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Tout au long du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne, les lecteurices, les écrivain.e.s et les amateurices de théâtre étaient fasciné.e.s par les femmes qui s'habillaient avec des vêtements pour hommes - depuis les actrices sur scène qui mettaient en valeur leurs jambes galbées dans des culottes d'homme jusqu'aux histoires de vaillantes femmes soldat.e.s et de femmes pirates impitoyables. Couvrant les genres allant des pièces de théâtre, des romans et de la poésie aux brochures et aux affiches, la femme travestie en est venue à signaler plus que l'indépendance féminine ou les comportements non conventionnels ; elle est également venue signaler un investissement dans les intimités féminines de même sexe et les désirs saphiques. Sapphic Crossings révèle comment divers textes britanniques de l'époque associent le travestissement féminin à la possibilité passionnante de relations intimes et incarnées entre personnes de même sexe. Ula Lukszo Klein reconsidère le rôle des désirs lesbiens et leur structuration à travers des incarnations transgenres comme étant crucial non seulement pour l'histoire de la sexualité mais aussi pour la montée des concepts modernes de genre, de sexualité et de désir. Elle incite les lecteurices à repenser les racines du lesbianisme et des identités transgenres d’aujourd’hui et introduit de nouvelles façons de penser la sexualité incarnée dans le passé.
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Un voyage époustouflant dans trois siècles d'histoire du peuple africain. Maama, esclave Ashanti, s'enfuit de la maison de ses maîtres Fantis durant un incendie, laissant derrière elle son bébé, Effia. Plus tard, elle épouse un Ashanti, et donne naissance à une autre fille, Esi. Ainsi commence l'histoire de ces deux demi-soeurs, Effia et Esi, nées dans deux villages du Ghana à l'époque du commerce triangulaire au XVIIIe siècle. Effia épouse un Anglais et mène une existence confortable dans le fort de Cape Coast, sans savoir que Esi, qu'elle n'a jamais connue, est emprisonnée dans les cachots du fort, vendue avec des centaines d'autres victimes d'un commerce d'esclaves florissant avant d'être expédiée en Amérique où ses enfants et petits-enfants seront eux aussi esclaves. Grâce à un collier transmis de génération en génération, l'histoire se tisse d'un chapitre à l'autre : un fil suit les descendants d'Effia au Ghana à travers les siècles, l'autre suit Esi et ses enfants en Amérique. En Afrique comme en Amérique, No Home saisit et traduit, avec une étonnante immédiateté, combien la mémoire de la captivité est restée inscrite dans l'âme d'une nation. Navigant avec talent entre histoire et fiction, nuit et lumière, avec une plume qui varie d'un continent à l'autre, d'une société à une autre, d'une génération à la suivante, Yaa Gyasi écrit le destin de l'individu pris dans les mouvements destructeurs du temps, offrant une galerie de personnages aux fortes personnalités dont les vies ont été façonnées par la loi du destin. [payot.ch]
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Une histoire de l'étude biologique, des statuts, des droits, de l'éducation, des apparences et des rôles attendus des hommes et des femmes, du XVIe au XXIe siècle, qui interroge la fabrication des concepts de masculin et de féminin.
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Entre 1750 et 1850, l'univers des beaux-arts connaît de profondes mutations, dont l'une des conséquences est la banalisation d'une image positive de la dame artiste. Progressivement, des barrières s'abaissent, des contraintes se desserrent et la pratique de la peinture est rendue plus accessible aux femmes. S'ouvre alors une période de créativité foisonnante associée aux noms--parfois oubliés aujourd'hui--d'Elisabeth Vigée-Lebrun, Adélaïde Labille-Guiard, Marie-Guillemine Benoist, Marguerite Gérard, Constance Mayer, Victoire Jaquotot, Lizinka de Mirbel, Rosa Bonheur ...
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"J'espère que, quand on reverra la Constitution, les droits de la femme seront enfin comptés pour quelque chose et respectés comme ils doivent l'être, surtout quand il sera bien prouvé, comme cela ne peut manquer de l'être, que la raison exige que l'on fasse attention à leurs plaintes et réclame hautement justice pour une moitié de l'espèce."--Page 4 de la couverture.
