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"Comment expliquer qu’Israël, malgré ses attaques meurtrières à Gaza et sa violation du droit international, reste à l’abri de toute véritable critique? Pourquoi de nombreuses féministes du Nord global, si promptes à dénoncer l’impact du «fondamentalisme islamique» sur les femmes palestiniennes, restent-elles silencieuses quand il s’agit de décrier l’occupation et le génocide que perpétue l’État israélien en Palestine? En déconstruisant les associations fallacieuses entre antisionisme et antisémitisme, la professeure et militante palestinienne Nada Elia, qui vit aujourd’hui aux États-Unis, rappelle la place des femmes et des personnes queers dans la lutte pour la libération de la Palestine, et revendique le démantèlement des structures coloniales qui écrasent la population à Gaza et en Cisjordanie."-- Site de l'éditeur.
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« Mes larmes étaient celles d'un désenchantement : un désenchantement féministe. J'avais échoué à trouver les mots qui auraient fait douter ces femmes de leur offensive contre d'autres femmes, de leur trahison d'un féminisme universel de leur aveuglement par des biais racistes et islamophobes. Puisque l'islamisme était l'ennemi, celles qui affichaient leur adhésion à l'islam devenaient à leurs yeux l'incarnation de ce danger, et se retrouvaient exclues des luttes pour les droits des femmes. Mais les femmes musulmanes ne sont-elles pas des femmes ? »--Page 4 de la couverture.
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En octobre 2017, #MeToo se propageait sur les réseaux sociaux, et le monde ne serait plus jamais comme avant. Si l’on sait que ce mouvement marquera l’histoire, on peine encore à en mesurer toutes les conséquences, tant il est en évolution permanente et ouvre des fronts de lutte multiples. Cinq ans plus tard, ce collectif dirigé par Rose Lamy réunit neuf femmes et autrices. Elles sont journalistes, militantes, musiciennes, étudiantes, philosophes, chercheuses ou essayistes, d’origine et d’âge différents, et portent un regard singulier sur cette révolution féministe. Le mouvement a-t-il réellement commencé en 2017 ? Y a-t-il eu une « vague » en France ? A-t-il profit à toutes les femmes ? Que veulent les victimes de violences sexistes ? Quelles forces s’organisent contre #MeToo ? À l’heure où le conservatisme reprend ses droits partout dans le monde, menaçant des acquis qu’on ne pensait plus avoir à défendre comme l’avortement, où le soupçon de mensonge ne cesse de peser sur les victimes, elles livrent chacune un point de vue documenté, urgent et passionné, au-delà du hashtag.
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"Les nombreuses questions sociologiques soulevées par Zahra Ali sur les femmes, le genre et le féminisme en Irak ont trouvé des réponses à travers son expérience quotidienne dans le pays, de 2010 à 2019, ce dont elle rend compte avec virtuosité et profondeur dans son livre. Virtuosité, car pour une journée de travail de terrain à Bagdad, il lui fallait passer une douzaine de checkpoints pour aller de la maison familiale au centre-ville. Profondeur, car ses observations ethnographiques nous permettent de comprendre comment un des pays les plus avancés de la région en termes d'éducation, de santé, d'emploi et de droits juridiques des femmes a pu devenir ce territoire militarisé contrôlé par des hommes armés, fragmenté, si difficilement vivable pour ses habitants, et encore plus pour les femmes. Son étude, mêlant ethnographie et histoire sociale, politique et orale, nous offre une compréhension des expériences sociales, économiques, politiques et féministes des femmes irakiennes. Le regard de Zahra Ali postule que les femmes, les questions de genre et les luttes féministes en Irak doivent être analysées au moyen d'un prisme complexe, relationnel et historique, sans avoir recours à l'argument d'une « culture » ou d'un « islam » indifférenciés afin d'expliquer des réalités sociales, économiques et politiques. Cet ouvrage traite autant des femmes, du genre et du féminisme en Irak qu'il est un ouvrage féministe sur l'Irak. Il contribue aux débats féministes et propose une analyse féministe postcoloniale et transnationale de l'histoire socio-politique contemporaine de l'Irak."-- Quatrième de couverture.
