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"Comment expliquer qu’Israël, malgré ses attaques meurtrières à Gaza et sa violation du droit international, reste à l’abri de toute véritable critique? Pourquoi de nombreuses féministes du Nord global, si promptes à dénoncer l’impact du «fondamentalisme islamique» sur les femmes palestiniennes, restent-elles silencieuses quand il s’agit de décrier l’occupation et le génocide que perpétue l’État israélien en Palestine? En déconstruisant les associations fallacieuses entre antisionisme et antisémitisme, la professeure et militante palestinienne Nada Elia, qui vit aujourd’hui aux États-Unis, rappelle la place des femmes et des personnes queers dans la lutte pour la libération de la Palestine, et revendique le démantèlement des structures coloniales qui écrasent la population à Gaza et en Cisjordanie."-- Site de l'éditeur.
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Les jeunes générations, notamment de femmes, rejettent un régime théocratique macabre au nom de la joie de vivre et de la liberté.
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En octobre 2017, #MeToo se propageait sur les réseaux sociaux, et le monde ne serait plus jamais comme avant. Si l’on sait que ce mouvement marquera l’histoire, on peine encore à en mesurer toutes les conséquences, tant il est en évolution permanente et ouvre des fronts de lutte multiples. Cinq ans plus tard, ce collectif dirigé par Rose Lamy réunit neuf femmes et autrices. Elles sont journalistes, militantes, musiciennes, étudiantes, philosophes, chercheuses ou essayistes, d’origine et d’âge différents, et portent un regard singulier sur cette révolution féministe. Le mouvement a-t-il réellement commencé en 2017 ? Y a-t-il eu une « vague » en France ? A-t-il profit à toutes les femmes ? Que veulent les victimes de violences sexistes ? Quelles forces s’organisent contre #MeToo ? À l’heure où le conservatisme reprend ses droits partout dans le monde, menaçant des acquis qu’on ne pensait plus avoir à défendre comme l’avortement, où le soupçon de mensonge ne cesse de peser sur les victimes, elles livrent chacune un point de vue documenté, urgent et passionné, au-delà du hashtag.
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40e anniversaire du Protocole UQAM/Relais-femmes : vernissage de l’exposition Côté recherche, côté pratique et hommage à Lyne Kurtzman (29 septembre 2022) Prises de parole par : Ama Maria ANNEY (animatrice), coordonnatrice Prévention communautaire et Développement stratégique à Action Cancer du sein du Québec Carmen FONTAINE, vice-présidente du conseil d’administration de l’Écomusée du fier monde Christian AGBOBLI, vice-recteur à la recherche, à la création et à la diffusion de l’UQAM
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''Le privilège de dénoncer cherche à savoir pourquoi les femmes et les filles noires sont largement absentes du débat public lorsqu'il est question de violences sexuelles. Kharoll-Ann Souffrant explore sans détour les raisons historiques de ce constat à partir d'exemples tirés du Québec, de la France et des États-Unis. Entre les impacts actuels de la colonisation et de l'esclavage, les stéréotypes liés à la sexualité des Noir·es ainsi que les failles du système de justice criminelle, l'autrice assemble les pièces du casse-tête pour révéler les dynamiques à l'œuvre derrière la marginalisation des femmes afrodescendantes. La parole des survivantes noires serait-elle doublement invisibilisée, tant par les institutions patriarcales que par un certain féminisme blanc et libéral qui aurait accaparé le mouvement #MeToo? Une invitation à élargir sans délai notre compréhension des violences sexuelles et racistes, et ce, pour le bénéfice de l'ensemble de la société. «Dans un Québec qui – comme tant de sociétés – s'élance encore d'un pas hésitant lorsqu'il s'agit de confronter le racisme systémique, la parole de Kharoll-Ann Souffrant est précieuse. Elle est une femme noire dont les racines se trouvent sur la terre où s'est érigée la première république noire au monde, à Haïti, née d'une révolution victorieuse contre la France coloniale, contre l'oppression esclavagiste. Aujourd'hui Kharoll-Ann Souffrant pose sa plume telle la digne héritière de celles et ceux qui se sont dressé·es il y a plus de deux cents ans. Avec verve, elle décrypte ce racisme conçu pour écraser ses aïeux, dont les résidus persistent à obstruer les regards qui se posent sur elle.» ''-- Site de l'éditeur.
