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Cette note de recherche propose de nouvelles pistes de réflexion sur l’expérience combattante féminine. Se focalisant sur la participation des femmes aux groupes armés non étatiques après la Seconde Guerre mondiale et s’intéressant plus particulièrement à l’expérience latino-américaine, elle traite deux aspects du sujet. D’une part, elle formule l’hypothèse d’une émancipation par les armes, étudie les ressorts de l’engagement des femmes au sein des insurrections armées dans un contexte de décomposition des empires coloniaux et d’émergence de mouvements de « libération nationale », et montre que cette participation féminine est influencée par l’émergence des théories féministes pendant la même période. D’autre part, elle examine les conséquences de l’engagement des femmes dans les conflits armés sur l’ensemble de leur trajectoire de vie en posant la question de leur réinsertion dans la vie civile. La sortie de conflit s’accompagne généralement d’une injonction faite aux femmes combattantes de retrouver leur rôle traditionnel au sein de la sphère domestique. La note met enfin en relation l’analyse de l’expérience combattante féminine et l’étude des conflits armés contemporains.
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Dans les années 1960-1970, l'État français encourage l'avortement et la contraception dans les départements d'outre-mer alors même qu'il les interdit et les criminalise en France métropolitaine. Comment expliquer de telles disparités? Partant du cas emblématique de La Réunion où, en juin 1970, des milliers d'avortements et de stérilisations sans consentement pratiqués par des médecins blancs sont rendus publics, Françoise Vergés retrace la politique de gestion du ventre des femmes, stigmatisées en raison de la couleur de leur peau. Dès 1945, invoquant la «surpopulation» de ses anciennes colonies, l'État français prône la régulation des naissances et l'organisation de l'émigration; une politique qui le conduit à reconfigurer à plusieurs reprises l'espace de la République, provoquant un repli progressif sur l'Hexagone au détriment des outre-mer, où les abus se multiplient. Françoise Vergés s'interroge sur les causes et les conséquences de ces reconfigurations et sur la marginalisation de la question raciale et coloniale par les mouvements féministes actifs en métropole, en particulier le MLF. En s'appuyant sur les notions de genre, de race, de classe dans une ère postcoloniale, l'autrice entend faire la lumière sur l'histoire mutilée de ces femmes, héritée d'un système esclavagiste, colonialiste et capitaliste encore largement ignoré aujourd'hui.
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La place et le rôle des femmes dans l'art et dans le spectacle vivant, entre 1912 et 2012, aux lisières de la performance et de la danse. A l'heure des re-enactements et autres remakes des performances historiques, il semblait important de s'interroger sur la place des femmes dans les avant-gardes des années 1910-1970. Quel regard portons-nous, aujourd'hui, sur les pionnières qui ont profondément modifié la danse et la performance, en Europe et aux Etats-Unis ? Réunis pour la première fois, des historiens, des philosophes, des danseurs et deux chorégraphes ont accepté de faire le point sur leurs recherches. Par-delà les catégories artistiques (danse, performance, action, pantomime, théâtre, music-hall...) et les clivages (théorie / pratique ; forme / fond), ce livre est une invitation à partager leurs questionnements sur le spectacle vivant « au féminin », ses archives et ses références. Femmes, attitudes performatives rassemble dix contributions, une « interview performative » de La Ribot et un entretien sur La Part du rite de Latifa Laâbissi et Isabelle Launay.
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On associe d’ordinaire l’érotisme aux femmes et la pornographie aux hommes. Puis, il y a des œuvres comme Romance de Breillat ou Baise-moi de Despentes et Trinh Thi pour tout ébranler, pour faire voler en éclats ce postulat désuet. Depuis plus de vingt ans, une forme de «métapornographie» veut proposer une représentation de la sexualité des femmes sans l’objectiver ni l’essentialiser, loin du paternalisme et de la victimisation. Des artistes filment leurs propres relations sexuelles, réutilisent des images de l’industrie de la porno ou offrent des performances explicites, tout en se revendiquant féministes. Mais la question de la pornographie, tant en histoire de l’art que dans les études féministes, est un terrain miné. Julie Lavigne se demande d’entrée de jeu comment cette dernière peut devenir meurtrière pour les unes et libératrice pour les autres. Les artistes qui s’approprient les codes de la porno commerciale pour les travestir ne jouent-elles pas au fond le jeu du conformisme? Selon quels critères une œuvre pornographique devient-elle artistique? L’excitation sexuelle est-elle compatible avec un discours critique? Cet essai audacieux explore le phénomène de la pornographie féministe en arts visuels, entre politique et intersubjectivité, en s’appuyant sur les théories de Georges Bataille et de Linda Williams, notamment. Il revisite les œuvres des pionnières Carolee Schneemann, Pipilotti Rist, Annie Sprinkle et Marlene Dumas. «L’analyse que La traversée de la pornographie propose se veut une valorisation d’un travail visuel controversé mais indispensable au regard critique et à la compréhension des féminismes, dont la pluralité demeure saine.» Thérèse St-Gelais, extrait de la préface
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Si vous avez vu le jour dans les années 1970, il y a de fortes chances que votre mère ait été attachée à son lit d'hôpital et qu'elle ait subi une épisiotomie à votre naissance. Si vous êtes un enfant des années 1950, elle a probablement été endormie et vous a cherché à son réveil, inquiète, tandis q'une infirmière vous examinait dans une autre pièce. Loin de n'avoir que des retombées favorables, la médicalisation de la naissance est un phénomène très controversé. Remédiant à l'absence d'ouvrages sur l'histoire récente de la naissance au Québec, ce livre propose une analyse critique de ses transformations durant la seconde moitié du 20e siècle, à partir de l'expérience des mères. Andrée Rivard s'intéresse d'une part au rôle prépondérant qu'ont joué les élites médicales et l'État dans l'élaboration du modèle moderne de l'accouchement. D'autre part, elle documente la lutte des femmes qui résistent depuis le début à cette tendance lourde. Il est également question des politiques en périnatalité et de l'influence des sages-femmes sur les pratiques en obstétrique. Entre changement social et biopolitique, Histoire de l'accouchement dans un Québec moderne cherche à réfuter le déterminisme historique rendant inéluctable l'accouchement médicalisé, tout en démystifiant sa construction sociale.