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Mères et filles sont tour à tour araignées ou insectes piégés, souvent les deux en même temps. Leur corps-à-corps est une lutte, mais également une danse. Elles s’enlacent et se repoussent, sont en miroir et en décalage, entretiennent entre elles les soupçons et les malentendus sans toutefois se perdre de vue. Plusieurs des lectures présentées ici avancent d’ailleurs tout en nuance, préférant saisir ce qui, dans les relations maternelles, ne se réduit pas à des rôles assignés ni ne se simplifie à des tropes. Elles honorent les figures insaisissables que sont les mères et les filles, et invitent à prendre les choses en sens inverse, pour évoquer Chantal Chawaf qui trouve ancrage dans le texte de Maude Pilon.
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"En 1990, Julie Delporte n'a encore jamais vu de butch, mais sa tante préférée chasse et fume le cigare. Presque vingt ans plus tard, elle publie un livre sur Tove Jansson dans lequel elle raconte avec joie que cette artiste finlandaise est la première femme à qui elle s'identifie, seulement elle était lesbienne et pas Julie. À 35 ans, après avoir surligné de toutes les couleurs son exemplaire de La pensée straight de Monique Wittig, Julie Delporte arrête de porter des robes et prend son avenir en main. Dans ce roman graphique qui fait suite à Moi aussi je voulais l'emporter, l'autrice retrace l'histoire de sa sexualité. Une histoire marquée par la violence malheureusement trop banale des agressions, comme par celle des clichés et des injonctions liés à une culture de la performance et de l'hétéronormativité."--
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« '"Cette histoire n’est pas facile à raconter pour moi, mais je dois dénoncer la situation que vivent les femmes à la prison Leclerc afin que l’on prenne conscience des problèmes de droits humains qui ont cours dans cet établissement carcéral de Laval." C’est sur ces mots que s’ouvre le témoignage bouleversant de Louise Henry, incarcérée pendant 11 mois dans cet ancien pénitencier fédéral pour hommes à sécurité maximale où ont été transférées en 2016 les détenues de la Maison Tanguay. Le récit de son expérience derrière les barreaux et de celles de ses codétenues est aussi troublant qu’accablant: fouilles à nu excessives, recours abusif à l’isolement, violence verbale et psychologique, annulation subite de visites, accès limité à l’infirmerie, malpropreté extrême, problèmes d’eau potable, de chauffage et de plomberie, gestion inappropriée de la pandémie de COVID-19... Les conditions de détention à la prison Leclerc sont déplorables et inadaptées aux besoins des femmes. Il est temps que le gouvernement provincial ferme cet établissement, qualifié depuis des années de «véritable honte pour le Québec» par les militant.e.s des droits de la personne.Comme société, n’avons-nous pas plutôt la responsabilité de soutenir et d’aider ces femmes souvent issues de groupes défavorisés, marginalisés et racisés? Comment punir les crimes mineurs de manière à favoriser la réhabilitation des détenues? Quel est le bien-fondé de recourir à la judiciarisation et à l’emprisonnement pour répondre à des problèmes sociaux? Une chose est sûre: personne ne ressortira indemne de ce témoignage poignant et courageux. »--Quatrième de couverture.
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Qu’est-ce qu’elle faisait dehors à cette heure ? Avait-elle bu ? Que portait-elle ? Il ne peut pas l’avoir violée, je m’en porte garant, c’est mon ami. C’était une autre époque. Il faut séparer l’homme de l’artiste. C’est un drame, un crime passionnel, le geste fou d’un amoureux éconduit. Pourquoi n’a-t-elle pas porté plainte avant ? C’était un dérapage, une maladresse, un geste déplacé. Il ne pensait pas à mal, c’est quelqu’un de bien. On ne peut plus rien dire. Les féministes sont des folles hystériques. « Depuis trois ans, je collecte et décortique des centaines d’exemples d’un discours sexiste dans la presse, à la télévision ou à la radio. Ce sexisme ne dit jamais son nom, mais c’est bien lui qui conduit les rédactions à taire ou à reléguer les violences sexuelles en périphérie des journaux. Lui qui se loge dans le choix d’un mot ou d’une virgule, participant à la culpabilisation des victimes et à la déresponsabilisation des accusés. Comment lutter contre le sexisme quand il est perpétué et amplifié par les médias ? Il est temps d’explorer les fondements de ce discours, pour en défaire les mécanismes et nous en libérer. »
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«Dysphoria mundi est un texte mutant, qui hybride essai, philosophie, opéra, poésie et autofiction, afin de rendre compte de la transition planétaire en cours. Ce livre apprend au regard à distinguer ce que la propagande nihiliste mainstream cherche à dissimuler : les déplacements irréversibles qui s'opèrent dans les sphères sociales, politiques, sexuelles. Il n'est pas question d'un passé mythique ni d'un avenir messianique, mais d'un présent révolutionnaire. Le XIXe siècle était hystérique ; le XXe, schizophrène ; notre époque est dysphorique. Anxiété généralisée, troubles post-traumatiques, syndrome de dépendance, dysphorie de genre, destruction légitimée de l'écosystème... Voici l'hypothèse que propose ce livre : généraliser la notion de dysphorie afin de la comprendre non pas comme une maladie mentale, mais comme une dissidence politique. L'auteur organise une archive implacable de la fabrication/destruction nécropolitique de la subjectivité dans la modernité, et dessine une cartographie des pratiques d'émancipation susceptibles de transformer l'avenir. On dit souvent qu'il nous est devenu plus facile d'imaginer la fin du monde que de penser la fin du capitalisme. Preciado persiste à observer les preuves de pratiques alternatives à cette impasse : de nouveaux modes de vie jusqu'alors disqualifiés comme improductifs et anormaux se présentent désormais comme la seule issue.»--Page 4 de la couverture.
