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Résultats 8 ressources
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« Ce sont des garçons manqués », « C’est un choix féministe », « Il y a plus de gais que de lesbiennes », « Elles n’ont pas trouvé le bon », « Entre femmes, ce n’est pas vraiment du sexe », « Elles ne devraient pas avoir d’enfants » … Dépassant, entre autres, le cliché de la « camionneuse », l’auteure nous invite ici à découvrir cette homosexualité féminine qui, depuis Sapho, gêne et inquiète parce qu’elle transgresse les normes sociales.
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Cet ouvrage présente quelques-unes des communications prononcées en décembre 2009 à Montréal lors du colloque international La tuerie de l’École Polytechnique 20 ans plus tard: Les violences masculines contre les femmes et les féministes. Ces textes proposent des réflexions sur le sens politique de cet attentat, ses représentations dans les médias et dans la culture, ainsi que sur ses liens avec l’antiféminisme du passé et d’aujourd’hui. Un chapitre est également consacré aux pistes de réflexion élaborées par des groupes de femmes d’ici et d’ailleurs, qui aspirent à contrer l’antiféminisme et les violences faites aux femmes. Dans la foulée des événements commémoratifs organisés sous la bannière Se souvenir pour agir, cet ouvrage et le film DVD qui l’accompagne offrent des traces de cette mobilisation sans précédent. Y sont rappelés le rassemblement public du 6 décembre 2009 auquel ont pris part plus de 1 000 personnes, l’exposition des Guerrilla Girls ainsi que l’exposition thématique Parler ou se taire?, et l’événement Bleu silence qui réunissait Pol Pelletier, le duo Lambert-Chan et Sylvie Tremblay. Ce livre regroupe les textes de Mélissa Blais, Mélanie Boucher, Yanick Dulong, Micheline Dumont, Francis Dupuis-Déri, Lyne Kurtzman, Diane Lamoureux, Florence Montreynaud, Dominique Payette, Francine Pelletier, Julianne Pidduck, Richard Poulin, Judy Rebick, Sandrine Ricci et Gilbert Turp.
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Bien que le changement climatique affecte tout le monde, il n'est pas neutre du point de vue du genre. Il a des répercussions sociales importantes et amplifie les inégalités existantes, notamment la disparité entre les femmes et les hommes en termes de vulnérabilité et de capacité à faire face à ce phénomène mondial. Ce nouveau manuel, édité par l'un des auteurs de l'ouvrage phare Les femmes et l'environnement dans le tiers monde : une alliance pour l'avenir (1988), qui a été le premier à exposer les liens entre la dégradation de l'environnement et les impacts inégaux sur les femmes, offre une introduction complète aux aspects sexistes du changement climatique. Plus de 35 auteurs ont contribué à l'ouvrage. Il commence par un bref historique de la pensée et de la pratique autour du genre et du développement durable au cours des dernières décennies. Il fournit ensuite un cadre théorique pour analyser les manifestations et les politiques du changement climatique du point de vue du genre et de la sécurité humaine. S'appuyant sur de nouvelles recherches, les effets réels et potentiels du changement climatique sur l'égalité des sexes et la vulnérabilité des femmes sont examinés, tant dans les contextes ruraux qu'urbains. Cela est illustré par une riche gamme d'études de cas du monde entier et de précieuses leçons sont tirées de ces expériences réelles. Les femmes sont trop souvent considérées comme des victimes du changement climatique et leur rôle positif en tant qu’agentes du changement et contributrices aux stratégies de subsistance est négligé. L’ouvrage conteste cette caractérisation et fournit de nombreux exemples de la manière dont les femmes du monde entier s’organisent, renforcent leur résilience et s’adaptent au changement climatique, ainsi que du rôle qu’elles jouent dans l’atténuation du changement climatique. La dernière partie examine les progrès réalisés en matière d’intégration de la dimension de genre dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, les cadres politiques en place et la manière dont nous pouvons passer de la politique à l’action efficace. Accompagné d’un large éventail de références et de ressources clés, cet ouvrage offre aux étudiants et aux professionnels une introduction essentielle et complète aux aspects sexistes du changement climatique.
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''À partir d'une enquête par entretiens auprès de femmes en couple, cet ouvrage propose une analyse sociologique de la parentalité lesbienne appréhendée à partir de l'exercice du travail parental fourni par les mères. Au-delà des individus, ce sont les deux membres d'un couple qui ont été rencontrés couples de même sexe et ayant élaboré un projet parental, conduisant à diverses configurations familiales organisées autour de l'adoption, la coparentalité, l'insémination artificielle avec donneur connu ou inconnu, ou encore un rapport hétérosexuel.Le but de cette recherche est à la fois de révéler une vie quotidienne peu connue, souvent rendue invisible par le stigmate pesant sur l'homosexualité, et de réfléchir sur « la » famille et le cadre hétéronormatif dans lequel elle se définit. Travailler sur la parentalité lesbienne, c'est en effet interroger par la marge un ensemble de normes régissant le couple et la filiation à l'intersection de la sexualité et de la domination masculine, se demander : comment est-on mère quand on est lesbienne ? Comment est-on mère avec une autre femme, c'est-à-dire quand la « différence des sexes » est absente et quand on n'en a pas le statut légal ? Et, finalement: comment est-on mère « tout court » dans la société contemporaine ?''-
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Cette recherche vise à identifier la place qu'occupent les idées antiféministes et masculinistes dans la presse féminine. Une analyse de corpus du magazine Châtelaine représentant près de 30 % de l'ensemble des numéros publiés depuis sa fondation en 1960 jusqu'en 2009, permet de démontrer que la transformation du contenu en ce qui concerne le féminisme et les hommes correspond à la montée en puissance d’un ressac antiféministe dans les années 1980 et à l'émergence d'un mouvement masculiniste au Québec et ailleurs en Occident durant la même période. Les discours antiféministes et masculinistes trouvent à s'exprimer dans les chroniques mensuelles tenues par des hommes; dans les reportages portant spécifiquement sur l'activisme des groupes d'hommes et de masculinistes; dans les dossiers spéciaux ou des éditions spéciales s'intéressant à la « condition des hommes »; et, finalement, dans les commentaires publiés dans l'espace du courrier d'opinion. En parallèle, Châtelaine met de l'avant un discours néotraditionnaliste (re)valorisant les femmes-mères à la maison en opposition à la « superwoman », une image associée à la féministe malheureuse, parce que célibataire et sans enfants. Cette étude permet de conclure que Châtelaine constitue un espace important de production et de diffusion de discours critiques du féminisme à la fois sympathiques et empathiques aux revendications masculinistes, dont le lectorat est majoritairement féminin. (Résumé tiré du document)
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Alors que la sociologie de l’homosexualité demeure une spécialité peu développée, la diversification des sociétés contemporaines appelle une théorisation attentive à l’égard des multiples dimensions des expériences des immigrants homosexuels. Nous présentons ici un dialogue entre les approches qui constituent les a priori théoriques de notre recherche, en nous appuyant sur les résultats de nos cinq premières entrevues. Cette partie de notre recherche est basée sur des entrevues semi-directives réalisées auprès d’immigrants homosexuels au Québec. Il est montré que les approches interactionniste et historiciste ont permis de comprendre l’homosexualité comme un processus sociohistorique. Mais l’interaction entre les axes de différenciation sociale nous pousse à conjuguer ces approches à une théorisation intersectionnelle qui intègre explicitement les multiples dimensions de l’expérience sociale. Nous discutons toutefois de possibles difficultés méthodologiques.