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C'est à partir de l'opération de Christine Jorgensen en 1952 au Danemark, que le fait qu'un homme puisse devenir une femme, après une intervention chirurgicale, entre dans l'esprit du grand public en raison de sa très forte médiatisation. Les identités trans' sont alors loin de s'affirmer comme telles. Il faudra attendre la fin des années 80 pour assister à l'émergence d'une visibilité prenant une forme revendicative. Entre les deux, la psychiatrisation de l'identité. Grâce à l'Internet, les transidentités ne sont plus isolées les unes des autres et ne rejouent plus la dramatique du changement de sexe comme une individuelle et éternelle première fois. Une mémoire s'élabore, se fixe et génère une culture. Leurs relations à l'information et l'identitaire questionnent tout autant. Cette recherche considère le groupe transidentitaire comme un monde social s'institutionnalisant dans un esprit multidisciplinaire à la lumière des sciences de l'information et de la communication, de la psychosociologie, de la théorie de l'engagement, de l'ethnométhodologie, de la sociologie de la traduction et de la communication instituante. L'analyse du traitement télévisuel de la transidentité, considérée comme expression la plus singulière de l'identité, est-elle susceptible de donner des outils de lectures sur la construction des normes de genre au-delà de la transidentité ?
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Cette thèse fait l'analyse de la radio anglophone « Top 40 » à Montréal, en mettant l'accent sur la sexospécificité des animateurs et des auditeurs. En étudiant l'histoire de la radio commerciale, et les liens entre la radio et les femmes, ce travail démontre que les postes de radio ne faisaient pas plus que maintenant une programmation basée sur une compréhension réelle de leurs auditeurs, mais plutôt sur une idée virtuelle de leur auditoire-cible. Ceci traduit une manière conservatrice d'imaginer un auditoire féminin et une programmation qui ne respecte pas réellement les vrais intérêts des femmes.
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A quiet revolution is occurring in Canada's First Nations communities, with changes taking place on social, political, and economic fronts and a significant redistribution of power. Changes to the Indian Act in 1951 paved the way for women to become officially involved in reserve politics, and with governments responding to the demand of First Nations for self-government, positions once held exclusively by men are now being filled by women. Beginning with Elsie Knott, the first female chief in Canada, Cora Voyageur presents the lives of sixty-four of the ninety women chiefs who have assumed the traditionally male role of elected First Nations leadership. Using a range of qualitative research strategies, surveys, participant observation, interviews, and discussions with focus groups, Voyageur presents the colonial histories behind the issues that contemporary Aboriginal communities struggle with and delineates the resulting leadership dilemmas for chiefs, while also articulating a story that is unique to First Nations women. Voyageur asks women chiefs about what inspired them to become leaders, how they've maintained their priorities, and the personal and professional costs and rewards involved in their positions. Firekeepers of the Twenty-First Century is a groundbreaking work that examines the experiences of women as they negotiate multiple roles and navigate the worlds of gender, race, and reserve politics.