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In this article I discuss the emergence of Female Sexual Dysfunction (FSD) within American psychiatry and beyond in the postwar period, setting out what I believe to be important and suggestive questions neglected in existing scholarship. Tracing the nomenclature within successive editions of the American Psychiatric Association’s Diagnostic and Statistical Manual (DSM), I consider the reification of the term ‘FSD’, and the activism and scholarship that the rise of the category has occasioned. I suggest that analysis of FSD benefits from scrutiny of a wider range of sources (especially since the popular and scientific cross-pollinate). I explore the multiplicity of FSD that emerges when one examines this wider range, but I also underscore a reinscribing of anxieties about psychogenic aetiologies. I then argue that what makes the FSD case additionally interesting, over and above other conditions with a contested status, is the historically complex relationship between psychiatry and feminism that is at work in contemporary debates. I suggest that existing literature on FSD has not yet posed some of the most important and salient questions at stake in writing about women’s sexual problems in this period, and can only do this when the relationship between ‘second-wave’ feminism, ‘post-feminism’, psychiatry and psychoanalysis becomes part of the terrain to be analysed, rather than the medium through which analysis is conducted.
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S’appuyant sur la recherche Les attaques antiféministes, menée en partenariat avec L’R des centres de femmes du Québec, l’auteure documente les actions antiféministes et analyse leurs effets sur le mouvement féministe québécois. Inspirée par l’hypothèse de L’R des centres de femmes, selon laquelle les féministes réagissent à la violence antiféministe comme les femmes violentées en contexte conjugal et postconjugal, l’auteure se demande s’il existe un « cycle de la violence antiféministe ». À l’aide de la théorie du « cycle de la violence conjugale » et des études féministes sur les violences masculines contre les femmes, elle observe les similitudes entre les effets de la violence conjugale et les effets de la violence antiféministe, mais aussi les limites de l’analogie inhérentes aux dimensions collectives des attaques antiféministes.
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Jovette Marchessault entre avec éclat sur la scène littéraire en 1975 avec la parution de son premier roman, Comme une enfant de la terre/I: le crachat solaire, qui reçoit le prix France-Québec. Malgré le succès qui suit, il n’existe à ce jour aucun livre consacré à l’oeuvre de cette auteure qui a contribué de façon si singulière à l’art, à la littérature et au théâtre québécois. Le présent ouvrage vise à combler cette lacune en présentant des études critiques qui éclairent l’essentiel de cette artiste exceptionnelle, de même qu’un ensemble de témoignages de complices du milieu artistique et littéraire, Marie-Claire Blais, Normand Chaurette, Pol Pelletier, Sylvie Nicolas et Michelle Rossignol. De plus, Jovette Marchessault nous offre ici les premières pages d’un roman en préparation, L’Aqueduc des larmes. De l’invisible au visible, c’est ainsi que Jovette Marchessault aborde le processus créateur, en s’inspirant d’un imaginaire personnel peuplé par des esprits de la nature et des personnages mythiques. L’ensemble de cet ouvrage collectif démontre à quel point elle a su réaliser son rêve de «rendre visible la culture des femmes». À notre tour, comme le dit si bien Pol Pelletier : «Il est temps de lui rendre un hommage qui vient de la profondeur de l’identité qu’elle nous a révélée».
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Recueil de textes de cette figure du féminisme et pionnière de la sociologie du travail et du genre en France. Il éclaire la construction d'analyses et de concepts autour de la division sexuelle du travail, des rapports sociaux de sexe, leur intrication avec les rapports de classe et de race. L'ensemble permet de retracer le chemin intellectuel et politique de D. Kergoat.
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De la cuisine au studio explore les parcours de douze artistes issues de trois générations différentes : femmes signataires du manifeste Refus global en 1948, premières cinéastes qui ont œuvré à l’ONF dans les années 1970 et artistes médiatiques impliquées au Studio XX. À partir d’entrevues avec les artistes, Anna Lupien pose un regard sociologique sur l’expérience de créatrices qui ont investi l’art en tant qu’espace d’expression dans la sphère publique. De quelle façon ont-elles élaboré des stratégies créatives et par le fait même donné corps à des transformations sociales engendrées par le mouvement féministe, notamment en ce qui a trait à la conciliation travail-famille ? Comment ont-elles intégré des milieux artistiques qui ne leur étaient pas ouverts d’emblée ? Comment se sont-elles engagées pour le bien commun à travers leur parcours artistique ? Les histoires de ces artistes – Madeleine Arbour, Christine Brault, Mireille Dansereau, Dorothy Todd Hénaut, Stéphanie Lagueux, Bérengère Marin-Dubuard, Helena Martin Franco, Terre Nash, Anne-Claire Poirier, Françoise Riopelle, Bonnie Sherr Klein et Françoise Sullivan – témoignent des luttes inachevées du mouvement féministe et des brèches qu’elles ont pratiquées dans l’ordre des choses, suscitant des rencontres originales entre l’art et le politiqu
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Hildegard Westerkamp's (1990) composition École Polytechnique is an artistic response to one of Canada's most profoundly disturbing mass murders, the 1989 slaying of fourteen women in Montreal, Quebec. Using the theoretical model, derived from Haraway, of the cyborg body, and analyzing the import of the mixed media (voices, instruments and electroacoustic tape) incorporated in the music, the authors examine the impact this work has had on some of those who have heard it and performed it, based on the responses of choristers and listeners in several studies. The authors explored how those who engaged significantly with the music, (including those who had no personal association with the actual events of the 1989 massacre), were able to make relevant connections between their own experience and the composition itself, embrace these connections and their disturbing resonances, and thereby experience meaningful emotional growth.
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Cet article porte sur les constructions télévisuelles de l’homosexualité féminine depuis 1995, moment marquant une augmentation de la visibilité des gays et lesbiennes sur le petit écran. A partir de Tous les papas ne font pas pipi debout (1999) et La surprise (2007) , je repérerai les tendances dominantes des fictions montrant en prime-time sur une chaîne de service public, des modes de vie supposément alternatifs afin d'analyser comment se construit la transgression (s’il en est) de ces héroïnes différentes (ou pas ?) à la télévision française depuis la fin du siècle dernier (après le Pacs donc). Le rôle de la maternité et le statut de mère des protagonistes seront également envisagés.