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REVENUE est une thèse sur le récit de voyage au féminin soutenue par un récit de voyage au féminin. Il y a donc deux récits de voyage au féminin : celui, vécu en 2018, relaté au fil des pages et celui, publié au Québec entre 2003 et 2018, réfléchi et approfondi en parallèle. Le premier est singulier. Le deuxième est pluriel, car un corpus de vingt-huit ouvrages le constitue dans le cadre de ce travail doctoral. La ligne directrice de cette œuvre, c’est l’expérience personnelle d’une écrivaine-voyageuse. Une expérience d’observation et d’analyse, littéraire et féministe. Une expérience écrite et dessinée de recherche-création. Le voyage est vrai et le féminin, affirmé. Le vivant devance tout le reste. Chaque mot, chaque geste, chaque trait est incarné. C’est bourré d’affect. Et l’écoféminisme y est découvert, embrassé, pleinement célébré. Il y a du silence et des iles à la tonne pour que se déploient paroles et mobilités. Enfin il y a des points. Beaucoup, beaucoup de points. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : récit de voyage au féminin, recherche-création, thèse graphique, écoféminisme.
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Mères et filles sont tour à tour araignées ou insectes piégés, souvent les deux en même temps. Leur corps-à-corps est une lutte, mais également une danse. Elles s’enlacent et se repoussent, sont en miroir et en décalage, entretiennent entre elles les soupçons et les malentendus sans toutefois se perdre de vue. Plusieurs des lectures présentées ici avancent d’ailleurs tout en nuance, préférant saisir ce qui, dans les relations maternelles, ne se réduit pas à des rôles assignés ni ne se simplifie à des tropes. Elles honorent les figures insaisissables que sont les mères et les filles, et invitent à prendre les choses en sens inverse, pour évoquer Chantal Chawaf qui trouve ancrage dans le texte de Maude Pilon.
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Ce mémoire a pour but d'examiner l'éventuel impact qu'a eu la quatrième vague du féminisme sur la situation des femmes dans le champ littéraire. Dans sa première partie de contextualisation, il trace les contours d'une histoire littéraire au féminin marquée par l'invisibilisation, l'exclusion et la marginalisation. Dans sa seconde partie, il fait état d'une série de transformations ayant récemment agité le monde de l'édition depuis la déferlante #MeToo, la plus notable étant l'essor inédit pris par l'édition d'ouvrages de non-fiction féministes, une pratique qui témoigne tantôt de l'engagement profond d'une série de nouvelles maisons d'édition indépendantes, tantôt de la pratique du "feminism washing" par les grandes maisons généralistes. La troisième et ultime partie vise à répondre à la question suivante : les inégalités de genre, de quelque nature qu'elles soient, affectent-elles autant le champ littéraire depuis #MeToo? Y seront abordées les questions du plafond de verre, des inégalités salariales, du capital symbolique accordé aux autrices et du harcèlement sexuel au sein du milieu littéraire.
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En mobilisant les outils de la sociologie, ce livre met à distance le discours moral ou humaniste sur l'adoption transraciale ou transnationale, afin d'aborder celles-ci d'un point de vue politique. Ces formes d'adoption sont en effet traversées par des enjeux qui vont au-delà de l'amour ou du désir d'enfant. Pour les comprendre, ce livre introduit une perspective théorique et militante encore trop peu connue en France : la justice reproductive, qui considère les disparités d'accès aux techniques reproductives, contraceptives, abortives et de stérilisation, ou encore les placements et les adoptions d'enfants, comme résultant d'inégalités systémiques. Le texte navigue entre un récit de vie poignant et des affiliations choisies aux théories critiques de la race, aux Cultural Studies, aux études féministes, aux études décoloniales et aux théories queer. Amandine Gay répond ainsi à l'urgence pour les personnes adoptées--et pour les autres--d'ouvrir un champ de réflexion, fondésur leurs expériences et expertises, analysant les rapports de pouvoir qui s'exercent dans l'adoption, et les structures conventionnelles de la parenté.
