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Cette contribution propose une réflexion sur la construction d’une épistémologie trans et féministe au sein de l’université quand on se pense comme membre d’un groupe subalterne. L’articulation des statuts d’insider et d’outsider (les limites et les avantages à être « du dedans » et « du dehors ») montre la construction de savoirs situés dans une dynamique constructiviste de l’espace public et de l’espace académique. Le métarécit de la recherche sur laquelle nous nous appuyons (une thèse de doctorat sur la construction médiatique des transidentités) donne les exemples d’une inscription dans les épistémologies féministes et des ouvertures inspirées par les Trans Studies anglo-saxonnes. Nous étudions et analysons les termes d’un discours sur soi comme étape nécessaire vers un au-delà de l’appartenance morale, de l’intimité et de la familiarité avec le terrain étudié. Pour ce faire, nous revenons plus précisément sur la notion d’épistémologie du point de vue (standpoint epistemology) proposée par Donna Haraway et ses développements. Avec les savoirs situés nous déplaçons le sujet dans le champ de la philosophie et reconnaissons le sujet trans comme sujet de savoirs grâce aux outils de la pensée féministe.
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In cities and towns across Canada, Indigenous girls are being hunted, harassed, and criminalized by local law enforcement agents and the Royal Canadian Mounted Police. These normalized outbreaks of state control, often punctuated by the use of deadly force, are not isolated incidents in an otherwise just and fair social order. Rather, they are reflective of Indigenous girls’ daily realities embedded within the structure of an ongoing settler colonial social context that has strategically invented the criminal justice system to secure and maintain settler sovereignty. As such, this paper aims to redirect our critical analysis of the policing and caging of Indigenous girls through the geopolitics of settler colonialism. In the wake of mass protests against colonial state violence throughout 2014, resistance decrying the justice system and insisting that #BlackLivesMatters and that Indigenous lives matter, I argue that we have an urgent need to listen to the stories that Indigenous girls have to tell. These are not just any stories, but narratives that profoundly destabilize the hubristic portrayal of Canada as a humanitarian nation cleansed of settler colonial rule.
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La notion de consentement est plus souvent associée aux plaintes pour agression sexuelle qu’aux études et thérapies sexologiques où l’objectif d’une « vie sexuelle satisfaisante » relègue l’idée de contrainte à l’arrière-plan.Dans cet article, nous voulons montrer que, sous l’angle du questionnement sexologique, la notion de consentement recouvre plus que l’accord entre deux personnes quant à un acte ou une relation univoque. Dans la thérapie sexologique, il occupe même une place centrale, tant comme question éthique (qui positionne le thérapeute) que comme contenu de la consultation (comme dessous des plaintes formulées).Une analyse de la littérature médicale fournit des éclairages à l’appui du concept clinique de « consentement pluridimensionnel ». Trois exemples extraits de notre clinique illustrent sa pertinence.Nous suggérons que trois « constantes » soient prises en compte explicitement dans la clinique : la conception du monde, déterminant pour le consultant sa perception d’une « sexualité normale » ; les rapports de pouvoir, s’établissant au sein de tout rapprochement de personnes et la négociation, inévitable perspective pour qu’une quelconque association puisse tenir.L’accès à « une vie sexuelle satisfaisante » passe pour le consultant par l’identification de ce à quoi au juste il a consenti dans le contexte qui fonde sa plainte. Le sexologue l’y aidera par l’attention accordée d’entrée de jeu à ces trois constantes qui forment la charpente du consentement.
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Conférence de Paola Bacchetta, Université de Californie à Berkeley à la conférence publique «Race, colonialité et politique» organisée en collaboration avec l’Institut Simone-De Beauvoir au Congrès CIRFF2015, mercredi 26 août 2015, UQAM. 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) http://cirff2015.uqam.ca/ 24 au 28 août 2015, Université du Québec à Montréal.
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Nicole Brossard à la séance d’ouverture du 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) http://cirff2015.uqam.ca/ 24 au 28 août 2015, Université du Québec à Montréal. Plénière d’ouverture sous le thème Penser Créer Agir avec : - Nicole Brossard, poétesse, romancière, dramaturge lundi 24 août, salle Marie-Gérin-Lajoie, UQAM.
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7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) Plénière d’ouverture sous le thème Penser Créer Agir avec : - Natasha Kanapé Fontaine, poète et slameuse. Lundi 24 août, salle Marie-Gérin-Lajoie, UQAM.
