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Femmes de la Rive gauche étudie les contributions à la vie du Paris littéraire entre 1900 et 1940 de grandes Américaines et Anglaises, telles que Djuna Barnes, Natalie Barney, Sylvia Beach, Caresse Crosby, Nancy Cunard, Hilda Doolittle, Janet Flanner, Anaïs Nin, Jean Rhys, Gertrude Stein, Edith Wharton… Écrivain.e.s, éditeurices, libraires, journalistes, tenant salon au cœur du Paris culturel, elles ont nourri de leur énergie créatrice originale le grand mouvement de la modernité. Cet essai, qui considère à la fois l’histoire littéraire et la littérature, écrit la face cachée du tissu culturel, explore la richesse d’une écriture que le modernisme a tenté de nier…. « Au lieu d’intersection de la vie et de l’art, au croisement de la mémoire et de l’histoire, à la confluence du mythe et de la biographie… j’ai retrouvé les traces de celles qui ont nourri de leur force et de leur intelligence le grand mouvement culturel moderniste. » S. B.
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PENDANT LONGTEMPS, des milliers de femmes gagnèrent leur vie dans des bordels à Montréal. L'étude de leur milieu de travail pendant les années vingt et trente révèle une organisation hiérarchique et des conditions dont le contrôle échappait aux principales intéressées. L'appareil judiciaire et policier, les organisations de réformes sociales, le clergé et les médecins hygiénistes affectaient, par la tolérance ou la répression, le cadre dans lequel s'exerçait la prostitution. Plus directement, les souteneurs, les tenancières et leurs gérantes déterminaient les conditions quotidiennes de travail. Les changements observés pendant toute cette période sont plus imputables à la vigilance policière qu'aux fluctuations économiques ou aux efforts des travailleuses elles-mêmes.