieurs moments, nous avons fait le choix de l’écriture inclusive. Bien que volontairement anachronique, ce choix permet de souligner les intentions féministes des rédactrices et leurs idées novatrices concernant la maternité, le mariage et l’amour libre, et leur dénonciation du sexisme des militants anarchistes. La traduction cherche également à adapter certaines formules orales au contexte québécois du 21e siècle.
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Même si la misogynie et les agressions sexuelles sont des problèmes bien connus et depuis longtemps dénoncés par des féministes militant dans les réseaux de gauche et d’extrême-gauche, les textes d’analyse sur l’antiféminisme de gauche restent relativement rares dans la vaste production d’études sur l’antiféminisme en général
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Initié sous l’égide de l’Institut de recherches et d’études féministes de l’Université du Québec à Montréal (IREF-UQAM), le projet Pour une diversification des voix féministes dans l’enseignement francophone: traduction de textes théoriques à des fins pédagogiques cherche à rendre disponible à la communauté universitaire francophone des textes théoriques en provenance des études féministes, queers et décoloniales. L’objectif est de valoriser la diffusion de textes encore peu lus et étudiés dans la recherche en langue française, ainsi que de promouvoir des écrits de personnes historiquement marginalisées qui ne sont toujours pas disponibles en français. Soucieuses d’accroître la diversité et l’inclusion des voix minorisées dans la recherche féministe francophone, les membres de l’équipe souhaitent faire traduire des textes fondateurs issus des marges. Ce projet est actuellement mené par des chercheuses cisgenres eurodescendantes qui désirent se positionner en alliées et faciliter le partage d’expériences et de sensibilités différentes des leurs. En cohérence avec cette démarche, toutes les étapes de production des textes se veulent les plus inclusives possibles, dans le but de mettre en place un vivier d’échange, de transfert et de collaboration entre traducteurices, réviseur∙es et lecteurices sensibles issu·es d’une diversité d’expériences (de sexe, de genre, de race, etc.). Par ailleurs, la « Note sur la traduction » qui accompagne chacun des textes témoigne en toute transparence du processus de production des textes et détaille les choix posés par l’équipe. ISSN 2818-0704
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Quelle est la place des femmes dans l'industrie du spectacle du XIXe siècle au-delà des métiers de performance très exposés qu'exercent les actrices, chanteuses, et danseuses ? Dans une perspective pluridisciplinaire et internationale, ce volume propose des réponses à ces enjeux concernant le monde du spectacle dans sa diversité et sa complexité.
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The Women's Art Society of Montreal (WASM) was founded in 1894 by two Montrealers, Mrs. James H. Peck (nee Mary Alice Skelton) and Mary Martha (May) Phillips, with the goal of integrating women into the art world. This organization was the Montreal branch of the Toronto-based Women’s Art Association until 1907, when it broke away from the mother organization to form its own independent Women’s Art Society of Montreal. In 1938, the Society’s efforts shifted towards entertainment and other branches of the arts, such as theatre, music and studio art. In 1981, the Society officially adopted a French name: l’Association culturelle des femmes de Montréal, but the organization remained essentially an English support group. In 1998 it began to accept men as members. The author traces the local, national and international events that coincided with each year of the WASM's existence.
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Dans le dernier tiers du XIXe siècle, l’anthropologie biologique, et a fortiori, l’anthropométrie, se consacre en France comme une démarche scientifique que la standardisation des méthodes et des instruments doit garantir. Reposant sur un naturalisme direct, elle se présente comme une entreprise d’objectivation et de hiérarchisation des différences, principalement raciales. Dans cet article, il s’agit d’étudier comment, dans ce corpus anthropologique (notamment dans les travaux de la Société d’Anthropologie de Paris) la différence sexuelle, qui pouvait troubler les classifications raciales, va être redéfinie comme une différence variable selon les races, au risque de saper les fondements naturalistes sur lesquels repose cette différence des sexes.
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L'histoire de l'accès des femmes à la pratique artistique depuis la fin du XIXe siècle. Etudie l'ouverture des académies parisiennes aux femmes, les femmes dans les avant-gardes du XXe siècle (fauvisme, cubisme, surréalisme, etc.), leur place dans la danse, la photographie, les arts décoratifs et le cinéma, les réseaux et galeries réunissant des femmes artistes, le féminisme dans l'art, etc.