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We come together on the 10th anniversary of our last day in Palestine, hundreds of presentations, articles, panels, and interventions later, to offer our Report Card reaffirming the relevance and urgency of re-telling stories of apartheid, ethnic cleansing, and settler colonialism and of Palestinian steadfastness, resistance and resilience. SPEAKERS: Dr. Angela Davis Dr. Anna Guevarra Dr. Barbara Ransby Dr. Beverly Guy-Sheftall Dr. Chandra Talpade Mohanty Dr. Gina Dent Dr. G. Melissa Garcia Dr. Rabab Abdulhadi Dr. Waziyatawin Co-sponsored by Arab and Muslim Ethnicities and Diaspora Studies
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Cet article est un texte réflexif sur mon recours à une écriture auto-ethnographique dans ma recherche doctorale à propos de la migration arabe queer. En tant que chercheure arabe queer migrante, je puise dans la notion de positionnement, qui permet de considérer les expériences des groupes minorisés et racialisés comme une source pertinente de savoir. Inspirée de la tradition auto-ethnographique, je procède en incluant des fragments de récit de soi tirés de mes propres échanges de la vie, pour ainsi problématiser les identifications arabe et queer composant mon positionnement.
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Analysing the pandemic through a feminist political economy lens makes clear how gender, race, and class structures are crucial to the functioning of capitalism and to understanding the impacts of the pandemic. The way capital organises production and reproduction combines with structures of oppression, generating vulnerability among the racialised and gendered populations worst impacted by Covid-19. Using global data, this commentary shows that during the pandemic, women experienced relatively greater employment losses, were more likely to work in essential jobs, and experienced a greater reduction in income. Women were also doing more reproductive labour than men and were more likely to drop out of the labour force because of it. Analyses of capitalism in feminist political economy illustrate how capital accumulation depends on women's oppression in multiple, fundamental ways having to do with their paid and unpaid work. Women's work, and by extension their health, is the foundation upon which both production and social reproduction rely. Recognising the pandemic as endogenous to capitalism heightens the contradiction between a world shaped by the profit motive and the domestic and global requirements of public health.
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Dans le cadre de son rôle de coordonnatrice de Relais-femmes, Lise Gervais a siégé 20 ans au Comité du Service aux collectivités de l’UQAM. Sur les trente années d’existence de cette commission, elle cumule une implication dont la durée exemplaire la positionne au nombre de ses bâtisseuses. À la veille de sa retraite de Relais-femmes, elle s’entretient avec Annie De Silva, nouvellement arrivée dans l’équipe, pour nous livrer brièvement son regard singulier sur la politique des services aux collectivités de l’UQAM qui a permis à l’UQAM de se démarquer par ses façons de démocratiser le savoir et soutenir le développement de connaissances produites avec et par les milieux communautaires, de femmes et syndicaux. Relais-femmes salue avec fierté son savoir-faire et son engagement indéfectible pour la valorisation des savoirs. Nous remercions Eric Chassé pour la musique d'introduction et de conclusion de ce balado. (La corde à linge, de l'album Solstice d'été, peut être écoutée ici : ricchass.bandcamp.com/track/la-corde-linge)
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L’accès universel à l’eau potable est considéré comme une caractéristique déterminante des villes du Nord global. Cet article décrit les défis quotidiens auxquels sont confrontées les femmes de la classe ouvrière de Flint, dans le Michigan, lorsque la promesse d’une infrastructure d’eau moderne se fissure. En 2014, afin de réduire les coûts, la source d’eau potable de Flint a été transférée du lac Huron à la rivière Flint. Ce changement, et plus particulièrement la manière dont il a été géré, a entraîné une contamination de l’approvisionnement en eau par du plomb et des agents pathogènes. Si l’expérience de Flint est désormais un cas emblématique d’insécurité hydrique dans le Nord global, elle n’est pas unique. À travers une étude de cas élaborée dans le cadre d’un projet de recherche participative communautaire, cet article détaille comment l’insécurité hydrique a transféré la charge de l’approvisionnement en eau potable aux ménages individuels, et plus particulièrement aux femmes. Plutôt que de pouvoir compter sur la main-d’œuvre et l’expertise technique qui ont rendu l’eau potable dans la ville moderne, les habitants de Flint ont été soudainement rendus responsables de la sécurité de leur propre approvisionnement en eau. Nous expliquons comment la crise de l’eau de Flint a fait naître une « nouvelle normalité » ; Nous examinons les façons dont cette situation a donné naissance à un nouveau rapport à l'eau potable, caractérisé par un (re)retour à l'eau en bouteille ou filtrée (de l'eau du robinet) et par un changement dans la répartition des tâches nécessaires à la production d'eau potable. Les témoignages de femmes que nous présentons ici illustrent comment, lorsque l'eau uniforme moderne fait défaut, les gens commencent à voir des eaux hétérogènes.