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Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation. L'homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes! femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles?" Un ton résolument frondeur, une langue énergique, un propos engagé, par l'une des grandes voix féminines de la Révolution française.
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''L'art a-t-il un genre ? Aujourd'hui encore le discours de l'histoire de l'art s'écrit essentiellement au masculin. On dirait que les femmes n'ont jamais pris part à ce processus, que l'art exige encore et toujours une performance liée à l'idée de masculinité. Adoptant le point de vue des femmes et s'appuyant sur des recherches en histoire de l'art, ce livre réévalue leur place et leur rôle dans la fabrique des arts. Il offre une large fresque (de - 42000 à l'époque contemporaine) où femmes et hommes dialoguent ensemble pour reconstruire notre mémoire culturelle d'une manière plus égalitaire, équilibrée et donc plus solide, tout en tenant compte des tensions de genre qui s'impriment dans le discours. Il offre également une riche iconographie, dont certaines oeuvres que vous n'avez encore jamais vues de votre vie !''-- Site de l'éditeur.
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Elles étaient belles, libres, avides d'amour, d'écriture et d'action, engagées dans les luttes de leur temps pour l'égalité des sexes et la justice sociale. Olympe de Gouges, Flora Tristan, George Sand incarnent avec éclat la rébellion des femmes : une des grandes forces de l'Histoire. J'ai eu envie de les rencontrer et de les raconter pour celles et ceux qui se battent dans le monde aujourd'hui. Michelle Perrot
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"Si l'histoire de l'art s'est depuis longtemps intéressée à ceux qui la pensent et l'écrivent, donnant matière à maints études et ouvrages de fond (dictionnaires, essais, anthologie ...), ce n'est que relativement récemment, depuis la toute fin des années 1980, qu'elle prend en compte les femmes à l'oeuvre dans la pratique et l'écriture de l'histoire des arts visuels. Issu d'un colloque consacré aux historiennes de l'art à l'époque de Juliette Récamier, cet ouvrage explore et donne à voir les carrières, les postures et les points de vue de femmes sur l'art durant une petite centaine d'années de 1760 à 1840, période d'intenses bouleversements dans toute Europe faisant se confronter des regards français, anglais et allemands de praticiennes comme Élisabeth Vigée-Lebrun, de salonnières et romancières comme Marie d'Agoult ou Germaine de Staël, ou encore de restauratrice de tableaux, de journalistes ou de critiques d'art. Ces essais mettent en évidence la variété des écrits et des stratégies mises en place par les femmes pour s'octroyer une place elle-même variable selon les cas dans un univers essentiellement masculin."--Page [4] de la couv.
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De la dépression subie par Virginia Woolf et Sylvia Plath à l'angoisse mentale et aux dépendances des beautés emblématiques Zelda Fitzgerald et Marilyn Monroe. De Théroigne de Méricourt, Furie de la Gironde, qui descendit des triomphes sanglants de la Révolution française à la folie indomptable dans l'asile de La Salpêtrière, à Mary Lamb, sœur de Charles, qui, en pleine dépression nerveuse, se retourna contre sa mère avec un couteau de cuisine. De Freud et Jung à Lacan et les nouvelles thérapies centrées sur les femmes. C'est l'histoire de la façon dont nous avons compris les états d'esprit extrêmes au cours des deux cents dernières années et comment nous les concevons aujourd'hui, alors que de plus en plus de notre vie intérieure et de nos émotions sont devenues une affaire de médecins et de thérapeutes. Voici aussi l'histoire des professions qui se sont développées pour offrir des soins, comment, au fil des ans, les symptômes et les diagnostics se sont développés ensemble pour créer des modes dans la maladie et comment les traitements ont réussi ou parfois échoué, même lorsque les soignants étaient également des femmes. "Mad, Bad and Sad" nous emmène dans un voyage fascinant à travers l'esprit humain fragile et extraordinaire.
