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Même si la misogynie et les agressions sexuelles sont des problèmes bien connus et depuis longtemps dénoncés par des féministes militant dans les réseaux de gauche et d’extrême-gauche, les textes d’analyse sur l’antiféminisme de gauche restent relativement rares dans la vaste production d’études sur l’antiféminisme en général
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Initié sous l’égide de l’Institut de recherches et d’études féministes de l’Université du Québec à Montréal (IREF-UQAM), le projet Pour une diversification des voix féministes dans l’enseignement francophone: traduction de textes théoriques à des fins pédagogiques cherche à rendre disponible à la communauté universitaire francophone des textes théoriques en provenance des études féministes, queers et décoloniales. L’objectif est de valoriser la diffusion de textes encore peu lus et étudiés dans la recherche en langue française, ainsi que de promouvoir des écrits de personnes historiquement marginalisées qui ne sont toujours pas disponibles en français. Soucieuses d’accroître la diversité et l’inclusion des voix minorisées dans la recherche féministe francophone, les membres de l’équipe souhaitent faire traduire des textes fondateurs issus des marges. Ce projet est actuellement mené par des chercheuses cisgenres eurodescendantes qui désirent se positionner en alliées et faciliter le partage d’expériences et de sensibilités différentes des leurs. En cohérence avec cette démarche, toutes les étapes de production des textes se veulent les plus inclusives possibles, dans le but de mettre en place un vivier d’échange, de transfert et de collaboration entre traducteurices, réviseur∙es et lecteurices sensibles issu·es d’une diversité d’expériences (de sexe, de genre, de race, etc.). Par ailleurs, la « Note sur la traduction » qui accompagne chacun des textes témoigne en toute transparence du processus de production des textes et détaille les choix posés par l’équipe. ISSN 2818-0704
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En 1893, la journaliste afroaméricaine Ida B. Wells fait paraître un volume intitulé The Reason Why the Colored American is not in the World’s Columbian Exposition, autopublié par l’autrice et agrémenté d’une introduction de la main du militant antiesclavagiste Frederick Douglas, ainsi que d’un chapitre conclusif rédigé par F. L. Barnett. Après avoir commenté la constitution des Noirs comme une classe dominée, et relevé la manière dont l’esclavage s’est renouvelé après la guerre civile américaine à travers le travail forcé des prisonniers, Wells s’attaque à la question de la justice populaire raciste des lynchages avec « La loi de Lynch ».
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"We forget that racist violence permeated the lower Midwest from the pre-Civil War period until the 1930s. From Kansas to Ohio, whites orchestrated extraordinary events like lynchings and riots while engaged in a spectrum of brutal acts made all the more horrific by being routine. Also forgotten is the fact African Americans forcefully responded to these assertions of white supremacy through armed resistance, the creation of press outlets and civil rights organizations, and courageous individual activism. Drawing on cutting-edge methodology and a wealth of documentary evidence, Brent M.S. Campney analyzes the institutionalized white efforts to assert and maintain dominance over African Americans. Though rooted in the past, white violence evolved into a fundamentally modern phenomenon, driven by technologies such as newspapers, photographs, automobiles, and telephones. Other surprising insights challenge our assumptions about sundown towns, who was targeted by whites, law enforcement's role in facilitating and perpetrating violence, and the details of African American resistance."--Publisher's description.
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Sue Trinder est une orpheline, laissée enfant aux soins de Mme Sucksby, une « petite agricultrice », qui l'a élevée avec une tendresse inhabituelle, comme si Sue était la sienne. La maison de Mme Sucksby, avec ses bébés difficiles calmés avec des doses de gin, accueille également une famille de petits voleurs de passage – des doigteurs – pour qui cette maison située au cœur d'un bidonville londonien est le foyer. Un jour, le voleur le plus aimé de tous arrive : Gentleman, un escroc élégant, qui apporte avec lui une proposition alléchante pour Sue : si elle remporte le poste de femme de chambre de Maud Lilly, une femme naïve, et aide Gentleman dans sa séduction. , alors ils partageront tous le vaste héritage de Maud. Une fois l'héritage obtenu, Maud sera éliminée, passée pour folle et obligée de vivre le reste de ses jours dans un asile d'aliénés. Avec le rêve de récompenser la gentillesse de sa famille adoptive, Sue accepte le plan. Une fois à l'intérieur, cependant, Sue commence à avoir pitié de sa cible impuissante et à prendre soin de Maud Lilly de manière inattendue... Mais rien ni personne n'est comme il semble dans ce roman de Dickens de frissons et de retournements.
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Dans cette collection d'essais Ta-Nehisi Coates fait retentir les échos tragiques du passé colonialiste américain, dans les événements actuels : l'élection sans précédent de Barack Obama, suivie d'un contrecoup haineux et de l'élection de Donald Trump. Il examine aussi le temps présent à la lumière d'évènements historiques comme la guerre de Sécession, ou de programmes politiques comme l'incarcération de masse, qui ont profondément marqué la société américaine. Contenu : Introduction. Du bon gouvernement noir -- I. Notes de la première année « Voici comment nous avons perdu face à l'homme blanc » -- II. Notes de la deuxième année Une jeune Américaine -- III. Notes de la troisième année Pourquoi est-ce que si peu de Noirs étudient la guerre de Sécession ? -- IV. Notes de la quatrième année L'héritage de Malcolm X -- V. Notes de la cinquième année La peur d'un président noir -- VI. Notes de la sixième année Comme un Français -- VII. Notes de la septième année La famille noire à l'âge de l'incarcération de masse -- VIII. Notes de la huitième année Mon président était noir -- Épilogue Le premier président blanc.
