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Résultats 7 ressources
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In the late 1970s, Carden Wallace was at the beginning of her lifelong exploration of the Great Barrier Reef - and indeed, reefs all over the world. For Wallace, who is now Emeritus Principal Scientist at Queensland Museum, the beginning of her Reef career coincided with the emergence of both feminist and environmental movements that meant her personal and professional lives would be entwined with a changing social, cultural and political milieu. In this article, we couple the story of Wallace's personal life and her arrival in coral science to identify the Reef as a gendered space ripe to explore both feminist and conservation politics. The article is part of a broader Women of the Reef project that supports a history of women's contribution to the care and conservation of the Reef since the 1960s. In amplifying the role of women in the story of the Reef, we find hope in the richness of detail offered by oral history to illuminate the ways discourse on the Reef and its women sits at the intersection of biography, culture, politics and place. In these stories, we recognise women's participation and leadership as critical to past challenges, and to current and future climate change action. By retelling modern Reef history through the experiences and achievements of women, we can develop new understandings of the Reef that disrupt the existing dominance of patriarchal and Western systems of knowledge and power that have led us to the brink of ecological collapse. © The Author(s), 2022.
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Apparu dans les années 1980, le concept de charge mentale a été popularisé et brillamment illustré par Emma dans sa désormais célèbre bande dessinée Fallait demander [1]. La charge mentale, c’est la charge cognitive invisible que représentent la planification, l’organisation et la gestion de tout ce qui se situe dans la sphère domestique (tâches ménagères, rendez-vous, achats, soins aux enfants, etc.) et qui, chez les couples hétérosexuels[2], échoit généralement aux femmes en plus de leur activité professionnelle. Car les hommes, consciemment ou pas, désignent souvent leur compagne comme la responsable en titre de la logistique familiale. Et ce travail invisible prend énormément de temps et d’énergie psychique ; il génère davantage de stress que l’accomplissement des tâches domestiques comme telles, la charge mentale accompagnant les femmes au boulot et dans toutes leurs activités.
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Dans l’ouvrage pionnier de Françoise d’Eaubonne, Écologie/féminisme. Révolution ou mutation, publié en 1978, la barre oblique entre « écologie » et « féminisme » permet de figurer l’étendue des combinatoires possibles : féminisme écologique, écologie féministe, féminisme environnementaliste, écoféminisme. C’est ce néologisme qui est finalement diffusé dans les pays anglo-saxons au point d’en faire un mouvement. S’opère alors un chassé-croisé : tandis que les ouvrages de Françoise d’Eaubonne sont oubliés en France, elle devient une référence internationale dans les années 1980 et 1990 – période durant laquelle aux États-Unis, en Angleterre, en Australie, en Inde, en Amérique latine, en Afrique, des courants féministes, issus de luttes grassroots (de la base), écologistes, anarchistes, marxistes des années 1970, prennent à bras-le-corps la question de la domination croisée des femmes et des ressources naturelles.
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Bien que le changement climatique affecte tout le monde, il n'est pas neutre du point de vue du genre. Il a des répercussions sociales importantes et amplifie les inégalités existantes, notamment la disparité entre les femmes et les hommes en termes de vulnérabilité et de capacité à faire face à ce phénomène mondial. Ce nouveau manuel, édité par l'un des auteurs de l'ouvrage phare Les femmes et l'environnement dans le tiers monde : une alliance pour l'avenir (1988), qui a été le premier à exposer les liens entre la dégradation de l'environnement et les impacts inégaux sur les femmes, offre une introduction complète aux aspects sexistes du changement climatique. Plus de 35 auteurs ont contribué à l'ouvrage. Il commence par un bref historique de la pensée et de la pratique autour du genre et du développement durable au cours des dernières décennies. Il fournit ensuite un cadre théorique pour analyser les manifestations et les politiques du changement climatique du point de vue du genre et de la sécurité humaine. S'appuyant sur de nouvelles recherches, les effets réels et potentiels du changement climatique sur l'égalité des sexes et la vulnérabilité des femmes sont examinés, tant dans les contextes ruraux qu'urbains. Cela est illustré par une riche gamme d'études de cas du monde entier et de précieuses leçons sont tirées de ces expériences réelles. Les femmes sont trop souvent considérées comme des victimes du changement climatique et leur rôle positif en tant qu’agentes du changement et contributrices aux stratégies de subsistance est négligé. L’ouvrage conteste cette caractérisation et fournit de nombreux exemples de la manière dont les femmes du monde entier s’organisent, renforcent leur résilience et s’adaptent au changement climatique, ainsi que du rôle qu’elles jouent dans l’atténuation du changement climatique. La dernière partie examine les progrès réalisés en matière d’intégration de la dimension de genre dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, les cadres politiques en place et la manière dont nous pouvons passer de la politique à l’action efficace. Accompagné d’un large éventail de références et de ressources clés, cet ouvrage offre aux étudiants et aux professionnels une introduction essentielle et complète aux aspects sexistes du changement climatique.
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Le quartier chaud de Montréal a fait couler beaucoup d'encre, mais sa culture de cabaret n'a jamais été examinée dans la perspective des artistes transsexuelles et travesties qui l'ont rendu si populaire. Par le biais des récits provenant des danseuses elles-mêmes, Viviane Namaste peint un portrait honnête de quatorze transsexuelles - danseuses, chanteuses, magiciennes ou effeuilleuses - et jette un regard dans les coulisses du monde dans lequel vivent et travaillent ces hommes devenus femmes. Les années soixante et soixante-dix ont été des décennies de changement social au Québec. C'était du spectacle! raconte l'histoire de la première génération de transsexuelles ayant subi une chirurgie d'inversion de sexe. Namaste examine les conditions de travail dans les cabarets, la prostitution, les abus de pouvoir des policiers à l'égard des transsexuelles, le rôle du crime organisé dans la vie nocturne de la ville et l'accès aux soins de la santé. C'était du spectacle! offre un rare survol de la culture urbaine de Montréal, présenté dans ses propres mots par l'une de ses plus importantes communautés artistiques.
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Gender-related inequalities are pervasive in the developing world. Although women account for almost 80 per cent of the agricultural sector in Africa, they remain vulnerable and poor. Seventy per cent of the 1.3 billion people in the developing world living below the threshold of poverty are women. It is important that the consequences of climate change should not lead already marginalised sections of communities into further deprivation. But key development issues have been at best sidetracked, and at worst blatantly omitted, from policy debates on climate change. The threats posed by global warming have failed to impress on policy-makers the importance of placing women at the heart of their vision of sustainable development. This article argues that if climate change policy is about ensuring a sustainable future by combining development and environment issues, it must take into account the interests of all stakeholders. The Global Environment Facility and the Clean Development Mechanism of the Kyoto Protocol can play a role in ensuring sustainable development, provided they are implemented in a way that does not disadvantage women and the poor.