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Un groupe féministe radical proche du milieu anarchiste publie depuis quelques mois sur l’internet des dénonciations anonymes de femmes qui disent avoir été violées par des militants influents des mouvements alternatifs et des étudiants, et les noms de ceux-ci
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Vidéo de la conférence-débat qui a eu lieu le 23 février 2015, Aux petits joueurs (59, rue Mouzaia - Paris 19e). Dans le cadre de la Semaine Anticoloniale et Antiraciste, http://www.anticolonial.net/spip.php?... Et autour du film "Ouvrir La Voix": Ouvrir La Voix est un film documentaire Afroféministe, matérialiste et intersectionnel qui s'intéresse aux Afro-descendantes d'Europe francophone. Sa sortie publique est prévue pour l'automne 2015. https://www.facebook.com/OuvrirLaVoix Durant cette discussion, la réalisatrice et des participantes du film débattent de sujets aussi divers que l'Afroféminisme, l'intersectionnalité, le racisme de gauche, les identités Afro-descendantes d'Europe, les LGBTQIAphobies, la lutte des classes, le validisme, etc. Intervenantes: Mrs Roots (https://mrsroots.wordpress.com/) Equimauves (https://equimauves.wordpress.com/) Many Chroniques (http://manychroniques.blogspot.fr/) Dictat Indignés (perleantilles.wordpress.com) Ndella Paye Amandine Gay -la réalisatrice du film-: (https://badassafrofem.wordpress.com/)
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Emotions have received increasing attention in educational circles in the last decade. Drawing on Bourdieu, feminist scholars use emotional capital to illustrate the ways gendered inequalities can compound the disadvantages of social class. This paper examines relationships within childcare services in Australia, showing how emotional capital functions as a resource for staff. Data from interviews with childcare staff illustrate key aspects of emotional capital, such as reflexivity, resilience and embodiment. Findings show that investing in emotional capital is the key to a long-lasting commitment to childcare work, and should be valued accordingly. © 2013 Taylor & Francis.
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Contrairement à une idée communément admise et aux recherches jusqu’ici consacrées à la génération « postféministe », cette recherche étatsunienne montre que les jeunes femmes sont conscientes de l’évolution récente des opportunités ouvertes aux femmes, mais aussi de la permanence des inégalités et des discriminations. Les résultats mettent en lumière à la fois un large soutien envers les objectifs féministes et une attitude ambivalente concernant la notion elle-même. Si certaines femmes s’inscrivent dans un continuum d’identification au féminisme, la moitié se présentent comme « ni pour ni contre » ou ne sont pas en mesure de formuler une opinion. Leur positionnement varie en fonction des catégories sociales et raciales, mais aussi des différentes trajectoires sociales.
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La présente recherche s'intéresse à la présence des femmes dans la presse écrite française et québécoise, en tant que journalistes mais également en tant que sujets de la couverture médiatique. Nous analysons également les représentations véhiculées par la presse écrite à l'égard des femmes et de leur statut social. À cet effet, nous avons dressé un état des lieux de la place des femmes journalistes dans la presse écrite française et québécoise ainsi que de l'espace médiatique occupé par les femmes. Nous avons délimité notre corpus à deux quotidiens publiés lors de la semaine du 9 décembre 2013, Le Monde et Le Devoir, et deux magazines d'information générale parus pendant le mois de novembre 2013, Le Nouvel Observateur et L'Actualité. Ces publications sont étudiées dans une approche constructiviste et féministe. Nous visons ainsi à comprendre quelles sont la place et les représentations des femmes dans la presse écrite québécoise et française d'aujourd'hui, en tant que journalistes et en tant que sujets médiatisés. Par cette recherche, nous entendons contribuer à une meilleure compréhension du phénomène de traitement médiatique genré. À l'aide d'analyses statistique et discursive, nous observons la place occupée par les femmes journalistes et les femmes sujets de la couverture médiatique au sein des publications ainsi que les discours véhiculés par la presse écrite sur les femmes et leur statut social. Nos résultats nous permettent d'affirmer nos hypothèses de départ, à savoir que les femmes journalistes sont moins visibles que les hommes journalistes dans la presse écrite d'information générale et que les femmes sont également moins présentes que les hommes au sein des articles de presse écrite. En effet, l'approche quantitative statistique nous aura permis de dresser un portrait genré de notre corpus et d'observer la présence des femmes et de leur statut social dans la presse écrite. Notre approche qualitative permet de voir le traitement médiatique des femmes et de leur statut social : la manière dont elles sont mentionnées et décrites. Nos résultats démontrent que les femmes journalistes occupent une place moindre que leurs collègues masculins au sein des rubriques politiques, technologiques, sportives, scientifiques, culturelles et de société, tandis qu'elles sont plus nombreuses à publier des articles au sein des rubriques reflétant leur statut social traditionnel : santé, environnement, mode. En outre, concernant les sujets des articles, les femmes sont moins souvent présentes que les hommes ; elles sont même absentes de certains types d'articles comme c'est le cas notamment des rubriques d'environnement, scientifiques, technologiques ainsi que d'éducation. Au sein des unités rédactionnelles, nous avons pu observer que les thèmes liés à l'apparence et à la sphère domestique sont récurrents lorsqu'il s'agit de présenter des femmes. L'on retrouve également une distribution dualiste entre la femme responsable et influente et la femme victime, coupable. Ainsi, nous pouvons conclure que la presse écrite française et québécoise, dans l'échantillon que nous avons étudié, se fait majoritairement dans une optique masculine, où la femme occupe un espace moindre et limité, au sein duquel elle est encore décrite selon ses attributs physiques, son âge et sa condition familiale ou matrimoniale.