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"In this classic work of feminist political thought, Iris Marion Young challenges the prevailing reduction of social justice to distributive justice. The starting point for her critique is the experience and concerns of the new social movements that were created by marginal and excluded groups, including women, African Americans, and American Indians, as well as gays and lesbians. Young argues that by assuming a homogeneous public, democratic theorists fail to consider institutional arrangements for including people not culturally identified with white European male norms. Consequently, theorists do not adequately address the problems of an inclusive participatory framework. Basing her vision of the good society on the culturally plural networks of contemporary urban life, Young makes the case that normative theory and public policy should undermine group-based oppression by affirming rather than suppressing social group differences"
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En mobilisant les outils de la sociologie, ce livre met à distance le discours moral ou humaniste sur l'adoption transraciale ou transnationale, afin d'aborder celles-ci d'un point de vue politique. Ces formes d'adoption sont en effet traversées par des enjeux qui vont au-delà de l'amour ou du désir d'enfant. Pour les comprendre, ce livre introduit une perspective théorique et militante encore trop peu connue en France : la justice reproductive, qui considère les disparités d'accès aux techniques reproductives, contraceptives, abortives et de stérilisation, ou encore les placements et les adoptions d'enfants, comme résultant d'inégalités systémiques. Le texte navigue entre un récit de vie poignant et des affiliations choisies aux théories critiques de la race, aux Cultural Studies, aux études féministes, aux études décoloniales et aux théories queer. Amandine Gay répond ainsi à l'urgence pour les personnes adoptées--et pour les autres--d'ouvrir un champ de réflexion, fondésur leurs expériences et expertises, analysant les rapports de pouvoir qui s'exercent dans l'adoption, et les structures conventionnelles de la parenté.
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Les liens entre art contemporain, histoire coloniale, postcolonialisme et mouvements décoloniaux sont anciens et multiples. Des artistes, en Occident et ailleurs, depuis plusieurs décennies déjà, revisitent opportunément des concepts que les études postcoloniales ont approfondis ou inventés - agency (agentivité), mimicry (mimétisme/simulacre) ou essentialisme stratégique -, en autant d'outils utiles à démêler la complexité des relations coloniales et, au-delà, de toutes les relations de domination. Des auteurs, relevant de ces champs d'études conservant aujourd'hui toute leur actualité politique, théorique et polémique, disent en retour tout l'intérêt qu'ils portent à la création contemporaine. Associant vingt historiens de l'art et chercheurs en littérature, philosophie, droit ou psychanalyse, Postcolonial/Décolonial. La preuve par l'art réunit des textes portant sur des productions artistiques (Betye Saar, Fred Wilson, Sarkis, Lidwien van de Ven, Voluspa Jarpa, Iris Kensmil, Jean Renoir et bien d'autres), des propositions institutionnelles (Centro de Arte y Comunicación de Buenos Aires, Biennale de Venise ou Van Abbemuseum d'Eindhoven), l'historiographie de l'histoire de l'art ou celle du droit. Une place particulière est réservée aux singularités artistiques, théoriques et juridiques en Amérique latine, lieu d'émergence des théories décoloniales--Page 4 de la couverture.