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« Valparaíso, décembre 1986, tremblement de terre entre les quatre murs d'une maison. Un homme et une femme annoncent à leurs enfants qu'il faut tout laisser derrière et fuir le Chili de Pinochet. C'est Noël, la petite Caroline a sept ans et elle aura la nausée durant tout le voyage. La fillette atterrit à Montréal. En plus de la neige dehors, il y a le tapis rouge vin de l'hôtel Ramada qui accueille les personnes réfugiées en attente de papiers. Il y a aussi Passe-Partout qui semble s'adresser à elle à travers le téléviseur. Après le premier appartement à Montréal-Nord, la classe d'accueil de madame Thérèse qui lui apprend le français, les enfants qui se moquent de ses cheveux et de sa boîte à lunch, la misère des rues d'Hochelaga, il y aura tout ce temps passé dans les banques où ses parents font des ménages. Entre l'exil, les fantômes du passé et le jeu des différences, la petite Caroline camouflera sa furieuse envie de vivre pour ne plus détonner et devenir une immigrante modèle. Mais comment apprend-on à ne plus s'effacer? Peut-on embrasser une nouvelle culture sans renier ses origines? Lumineux et vivant, Là où je me terre sonde la possibilité d'aimer et de lutter sans ne plus avoir à fuir. »
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The aim of this dissertation is to produce a multimodal critical discourse analysis of Grimes' video We Appreciate Power. This will serve to explore issues of ideology, identity and multilingualism in both the music video and the YouTube polylogues generated in the same web page. In this work I suggest that Grimes adopts a poststructuralist view that inherits Haraway's cyborg concept (1991) in this piece of multimedia. I claim that Grimes wanted to show the conflictive moral boundaries that the idea of the cyborg and trans-humanism casts upon Western civilization, such as the loss of free will but also the transgression of problematic dichotomies. The fact that the comment section of the video is available to use might signal that Grimes wanted to raise awareness about trans-humanism. By doing virtual ethnography research, examples of discussion about the relationship between the video and the studied polylogues will be examined regarding the notions of the cyborg and multilingualism. Keywords: cyborg, multimodal critical discourse analysis, polylogue, virtual ethnography, YouTube.
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FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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"On assiste actuellement, tant au Québec que sur la scène francophone, à une explosion de textes écrits au tu : déjà présente dans la poésie et la forme épistolaire, cette forme de narration prend une place de plus en plus importante dans l'écriture romanesque. Les possibilités que configure ce dispositif sont nombreuses, entre adresse à un·e absent·e - lointain·e ou disparu·e ou à venir -, distance à soi - qu'il s'agisse d'un soi du passé ou d'un soi fantasmé -, convocation impérative d'un témoin ou encore réverbération du discours par un locuteur qui, ne sachant pas s'imposer, fuit la scène, laissant à l'autre toute la place. Les différents textes rassemblés dans ce recueil abordent, aussi bien dans une perspective critique, l'incidence des récits narrés à la deuxième personne sur l'extrême contemporain que, dans une perspective pratique (réflexive, philosophique), les mécanismes d'écriture spécifiques à cette forme de narration. Le but est d'amorcer les réflexions sur l'écriture au tu, sur la portée de cette instance narrative sur le temps du récit, les jeux esthétiques, les effets de lecture et la conception du sujet."--Résumé de l'éditeur.
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La partie création de ce mémoire prend la forme d'un journal de poèmes en prose à caractère autobiographique. Trente documente l'année précédant le passage à la trentaine d'une jeune femme. Les poèmes explorent une temporalité inexorable marquée par la souffrance, le deuil, la dépression et la mélancolie. Ce plongeon dans le réel expose la peur du vieillissement et en dissèque les causes dans une narration au Je qui donne volontairement dans l'affect et qui met en scène un pathos assumé, voire exagéré. La mise en forme de l'émotion passe par la répétition, la syncope. La répétition, que ce soit dans la forme des poèmes ou dans les thèmes abordés, est essentielle en tant que processus littéraire participant à l'augmentation et à l'intensification du propos. Une litanie obsédante, ancrée dans des répétitions grammaticales et sémantiques, permet la mise en place de l'univers de la narratrice – univers angoissé, obsessionnel, hanté. De plus, par une présence intertextuelle de leur travail ou de leurs œuvres dans Trente, quatre muses participent à l'exploration des manifestations de la souffrance : pression extrême de se conformer aux standards de beauté, dépression, maladie mentale, suicide... La narratrice crée un univers où ces femmes (héroïnes, inspiratrices, icônes) existent elles aussi, et lui permettent d'exister. Le fil conducteur qui relie la partie création à la partie essai est l'intention de montrer que l'écriture de la souffrance peut être un acte de résistance féministe. L'essai L'écriture de la souffrance comme acte de résistance féministe avance que la femme qui souffre peut résister aux systèmes d'oppression (capitalisme, néolibéralisme, racisme, sexisme, etc.) en écrivant sa souffrance avec vulnérabilité. À travers les théories de l'affect et les théories queer, les notions de postwounded (Leslie Jamison) et de radical softness (Lora Mathis), ainsi que les figures de la Sad Girl (Audrey Wollen), de la Sad Woman (Johanna Hedva), de la feminist killjoy (Sara Ahmed) et des Unruly Women (Kathleen Rowe), l'essai explore les diverses raisons qui peuvent pousser les femmes à écrire des récits inspirés de leur vie et de leur souffrance. Ce faisant, cette partie plus théorique du mémoire tente de déconstruire les mythes d'universalité et de canon qui hantent encore à ce jour le domaine des études littéraires. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : création littéraire, récit autobiographique, théorie queer, féminisme, souffrance
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Ce mémoire explore la notion d’intermédialité autochtone au sein de l’oeuvre de Natasha Kanapé Fontaine. Les imbrications entre les médias seront notre point d’appui pour penser les questions de l’esthétique dans l’art autochtone actuel. Par le biais de la représentation d’un média dans un autre, nous aborderons ainsi la réactualisation des traditions orales telles que le conte, le mythe, le chant et le tambour au sein des productions de cette artiste. Notre parcours observera les structures intermédiales qui mettent en exergue la mémoire ainsi que les connaissances ancestrales. Les croisements entre l’identité et le territoire seront également discutés dans l’optique des représentations intermédiales. Ainsi, les phénomènes d’affirmation et de réactualisation des savoirs se déploient par l’utilisation de divers médias. De ce fait, la résistance environnementale et culturelle ainsi que la néo-oralité sous-tendent l’oeuvre de l’artiste et s’expriment à travers les territoires imaginaires et médiatiques.