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La race a une histoire, qui renvoie à l'histoire de la différence sexuelle. Au XVIIIe siècle, les discours médicaux affligent le corps des femmes de mille maux : « suffocation de la matrice » « hystérie », « fureur utérine », etc. La conception du corps des femmes comme un corps malade justifie efficacement l'inégalité des sexes. Le sain et le malsain fonctionnent comme des catégories de pouvoir. Aux Amériques, les premiers naturalistes prennent alors modèle sur la différence sexuelle pour élaborer le concept de « race » : les Indiens Caraïbes ou les esclaves déportés seraient des populations au tempérament pathogène, efféminé et faible. Ce sont ces articulations entre le genre, la sexualité et la race, et son rôle central dans la formation de la Nation française moderne qu'analyse Elsa Dorlin, au croisement de la philosophie politique, de l'histoire de la médecine et des études sur le genre. L'auteure montre comment on est passé de la définition d'un « tempérament de sexe » à celle d'un « tempérament de race ». La Nation prend littéralement corps dans le modèle féminin de la « mère », blanche, saine et maternelle, opposée aux figures d'une féminité « dégénérée » ? la sorcière, la vaporeuse, la vivandière hommasse, la nymphomane, la tribade et l'esclave africaine. Il apparaît ainsi que le sexe et la race participent d'une même matrice au moment où la Nation française s'engage dans l'esclavage et la colonisation.
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From Ellen Gabriel to Tantoo Cardinal, many of the faces of Aboriginal people in the media today are women. In the Days of Our Grandmothers is a collection of essays detailing how Aboriginal women have found their voice in Canadian society over the past three centuries. Collected in one volume for the first time, these essays critically situate Aboriginal women in the fur trade, missions, labour and the economy, the law, sexuality, and the politics of representation. (Midwest).
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This volume is the third in an influential series of anthologies by editors Norma Broude and Mary D. Garrard that challenge art history from a feminist perspective. Following their Feminism and Art History: Questioning the Litany (1982) and The Expanding Discourse: Feminism and Art History (1992), this new volume identifies female agency as a central theme of recent feminist scholarship. Framed by a lucid and stimulating critical introduction, twenty-three essays on artists and issues from the Renaissance to the present, written in the 1990s and after, offer a nuanced critique of the poststructuralist premises of 1980s feminist art history.
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Etudie l'homosexualité masculine, désignée par l'expression d'amour philosophique au XVIIIe siècle, en montrant que celle-ci est alors une question philosophique avant tout. Il montre notamment que les Lumières constituent une période charnière où l'on passe du péché de sodomie à la notion d'homosexualité et aux prémices d'une identité gay et étudie les positions ambiguës de philosophes. Contenu: 1 / Dernier regard sur le vieux monde : Quelques monarques. Grands et petits seigneurs. L'homosexualité dans le clergé. Le peuple et l'homosexualité. Gay old England. Derniers bûchers. 2 / Du sodomite à l'homosexuel : Questions de genre. Naissance de l'homosexualité. Education, sexe et médecine. Naissance de l'homophobie moderne. 3 / Homosexualité et philosophie : Le bourgeois philosophe. La poursuite du débat en France. 4 / Révolution-Empire : l'aboutissment. L'émergence d'une revendication. L'aboutissement révolutionnaire. La confirmation impériale.
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De quelle façon les Québécoises sont-elles représentées à l'Assemblée nationale, à la Chambre des communes et au Sénat ? Peut-on espérer que les femmes, un jour, seront plus nombreuses sur les banquettes des espaces parlementaires du Québec ? Québécoises et représentation parlementaire apporte des réponses à ces questions. L'ouvrage va même plus loin, en prenant en compte les sénatrices, un groupe de représentantes fort négligé par les recherches. Son originalité tient aussi à la longue période historique qu'il couvre, soit de 1791 à 2004. L'ouvrage compte quatre chapitres. Le premier, à saveur plus historique, porte sur les droits de vote et d'éligibilité. Le second cherche à comprendre pourquoi les femmes, qui sont légèrement majoritaires dans la population, sont toujours minoritaires dans les arènes législatives du Québec. Le troisième explore l'identité et les idées des députées et des sénatrices du Québec et le dernier examine ce qui pourrait être fait pour que les Québécoises soient plus nombreuses en politique. La conclusion, enfin, évalue un remède souvent évoqué pour remédier à la faible présence des femmes en politique : une réforme du mode de scrutin du Québec.