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« En 2016, la poète lnnu Natasha Kanapé Fontaine et le romancier québéco-américain Deni Ellis Béchard entamaient une conversation sans tabou sur le racisme entre Autochtones et Allochtones. Comment cohabiter si notre histoire commune est empreinte de honte, de blessures et de colère? Comment faire réaliser aux Blancs le privilège invisible de la domination historique? Comment guérir les Autochtones des stigmates du génocide culturel? Ces questions traversent leurs échanges: Natasha raconte sa découverte des pensionnats autochtones, son obsession pour la crise d'Oka, la vie dans la communauté de Pessamit ; Deni parle du racisme ordinaire de son père, de la ségrégation envers les Afro-Américains, de son identité de Québécois aux États-Unis. Cinq ans plus tard, Deni et Natasha reprennent la plume pour poursuivre ce "rendez-vous de la parole qui s'ouvre". Renouant avec le ton intimiste et le foisonnement intellectuel de leur premier échange, ils abordent des sujets d'une brûlante actualité: mobilisation de Black Lives Matter après la mort de George Floyd, feux de forêt en Californie, campagne présidentielle sur fond de montée de l'intolérance; soulèvement des Wet'suwet'en et blocus ferroviaires, dénonciation de la politique de la reconnaissance du gouvernement Trudeau. Puis survient l'impensable: Joyce Echaquan, une Atikamekw de 37 ans, meurt sous les injures racistes de deux infirmières de l'hôpital de Joliette. Une vague d'indignation monte ...»--Quatrième de couverture.
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Cet article propose une réflexion sociologique sur l’amour conjugal contemporain d’un point de vue théorique et empirique. À partir de données recueillies sur les arrangements financiers de personnes vivant en couple et de la littérature sociologique sur l’amour, les auteures dégagent une sémantique de la conjugalité contemporaine illustrée par huit « règles de sens », mobilisées par les acteurs pour répondre aux défis des relations intimes. L’analyse permet d’observer les décalages entre différentes logiques amoureuses d’une part, et de l’autre entre les logiques de l’amour et les réalités sociales. Les propos des conjoints révèlent l’intégration d’éléments qui tiennent de logiques divergentes dans un même univers de sens : des règles de sens favorisant l’idéalisation mythique conjuguées à celles organisées autour des images du travail sur la relation, de la communication thérapeutique et de la prise en charge entrepreneuriale de la relation. Cette analyse empirique conduit les auteures à cerner une double confusion dans la littérature contemporaine sur l’amour et les couples.
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« Valparaíso, décembre 1986, tremblement de terre entre les quatre murs d'une maison. Un homme et une femme annoncent à leurs enfants qu'il faut tout laisser derrière et fuir le Chili de Pinochet. C'est Noël, la petite Caroline a sept ans et elle aura la nausée durant tout le voyage. La fillette atterrit à Montréal. En plus de la neige dehors, il y a le tapis rouge vin de l'hôtel Ramada qui accueille les personnes réfugiées en attente de papiers. Il y a aussi Passe-Partout qui semble s'adresser à elle à travers le téléviseur. Après le premier appartement à Montréal-Nord, la classe d'accueil de madame Thérèse qui lui apprend le français, les enfants qui se moquent de ses cheveux et de sa boîte à lunch, la misère des rues d'Hochelaga, il y aura tout ce temps passé dans les banques où ses parents font des ménages. Entre l'exil, les fantômes du passé et le jeu des différences, la petite Caroline camouflera sa furieuse envie de vivre pour ne plus détonner et devenir une immigrante modèle. Mais comment apprend-on à ne plus s'effacer? Peut-on embrasser une nouvelle culture sans renier ses origines? Lumineux et vivant, Là où je me terre sonde la possibilité d'aimer et de lutter sans ne plus avoir à fuir. »
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Guerrilla Girls: The Art of Behaving Badly is the first book to catalog the entire career of the Guerrilla Girls from 1985 to present. The Guerrilla girls are a collective of political feminist artists who expose discrimination and corruption in art, film, politics, and pop culture all around the world. This book explores all their provocative street campaigns, unforgettable media appearances, and large-scale exhibitions. Captions by the Guerrilla Girls themselves contextualize the visuals. Explores their well-researched, intersectional takedown of the patriarchy In 1985, a group of masked feminist avengers'known as the Guerrilla Girls'papered downtown Manhattan with posters calling out the Museum of Modern Art for its lack of representation of female artists. They quickly became a global phenomenon, and the fearless activists have produced hundreds of posters, stickers, and billboards ever since. More than a monograph, this book is a call to arms. This career-spanning volume is published to coincide with their 35th anniversary. Perfect for artists, art lovers, feminists, fans of the Guerrilla Girls, students, and activists You'll love this book if you love books like Wall and Piece by Banksy, Why We March: Signs of Protest and Hope by Artisan, and Graffiti Women: Street Art from Five Continents by Nicholas Ganz.