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Nous proposons que le slam L’âme en tannage démontre une tentative explicite de décolonisation à travers une résistance et une résurgence culturelles, exprimées notamment par le biais d’une mise en emphase de différences identitaires nettes et assumées, contemporaines et historiques, entre la narratrice autochtone et son destinataire non-autochtone. Nous sommes d’avis que l’expression critique de relations de réciprocité et d’interdépendance reliant les notions de la territorialité, de l’oralité et de la mémoire collective sert d’assise au programme de décolonisation mis en branle par la jeune femme. Grâce à l’utilisation de l’ironie, de néologismes critiques, de déterminants antagonistes et de sonorités char- gées au plan culturel, l’auteure établit effectivement des liens de corrélation puissants entre ses projets de souveraineté orale, de souveraineté territoriale, et de souveraineté mémorielle. À travers une analyse sommaire de passages extraits du slam de Kanapé Fontaine, nous tenterons d’analyser ces quelques stratégies discursives et épistémologiques de décolonisation proposées par la jeune poète innue, témoignant vraisemblablement de la résolution de ces scissions identitaires internes évoquées par Lamy au profit d’un programme explicite et organisé de résistance et de résurgence culturelles, sociales et politiques.
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Ce nouveau format de publication tend vers le livre d’artistes et illustres autant les postures féministes que ces privilèges. Postures & Privilèges, voilà un thème qui s’impose. Parce que les oppressions sont multiples; parce que les féminismes sont pluriels. Parce que les luttes tirent précisément leur force et leur vitalité de cette diversité d’expériences, de points de vue et de positionnements théoriques dans lesquels chaque féministe se construit. Et parce qu’en étant plurielles, on peut être allié.e.s et solidaires, veut-on espérer. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) Plénière d’ouverture sous le thème Penser Créer Agir avec : - Natasha Kanapé Fontaine, poète et slameuse. Lundi 24 août, salle Marie-Gérin-Lajoie, UQAM.
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Cette publication célèbre les 20 ans de FéminÉtudes et revient sur les moments forts de la revue. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Cette publication relate des expériences empreintes de sensibilité féministes tant au privé qu'au public. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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« Le décès de sa grand-mère et le départ de son amoureuse pour le Yukon replongent Mathilde au coeur de souvenirs douloureux liés à la mort. Dans l'enceinte de son appartement, elle s'enlise lentement dans la complexité d'un quotidien aux contours sombres. Roman d'atmosphère, Le Vertige des insectes nous fait pénétrer dans un univers où illusion et divagation se collent au corps telle une seconde peau. »-- Résumé de l'éditeur.
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Images du désir des femmes : agentivité sexuelle par la subversion de la norme érotique ou pornographique objectivante / Julie Lavigne, Audrey Laurin et Sabrina Maiorano. -- De l'indignité au désir : femmes mûres et désirantes dans Vers le Sud / Julie Silveira. -- Du stéréotype au désir : perfomativité de l'art féminin amériendien / Jonathan Lamy Beaupré. -- Appel de marges : Catherine Opie, sexualités marginales et marges de l'histoire de l'art / Philippe Dumaine. -- Quatre femmes et un loup : le désir féminin dans "Le Petit Chaperon rouge" et ses reprises contemporaines / Lori Saint-Martin. -- Désirer l'indésirable : la double transgression au féminin dans Le premier été d'Anne Percin / Catherine Dussault-Frenette. -- Derrière le masque : La disparition du désir féminin dans l'œuvre de Nelly Arcan / Joëlle Papillon. -- La jeune fille et la mort : économie du désir féminin dans La petite fille qui aimait trop les allumettes de Gaétan Soucy / Nicole Côté. -- Rena -- femme désirante (sur Infrarouge de Nancy Huston) / Isabelle Boisclair. -- Paroles et images de femmes désirantes dans le mouvement dit sex-positif : un geste de récriture / Stéphanie Kunert. -- Éros féminin et littérature érotique contemporaine : une étude du roman Jacinthe de Charlotte Boisjoli / Vincent Landry. -- La contre-attaque des corps et des plaisirs. Reproduction et déstabilisation des fantasmes sadomasochistes par la critique littéraire / Nathanaël Wadbled. -- Femmes, désir(s) et autofictions / Karen Ferreira-Myers. -- Discussion sur les genres : des lectrices de la génération X interprètent l'autofiction au féminin / Karine Bellerive. -- Quel désir désirer / Martine Delvaux.
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Cette publication aborde les conflits existants au sein des études et mouvements féministes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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