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This article deals with the changing relationship between work and motherhood during the first pregnancy among a group of twenty-one highly educated women living in Turin (Northern Italy), who were interviewed during the months before childbirth with their male partners, in 2010-2012. It aims to illustrate the tensions between the dominant ideas and ideals of motherhood (the 'intensive mothering' model) and the pressing demands of the changing labour market. The data shows that ideas, plans and decisions concerning childcare arrangements are highly gendered, being influenced by the expectations of partners, employers and colleagues and by a work culture which is not family friendly. Within this Italian social and political context, a mother-to-be faces a dilemma which is perceived as a private issue that concerns only herself. The new transition to parenthood forces women to redefine their identity and career in a highly gendered manner. © Institute of Modern Languages Research 2015.
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Depuis environ vingt-cinq ans, les recherches sur les genres et la sexualité autochtones s’inspirent de la tradition et de l’oralité, tout en examinant la relation entre sexualité et spiritualité. Le système des réserves au Québec ainsi que l’épisode des pensionnats incita les jeunes Autochtones à se tourner vers les aînés, cherchant un processus de guérison axé sur la réconciliation intergénérationnelle. Parmi les outils utilisés, le cinéma se présente comme un instrument médiateur facilitant une distanciation avec les événements vécus et un rapprochement les uns des autres, la caméra se faisant le témoin des confessions et des partages. Nous constatons ainsi, à travers les courtsmétrages réalisés par les jeunes Autochtones du Wapikoni Mobile, comment la réappropriation culturelle et la construction de l’identité sexuelle des jeunes passent par la réduction du fossé intergénérationnel ainsi que par l’expression d’une parole cherchant à concilier modernité et tradition.
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« La race n'est-elle qu'une chimère - une fiction collective aux effets pernicieux - ou est-elle un concept nécessaire à l'analyse et à l'éradication éventuelle du racisme et de ses conséquences? Cette catégorie ambiguë relève-t-elle de la biologie ou bien renvoie-t-elle à une réalité de nature socio-politique? Le racisme est-il d'abord un attribut des individus ou des institutions - un état mental fait de croyances et d'affects ou un système social? Toute discrimination raciale est-elle inévitablement raciste? Est-elle immorale et injuste même dans les cas où elle ne serait pas entièrement irrationnelle? Enfin, la discrimination positive est-elle justifiable? Telles sont quelques-unes des questions abordées dans ce recueil, qui propose une introduction au champ d'investigation que la race, le racisme et les discriminations constituent pour la philosophie - ici envisagée dans son articulation avec les sciences sociales. Il réunit dix textes majeurs, presque tous inédits en français. »
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Arlie Hochschild's The second shift: Working families and the revolution at home argued that the revolution toward gender equality in the USA has been stalled due to three factors: (1) women continue to do most of the ‘second shift’ – the unpaid work of childcare and housework; (2) insufficient flexibility in the workplace for accommodating family caregiving needs; and (3) a deficit of public sector benefits, such as paid parental leave. Since the book's publication in1989, many aspects of the gender structure (how gendered opportunities, barriers, and cultural meanings are socially structured in the USA) remain the same. Yet many aspects have changed. This article looks at areas of stability in the gender structure and areas of transformation in the past quarter century. We then plumb the book for the analytical insights it generates for scholars today. We discuss how deep-seated cultural understandings of gender infuse all levels of analysis: macro-level policies, family and work institutions, and personal experiences of gender, intimacy, and moral commitments. These insights help illuminate paths forward for new research on how new economic developments, including economic insecurity, flexibilization (the increasingly reliance on temporary and contract labor), and the widening social class divide, continue to affect intimacy at home. © 2015 Taylor & Francis.
