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Résultats 5 ressources
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En 2016, nous avons réalisé une étude visant à documenter l’expérience des femmes qui témoignent en ligne de leur(s) agression(s) à caractère sexuel. Cette recherche exploratoire, intitulée « Témoigner en ligne de son agression à caractère sexuel », a été menée en collaboration avec le RQCALACS et le collectif Je Suis Indestructible (JSI), dans le cadre du Service aux collectivités de l’UQAM. Cette recherche est basée sur des entretiens menés en face à face ou par courriel avec 12 femmes âgées de 18 ans et plus, vivant au Québec, qui avaient réalisé un ou plusieurs témoignages de leur(s) agression(s) à caractère sexuel sur différents médias sociaux au cours des deux dernières années. Les femmes rencontrées nous ont donné accès à 27 témoignages qu’elles avaient produits. Nous avons mené une analyse qualitative de ce corpus, qui met l’accent sur les formes, les conditions de production et les espaces de publication des témoignages, les motivations des femmes à s’exprimer en ligne, le sens qu’elles attribuent à cette démarche, son inscription dans leur parcours et les bénéfices et les risques pour les femmes qui ont témoigné. Nous présentons ici les éléments que nous souhaitons inspirants pour les personnes (intervenantes ou pairs-es aidantes) qui soutiennent des femmes envisageant de témoigner de leur(s) agression(s) à caractère sexuel sur les médias sociaux.
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Le 18 août dernier, nous avons soumis au Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) un projet en réponse à l’appel pour réaliser une Consultation sur le racisme systémique afin que la Commission tienne notamment compte de l’intersection entre le racisme et les LGBTphobies dans ses consultations. Notre proposition a été acceptée selon le premier mandat qui avait été choisi par le ministère. En dépit de l’évolution de ce dernier, le Conseil québécois LGBT a souhaité poursuivre la mission qu’il s’était donnée à savoir mener une consultation sur le racisme systémique en lien avec les communautés LGBTQ+. Ce document en est la synthèse. Ainsi, pour la réalisation du présent rapport, nous avons recueilli 25 témoignages individuels. Toutes les personnes interviewées ont été victimes de racisme, certaines après avoir été témoin et être intervenues. Les 25 personnes entendues font partie de la communauté LGBTQ+ et sont racisées. Autant que faire se peut, nous avons essayé de recevoir des personnes représentant une grande diversité d’identités de genres et des sexualités. Sur la totalité des témoignages, nous avons donc pu nous entretenir avec des personnes s'identifiant comme lesbiennes, trans, bisexuelles, queers, gaies, studs ou encore pansexuelles.
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À la fin de 2013, le Commissaire de la GRC a amorcé une étude dirigée par la GRC sur les cas déclarés de femmes autochtones disparues et assassinées dans l’ensemble des services de police du Canada. Le présent rapport expose le résumé de ces efforts et dirigera la prise de décisions opérationnelles de la police canadienne. Cela signifie une prévention du crime mieux ciblée, un meilleur engagement communautaire et une responsabilisation accrue des enquêtes criminelles. Il contribuera également à la planification opérationnelle au niveau des détachements jusqu’à l’échelle nationale.
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Les femmes handicapées constituent un groupe de la population particulièrement vulnérable à la violence conjugale. En effet, elles risqueraient davantage que les autres femmes d’être victimes de violence de la part de leur conjoint et subiraient des formes plus sévères de violence (Brownridge 2006). Elles rapporteraient également de plus longues périodes d’abus (Nosek et autres 2001a). Pourtant, peu de ressources spécialisées en matière de violence conjugale leur sont accessibles, et les études sur l’accessibilité de ces ressources ainsi que sur la violence conjugale à l’égard des femmes handicapées se font rares. C’est dans ce contexte que l’Office des personnes handicapées du Québec (l’Office) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) se sont engagés à documenter la problématique de la violence conjugale envers les femmes handicapées dans le cadre du Plan d’action gouvernemental 2004-2009 en matière de violence conjugale (Québec 2004). Afin de remplir cet engagement, l’Office, en partenariat avec le MSSS, a entrepris en avril 2008 le projet intitulé Évaluation des besoins d’adaptation des services offerts aux femmes handicapées victimes de violence conjugale. Ce projet vise à : 1. Documenter la problématique de la violence conjugale envers les femmes handicapées. 2. Évaluer les besoins d’adaptation des services offerts aux femmes handicapées victimes de violence conjugale par le réseau de la santé et des services sociaux et les maisons d’hébergement. 3. Formuler des recommandations visant la prévention de la violence conjugale auprès des femmes handicapées ainsi que l’adaptation des services aux réalités particulières vécues par celles-ci. Ce projet d’évaluation, par ses résultats et ses recommandations, contribue également à répondre à l’une des priorités d’intervention de la politique gouvernementale À part entière : pour un véritable exercice du droit à l’égalité, soit agir contre toute forme d’exploitation, de violence et de maltraitance (Québec 2009 : 31). Rappelons que cette politique a été adoptée le 4 juin 2009 par le gouvernement du Québec et a pour but d’accroître, sur une période de dix ans, la participation sociale des personnes handicapées.