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Aborder les expériences des femmes autochtones dans les prisons provinciales du Québec Vers une guérison collective Addressing the experiences of Indigenous women in Quebec’s provincial prison Towards Collective Healing
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Cet article dresse le portrait de cinq organisations qui militent pour l’équité en musique au Québec depuis 2017 : MTL Women in Music, Femmes* en Musique, Lotus collective MTL Coop, shesaid.so MTL et le réseau DIG! Différences et inégalités de genre dans la musique au Québec. En s’inscrivant dans la longue lignée des travaux critiques en historiographie féministe, l’article rend compte de la pluralité des mobilisations féministes au-delà des « vagues » #moiaussi qui ont ponctué l’actualité musicale québécoise au cours des cinq dernières années. Dans la seconde partie, les autrices détaillent les travaux du réseau D!G. Elles présentent des retombées initiales prometteuses à la fois pour le milieu universitaire et pour les milieux de pratique en ce qui concerne l’épistémologie et les méthodologies de la « musicologie partenariale collaborative féministe ».
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La place qu'occupe la religion dans l'espace public suscite depuis plusieurs années des débats difficiles dans la société québécoise. La Loi sur la laïcité de l'État, adoptée hâtivement par le gouvernement de la CAQ en 2019, en est la plus récente illustration. Tant par son contenu que par le processus de son adoption, la Loi 21 a provoqué des réactions passionnées. Mais que veut dire vivre et réguler la religion au quotidien au Québec à l'aune de la Loi sur la laïcité de l'État? C'est là la question à laquelle les 15 essais réunis ici tentent de répondre en examinant de façon critique les choix politiques faits par le gouvernement Legault et leurs conséquences immédiates et possibles. À partir de disciplines et de perspectives théoriques différentes, les auteurs et autrices proposent un arsenal argumentatif dont l'objectif premier est de déconstruire les raisons invoquées par le gouvernement Legault en faveur de la Loi sur la laïcité de l'État . Il apporte ainsi une contribution essentielle à un débat qui est loin d'être clos.
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FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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La place qu'occupe la religion dans l'espace public suscite depuis plusieurs années des débats difficiles dans la société québécoise. La Loi sur la laïcité de l'État, adoptée hâtivement par le gouvernement de la CAQ en 2019, en est la plus récente illustration. Tant par son contenu que par le processus de son adoption, la Loi 21 a provoqué des réactions passionnées. Mais que veut dire vivre et réguler la religion au quotidien au Québec à l'aune de la Loi sur la laïcité de l'État? C'est là la question à laquelle les 15 essais réunis ici tentent de répondre en examinant de façon critique les choix politiques faits par le gouvernement Legault et leurs conséquences immédiates et possibles. À partir de disciplines et de perspectives théoriques différentes, les auteurs et autrices proposent un arsenal argumentatif dont l'objectif premier est de déconstruire les raisons invoquées par le gouvernement Legault en faveur de la Loi sur la laïcité de l'État . Il apporte ainsi une contribution essentielle à un débat qui est loin d'être clos.
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Aides-soignantes, caissières, aides à domicile… ce sont majoritairement des femmes qui se retrouvent en première ligne contre le virus. Comme le rappelle l’historienne Clyde Plumauzille dans ce podcast, ces inégalités ne sont pas nouvelles, la prise en charge d’autrui au sein du foyer ou dans la société étant historiquement dévolue aux femmes.
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La petite histoire du travail invisible Voici notre vidéo sur les luttes féministes pour la reconnaissance du travail invisible! Elle est inaugurée en cette Journée nationale des centres de femmes du Québec #JNCF2019. Allez dans un centre près de vous pour continuer la lutte avec nous!Avec la participation L'R des centres de femmes du
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Sara R. Farris examines the demands for women's rights from an unlikely collection of right-wing nationalist political parties, neoliberals, and some feminist theorists and policy makers. Focusing on contemporary France, Italy, and the Netherlands, Farris labels this exploitation and co-optation of feminist themes by anti-Islam and xenophobic campaigns as “femonationalism.” She shows that by characterizing Muslim males as dangerous to western societies and as oppressors of women, and by emphasizing the need to rescue Muslim and migrant women, these groups use gender equality to justify their racist rhetoric and policies. This practice also serves an economic function. Farris analyzes how neoliberal civic integration policies and feminist groups funnel Muslim and non-western migrant women into the segregating domestic and caregiving industries, all the while claiming to promote their emancipation. In the Name of Women's Rights documents the links between racism, feminism, and the ways in which non-western women are instrumentalized for a variety of political and economic purposes.
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