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La mine, c’est à la fois le crayon, l’expression et le potentiel explosif. Nous disons mines de rien, parce qu’il s’agit de petites choses, ces petits riens souvent passés sous silence, et qui, pourtant, nous minent. Trois professeures de lettres délaissent les formes académiques pour se donner le plaisir des billets d’humeur, de l’archéologie du quotidien, en solidarité avec toutes celles qui subissent les humiliations invisibles. Têtues, critiques, moqueuses ou graves, elles s’entendent sur un point: si le monde a beaucoup changé, si l’égalité semble à portée de main, le sexisme demeure bien vivace partout. Mines de rien, ce sont trois féministes qui mettent en commun leurs plumes grinçantes pour dépeindre nos travers avec des lunettes pas vraiment roses. Du marketing aux toilettes publiques, en passant par les médias sociaux, la culture du viol, l’instinct maternel ou la masturbation, leurs chroniques s’indignent de l’ordinaire sexiste, et prouvent qu’il est aussi arbitraire qu’anachronique. Ici la conscience aiguë du phallocentrisme n’est pas un poids, mais un moteur. Mieux vaut, paraît-il, en rire. Mieux vaut surtout s’en indigner.
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Présenté en deux parties, un essai et une création, ce mémoire se veut une première exploration de la présence du polyamour dans la littérature québécoise. Alors que la monogamie règne toujours en maître du « vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » dans la plupart des fictions littéraires, le modèle polyamoureux – posant qu’il est possible et acceptable d’aimer plus d’une personne et d’entretenir plusieurs relations amoureuses à la fois – s’inscrit comme un nouveau possible. Considérant ce modèle comme une critique de la monogamie institutionnelle et de la contrainte à cette dernière (ou mononormavité), la présente recherche étudie la représentation du polyamour dans trois romans québécois : C’est la faute au bonheur d’Arlette Fortin (2001), Ainsi font-elles toutes de Clara Ness (2005) et Tarquimpol de Serge Lamothe (2007). L’étude du nombre de partenaires impliqués, de leur configuration et du contrat établi dans chaque cellule amoureuse permet de mettre en lumière les éléments communs ou exclusifs à chaque récit et de comparer leurs discours. L’essai est suivi d’un court roman racontant l’irruption d’une cinquième personne dans un appartement où les colocataires partagent déjà leur amour, leurs ressources et, occasionnellement, leur sexualité. Cette création se pose à la fois en continuation et en opposition avec les romans étudiés, en évitant les pièges hétéronormatifs présents dans ces derniers, et en intégrant le polyamour dans le quotidien des personnages.
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Cet ouvrage présente une réflexion pluridisciplinaire sur l'éthique féministe du care. Élaborée par Carol Gilligan dans In a Different Voice en 1982, cette «éthique de la sollicitude» a été très prisée dans les années 1980. Plus récemment, nous assistons à l'émergence d'une enthousiaste seconde génération de théoricien.ne.s du care qui y voient un terreau fertile pour réfléchir aux oppressions liées à la division genrée du travail.Comment ce renouveau se traduit-il? Quels sont les enjeux éthiques, politiques et épistémologiques que permet de mettre en lumière cette approche? Le care équivaut-il essentiellement au travail de soin effectué en majorité par les femmes, ou comprend-il l'ensemble des services domestiques, affectifs et sexuels fournis dans un rapport d'interdépendance?L'originalité de ce premier ouvrage faisant le point sur la question au Québec tient entre autres à son souci constant de débarrasser le care du sentimentalisme qu'on lui a souvent reproché, et surtout, de le réinvestir de tout son potentiel critique et féministe.Avec des textes de Bettina Bergo, Agnès Berthelot-Raffard, Sophie Bourgault, Sophie Cloutier, Marjolaine Deschênes, Stéphanie Gaudet, Naïma Hamrouni, Mariko Konishi, Monique Lanoix, Patricia Paperman et Julie Perreault.
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Composés de collectifs, de groupes et de réseaux mobilisés autour d’enjeux de lutte divers, le mouvement antiautoritaire qui s’est consolidé au Québec dans la foulée des mobilisations altermondialistes est guidé par des valeurs qui s’inspirent d’une « boussole éthique » commune. Cette dernière est fondée sur une vision de l’anarchisme en tant que processus qui se réalise par la préfiguration, ici et maintenant, d’une société fondée sur l’autonomie collective. Trois microcohortes de militantes et de militants (pro)féministes ont alimenté le développement de pratiques en ce sens, par la promotion de l’autoorganisation et de l’autodétermination. Les microcohortes des féministes radicales et (pro)féministes, des radical queers et, enfin, des féministes et des (pro)féministes qui s’engagent dans la lutte anticoloniale et antiraciste ont contribué à l’atteinte de cet objectif par l’entremise d’une démarche de pollinisation qui permet la diffusion de ces pratiques dans différents espaces du mouvement et à l’extérieur de celui-ci. L’analyse présentée dans cet article est le fruit d’un travail de recherche-action participative réalisé au sein du Collectif de recherche sur l’autonomie collective (CRAC), groupe d’affinité (pro)féministe et antiautoritaire dont l’objectif était de documenter les initiatives de son propre mouvement.