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From Ellen Gabriel to Tantoo Cardinal, many of the faces of Aboriginal people in the media today are women. In the Days of Our Grandmothers is a collection of essays detailing how Aboriginal women have found their voice in Canadian society over the past three centuries. Collected in one volume for the first time, these essays critically situate Aboriginal women in the fur trade, missions, labour and the economy, the law, sexuality, and the politics of representation. (Midwest).
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Le présent rapport alimente la discussion sur les femmes et les accords commerciaux, en établissant un lien entre les femmes des Premières nations, la foresterie et le libre-échange. Il comprend une étude documentaire qui aborde les domaines suivants : les rapports sociaux entre les sexes et les femmes autochtones, les rôles traditionnels, le commerce des fourrures, le titre aborigène et les droits ancestraux, et le libre-échange et l’exploitation forestière dans les collectivités des Premières nations.
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A landmark work when it appeared in 1976, America's Working Women helped form the field of women's studies and transform labor history. Now the authors have enlarged the dimensions of this important anthology; more than half the selections and all the introductory material are new. Spanning the years from 1600 to the present, selections from diaries, popular magazines, historical works, oral histories, letters, songs, poetry, and fiction show women's creativity in supporting themselves, their families, and organizations or associations. Slave women recall their field work, family work, and sabotage. We see Indian women farming, and we also see the white culture coercing Indian women to give up farming. We see women in industry playing a central part in the union movement while facing the particular hazards of women's jobs and working conditions. New selections show the historical origins of today's important issues: sexual harassment, equal pay, "sex work," work in the underground economy, work in the home, and shift work. With an expanded focus on women from all racial and ethnic backgrounds and regions, America's Working Women grounds us in the battles women have fought and the ones they are in the process of winning.
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The Women's Arts Society of Montreal was founded in 1894 by Mary Martha Phillips and Mrs. James H. Peck (nee Mary Alice Skelton). The parent body of the Society (The Women's Art Association of Canada) was incorporated in Toronto in 1892. The goal of the Montreal Society was to integrate women into the art world at a time in history when women had few rights and were relegated to other roles. In 1907, the Montreal branch of the Women's Art Association of Canada broke away from the Toronto organization to form their own independent society. During and after the First World War, the Women's Arts Society of Montreal focussed on philanthropic efforts, assisting disabled and convalescing veterans and their families. After 1938, the Society’s efforts shifted towards entertainment and other branches of the arts, such as theatre, music and studio art. In the late 1990s the Society began to accept men as members.
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Connues principalement comme pédagogues et interprètes, les femmes en musique ont mis du temps à se faire reconnaître dans le domaine de la composition. C’est ce volet encore ignoré de notre histoire que La Création musicale des femmes au Québec nous fait découvrir, depuis l’apport des communautés religieuses en Nouvelle-France jusqu’aux expérimentations électroacoustiques des vingt dernières années, du phénomène culturel de la musique de salon au début du siècle aux performances multimédias de nos contemporaines…
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Current debates about the future of the family are often based on serious misconceptions about its past. Arguing that there is no biologically mandated or universally functional family form, Stephanie Coontz traces the complexity and variety of family arrangements in American history, from Native American kin groups to the emergence of the dominant middle-class family ideal in the 1890s. Surveying and synthesizing a vast range of previous scholarship, as well as engaging more particular studies of family life from the seventeenth to the nineteenth centuries, Coontz offers a highly original account of the shifting structure and function of American families. Her account challenges standard interpretations of the early hegemony of middle-class privacy and “affective individualism,” pointing to the rich tradition of alternative family behaviors among various ethnic and socioeconomic groups in America, and arguing that even middle-class families went through several transformations in the course of the nineteenth centure. The present dominant family form, grounded in close interpersonal relations and premised on domestic consumption of mass-produced household goods has arisen, Coontz argues, from a long and complex series of changing political and economic conjunctures, as well as from the destruction or incorporation of several alternative family systems. A clear conception of American capitalism’s combined and uneven development is therefore essential if we are to understand the history of the family as a key social and economic unit. Lucid and detailed, The Social Origins of Private Life is likely to become the standard history of its subject.
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Contenu: The Homosocial World of Working-Class Amusements -- Leisure and Labor -- Putting on Style -- Dance Madness -- The Coney Island Excursion -- Cheap Theater and the Nickel Dumps -- Reforming Working Women's Recreation.
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