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Conférence de Joan W. Scott présentée en anglais le 18 octobre 2012 par l’Institut de recherches et d'études féministes. Joan W. Scott est titulaire de la Chaire de recherche Harold F. Linder en sciences sociales à l’Institute for Advanced Study de Princeton au New Jersey. Autrice de nombreux articles et ouvrages traduits dans plusieurs langues, elle est bien connue pour son élaboration théorique du concept de genre comme catégorie d’analyse.
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«Les chapitres qui suivent mettent en lumière tant la parole des femmes que le discours sur les femmes, les actions et les représentations. Ils explorent la réalité quotidienne de femmes ordinaires du XIXe, jeunes et moins jeunes, mariées et célibataires, blanches et noires, au Nord comme au Sud, qui sont restées silencieuses, souvent dans l’ombre d’un mari, d’un père ou d’un maître. Leurs témoignages, les mots qu’elles ont laissés dans les sources publiques et privées, les gestes qu’elles ont posés aussi bien dans le cadre de leurs relations affectives qu’au sein de leur exploitation familiale, leur réseau social, leur travail, leur église, leur communauté urbaine ou villageoise, leur région, sont autant d’indices à décoder pour dresser un portrait nuancé et documenter la condition des femmes aux États-Unis dans toute sa diversité sociale et culturelle.»
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"En Occident, le harem est représenté comme un lieu de plaisir où s'ébattent des femmes nues et lascives, odalisques d'Ingres et de Matisse, Schéhérazade en version hollywoodienne. En Orient, le harem est au contraire le lieu de la réclusion des femmes qui ne rêvent que de s'en émanciper, en jouant de leur talent et de leur intelligence, qu'elles aient vécu au temps du khalife Haroun Al-Rachid ou dans le harem domestique des années 50 à Fès. Ces deux représentations du harem - l'une fantasmée, l'autre historique - dessinent une vision différente, troublante et inattendue, non seulement de "la femme idéale" mais aussi de la séduction, de l'érotisme et des rapports entre les sexes. "Décris-moi ton harem, je te dirai qui tu es", semble nous suggérer avec humour Fatema Mernissi, bien connue du public pour sa vision aussi pertinente qu'impertinente d'un monde arabe en pleine mutation. Le Harem et l'Occident : un fascinant voyage au coeur des harems, un face à face revigorant entre les cultures autant qu'une méditation sur le pouvoir de l'image et la perception de soi."--Quatrième de couverture.
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L'expression littéraire est un acte puissant par lequel un être construit son identité à la fois individuellement et collectivement. Dans le contexte de la francophonie, cet acte identitaire est d'autant plus paradoxal que la langue utilisée est le français et que la littérature francophone émerge, lors de la colonisation, dans un environnement multiculturel, à partir de la déconstruction d'une littérature dominante. Afin d'interroger les multiples processus intervenant dans la constitution de l'identité francophone, un colloque a eu lieu à l'université de Pau en 1998. Il s'est achevé par une table ronde qui a réuni trois écrivains francophones : Rachid Boudjedra, Pius Ngandu Nkaashama et Tierno Monénembo qui ont évoqué la relation qu'ils entretiennent avec la langue et l'écriture. Cet ouvrage rassemble les interventions des participants à ce colloque. Tout au long de ces journées, l'identité francophone est apparue comme une configuration d'éléments multiples où la langue remplit une fonction importante. Elle ne suffit cependant pas à fonder le discours identitaire dans la mesure où elle n'est qu'un isntrument au service des écrivains. D'autres éléments apparaissent, en effet, déterminants dans l'élaboration de cette identité, éléments indissociables de l'Histoire et des développements propres à chaque société. De ce fait, l'espace littéraire francophone apparaît décentré par rapport à la langue française car il fait entendre de nouvelles voix à la périphérie de l'aire linguistique du français. Ce qui démontre, si cela était nécessaire, la richesse et la complexité de la littérature francophone, qui constitue d'une certaine façon, le laboratoire de la culture post-moderne du vingt-et-unième siècle.
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In this richly detailed and imaginatively researched study, Victoria Bynum investigates "unruly" women in central North Carolina before and during the Civil War. Analyzing the complex and interrelated impact of gender, race, class, and region on the lives of black and white women, she shows how their diverse experiences and behavior reflected and influenced the changing social order and political economy of the state and region. Her work expands our knowledge of black and white women by studying them outside the plantation setting.Bynum searched local and state court records, public documents, and manuscript collections to locate and document the lives of these otherwise ordinary, obscure women. Some appeared in court as abused, sometimes abusive, wives, as victims and sometimes perpetrators of violent assaults, or as participants in illicit, interracial relationships. During the Civil War, women frequently were cited for theft, trespassing, or rioting, usually in an effort to gain goods made scarce by war. Some women were charged with harboring evaders or deserters of the Confederacy, an act that reflected their conviction that the Confederacy was destroying them.These politically powerless unruly women threatened to disrupt the underlying social structure of the Old South, which depended upon the services and cooperation of all women. Bynum examines the effects of women's social and sexual behavior on the dominant society and shows the ways in which power flowed between the private and public spheres. Whether wives or unmarried, enslaved or free, women were active agents of the society's ordering and dissolution.
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Recent trends in feminist research indicate a growing interest in the impact of Native women on westward expansion and imperialism. The author suggests that while early European contacts affected the status of women negatively, the views of Native women were seldom recorded during these early contact periods. Recent studies have examined the status and changing roles of Native women from the viewpoints of contemporary Native women. The diversity of their opinions continues to be a part of the contemporary debate on the resilience and resourcefulness of Native women in the past.