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Ce numéro des Cahiers de l’action est le résultat des échanges de longue durée qui ont eu lieu au sein du groupe de travail sur « les intermédiations action-recherche » impulsé par la plateforme Alliance Sciences et Sociétés (ALLISS). L’idée de ce groupe de travail faisait suite aux discussions engagées dans le cadre du colloque-forum IRISS de 2015 et du livre blanc Prendre au sérieux la société de la connaissance publié en 2017. Ces étapes de réflexion ont permis de souligner l’importance des activités de mise en relation entre sciences et sociétés. Elles contribuent à valoriser dans l’espace public la question de l’ouverture de la recherche scientifique et à populariser les enjeux politiques et scientifiques de la reconnaissance des recherches citoyennes. Or cette relation entre sciences et sociétés ne va pas de soi. Elle suppose d’être identifiée et envisagée comme un phénomène engageant une mutation des pratiques professionnelles, des rapports aux savoirs et aux lieux de production des connaissances dans un but d’enrichissement mutuel. L’objet de ce numéro est de tirer quelques enseignements des discussions qui ont pu être menées sur ce sujet depuis 2015, en particulier autour de la notion d’intermédiation Ce numéro cherche donc à restituer à la fois la variété des pratiques évoquées lors des échanges et une analyse de ces séquences afin de mieux circonscrire l’intermédiation. Pour autant, il n’en propose pas de définition stabilisée. Certains auteurs ont tenté d’établir des critères, de donner des exemples de situations d’intermédiation. D’autres, au contraire, ont souhaité prendre des distances avec une notion jugée trop « jargonnante », lui préférant par exemple celle de « médiation de recherche ». Par touches successives, ce numéro permet néanmoins de rendre compte d’un processus collectif de réflexion sur une réalité contemporaine : les enjeux d’un renforcement des coopérations de recherche entre le monde académique et les acteurs de la société (associations, ONG, collectifs, etc.).
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Shows how reproductive justice organizations' collaborative work across racial lines provides a compelling model for other groups to successfully influence change Patricia Zavella experienced firsthand the trials and judgments imposed on a working professional mother of color: her own commitment to academia was questioned during her pregnancy, as she was shamed for having children "too young." And when she finally achieved her professorship, she felt out of place as one of the few female faculty members with children. These experiences sparked Zavella's interest in the movement for reproductive justice. In this book, she draws on five years of ethnographic research to explore collaborations among women of color engaged in reproductive justice activism. While there are numerous organizations focused on reproductive justice, most are racially specific, such as the National Asian Pacific American Women's Forum and Black Women for Wellness. Yet Zavella reveals that many of these organizations have built coalitions among themselves, sharing resources and supporting each other through different campaigns and struggles. While the coalitions are often regional-or even national-the organizations themselves remain racially or ethnically specific, presenting unique challenges and opportunities for the women involved. Zavella argues that these organizations provide a compelling model for negotiating across differences within constituencies. In the context of the war on women's reproductive rights and its disproportionate effect on women of color, and increased legal violence toward immigrants, The Movement for Reproductive Justice demonstrates that a truly intersectional movement built on grassroots organizing, culture shift work, and policy advocating can offer visions of strength, resiliency, and dignity for all.
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"Loin de relire l'histoire de l'art en lui appliquant de façon anachronique le terme « queer », utilisé positivement dans les milieux militants depuis la fin des années 1980, Pour une esthétique de l'émancipation cherche à montrer comment l'écriture de l'Histoire de l'art a minoré l'importance des engagements politiques et affectifs des artistes et rendu inopérante la portée sociale de leurs œuvres. En imaginant des amitiés inédites entre des artistes du passé, Isabelle Alfonsi fait émerger une lignée féministe et queer pour l'art contemporain. Des pratiques artistiques du XXe siècle sont ainsi replacées dans le contexte du militantisme de défense des droits des homosexuel•le•s et de la formation d'une critique radicale féministe et anticapitaliste. Claude Cahun et Michel Journiac croisent l'histoire du minimalisme états-unien, vu à travers Lynda Benglis, Lucy Lippard ou Yvonne Rainer. Les guerres de représentation menées pendant la crise du sida sont lues au prisme des oeuvres de Felix Gonzalez-Torres, du concept de désidentification de José E. Muñoz et de l'activisme culturel du groupe Boy/Girl with Arms Akimbo, dans le San Francisco des années 1980."-- Résumé de l'éditeur.