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Le présent rapport alimente la discussion sur les femmes et les accords commerciaux, en établissant un lien entre les femmes des Premières nations, la foresterie et le libre-échange. Il comprend une étude documentaire qui aborde les domaines suivants : les rapports sociaux entre les sexes et les femmes autochtones, les rôles traditionnels, le commerce des fourrures, le titre aborigène et les droits ancestraux, et le libre-échange et l’exploitation forestière dans les collectivités des Premières nations.
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Une sélection d'autoportraits féminins empruntés à toute l'histoire de l'art, de la religieuse anonyme qui glissa son effigie dans la lettrine d'un manuscrit du XIIe siècle à Cindy Sherman et ses photogrammes révélateurs des visions stéréotypées de la femme, en passant par Sofonisba Anguissola, Artemisia Gentileschi, Elisabeth Vigée-Lebrun, Frida Kahlo, Hannah Wilke, etc.
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Alors que le débat sur la parité divise les milieux politiques, le féminisme, au-delà de la revendication égalitaire, devrait contribuer à une réévaluation de l'histoire des doctrines et des institutions de la République. Joan W. Scott, personnalité marquante de l'historiographie américaine et professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton, entend montrer comment l'histoire du féminisme, qui fait partie intégrante de l'histoire politique, sert de révélateur aux fondements réels du républicanisme. Les combats d'Olympe de Gouges, Jeanne Deroin, Hubertine Auclert et Madeleine Pelletier, par l'écart de leurs critiques, font apparaître les contradictions d'une théorie universelle des droits de l'homme mise au service de l'exclusion politique des femmes, Joan W. Scott, recourant au concept de gender, trop souvent incompris et caricaturé en France, analyse les différents contextes de ces luttes féministes prises dans les limites de l'héritage politique de la Révolution. Elles n'ont pu réussir, même aujourd'hui, à couper tout à fait le lien identifiant l'individu au masculin. Pour abolir les effets politiques de la différence. D'où le dilemme : soit revendiquer l'égalité au nom de l'individu (neutre et abstrait), soit définir une pertinence politique de la différence sexuelle sans briser l'universalité des droits. Ainsi, ce livre, repérant ce paradoxe au cœur de l'histoire du féminisme, devient une invitation à repenser les principes mêmes du modèle républicain.
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A landmark work when it appeared in 1976, America's Working Women helped form the field of women's studies and transform labor history. Now the authors have enlarged the dimensions of this important anthology; more than half the selections and all the introductory material are new. Spanning the years from 1600 to the present, selections from diaries, popular magazines, historical works, oral histories, letters, songs, poetry, and fiction show women's creativity in supporting themselves, their families, and organizations or associations. Slave women recall their field work, family work, and sabotage. We see Indian women farming, and we also see the white culture coercing Indian women to give up farming. We see women in industry playing a central part in the union movement while facing the particular hazards of women's jobs and working conditions. New selections show the historical origins of today's important issues: sexual harassment, equal pay, "sex work," work in the underground economy, work in the home, and shift work. With an expanded focus on women from all racial and ethnic backgrounds and regions, America's Working Women grounds us in the battles women have fought and the ones they are in the process of winning.
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Je meurs, mon cher fils, victime de mon idolâtrie pour la patrie et pour le peuple. Ses ennemis, sous le spécieux masque du républicanisme, m'ont conduite sans remords à l'échafaud..." Ainsi commence la dernière lettre qu'Olympe de Gouges adressa à son fils alors qu'elle était enfermée à la Conciergerie dans la cellule des condamnées à mort. A cause de la pluie qui ne cessa pas de la matinée, l'exécution eut lieu dans l'après-midi du 3 novembre 1793.Š Avec des documents inédits à l'appui, Olivier Blanc nous fait revivre, dans sa préface, l'engrenage de l'arrestation et du procès d'Olympe de Gouges, l'auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
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