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Le cancer est perçu aujourd’hui comme une maladie qui affecte à peu près autant d’hommes que de femmes. C’est cependant une conception relativement récente. Jusqu’au milieu du xxe siècle, le cancer était considéré comme une pathologie principalement féminine, les tumeurs malignes produisant des symptômes typiques faciles à détecter. Au xxe siècle, les cancers féminins – du sein et de l’utérus – sont les principales cibles des campagnes publiques pour la détection précoce des tumeurs malignes. Depuis les années 1950, le développement de méthodes efficaces de diagnostic et l’augmentation des cancers du poumon, plus fréquents chez les hommes, met fin à l’image du cancer comme une pathologie féminine. Dans les discours publics et les medias, les cancers des organes reproducteurs féminins continuent cependant d’être plus visibles que ceux des organes reproducteurs masculins, et les femmes à risques sont plus souvent sujettes à une chirurgie de prévention mutilante.
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Ce texte décrit les avancées théoriques réalisées depuis les travaux de Margaret Mead (1930), dans la conceptualisation des catégories sociales de sexe. Il montre comment, à partir des années 1970, le féminisme en a fait un objet de recherche scientifique et d’action sociale débouchant, principalement dans les pays anglo-saxons, sur les études du genre. Il s’appuie enfin sur les recherches ethnographiques de l’auteur chez les Inuit canadiens, depuis 1960. Ces recherches l’ont conduit à s’associer avec ceux qui préconisent de sortir du binarisme pour étudier le sexe social. Il faudrait adopter une approche ternaire afin d’y intégrer les trop nombreuses exceptions très souvent laissées pour compte dans les ethnographies classiques. L’auteur propose de construire un modèle cosmologique à trois niveaux : celui, infrahumain du fœtus, susceptible selon les Inuit de changer de sexe ; - le niveau humain, avec le travestissement de l’enfant quand son sexe diffère de celui de l’ancêtre qu’il réincarne, ou quand le sex-ratio familial est déficitaire ; - le niveau supra-humain, avec le travestissement du ou de la chamane, quand leur esprit auxiliaire appartient à l’autre genre. Le troisième genre exprime donc le chevauchement de la frontière des genres à chaque niveau. L’auteur suggère de prendre en compte les conceptions tierces du genre, reconnues dans plusieurs sociétés traditionnelles, afin de reconsidérer les catégories sociales de sexe dans nos sociétés historiques et contemporaines, à l’aide aussi du concept d’« atome familial » et des pratiques sociales, plutôt que des normes religieuses, juridiques ou économiques. Il s’étonne enfin du silence apparent de l’anthropologie sociale et de la sociologie face au détournement de sens donné au concept de genre par le mouvement Queer californien qui le vide de son contenu social, pour en faire une expression du désir individuel et de l’orientation sexuelle, inspiré, selon Butler, par les « French philosophers ».
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Militante de longue date pour le droit à l’avortement, Louise Desmarais publie en 1998 La lutte pour le droit à l’avortement, histoire d’une bataille inachevée. Elle présente ici les principales caractéristiques et les moments forts, selon elle, de la lutte pour le droit à l’avortement au Québec.
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Groundbreaking art from a revolutionary era, featuring work by more than 120 international artists, from Louise Bourgeois and Yoko Ono to Martha Rosler, Marina Abramović, and Cindy Sherman. There had never been art like the art produced by women artists in the 1970s, and there has never been a book with the ambition and scope of this one about that groundbreaking era. WACK! documents and illustrates the impact of the feminist revolution on art made between 1965 and 1980, featuring pioneering and influential works by artists who came of age during that period, Chantal Akerman, Lynda Benglis, Theresa Hak Kyung Cha, Valie Export, Mary Heilmann, Sanja Iveković, Ana Mendieta, Annette Messager, and others, as well as important works made in those years by artists whose careers were already well established, including Louise Bourgeois, Judy Chicago, Sheila Levrant de Bretteville, Lucy Lippard, Alice Neel, and Yoko Ono. The art surveyed in WACK! includes work by more than 120 artists, in all media, from painting and sculpture to photography, film, installation, and video, arranged not by chronology but by theme: Abstraction, "Autophotography," Body as Medium, Family Stories, Gender Performance, Knowledge as Power, Making Art History, and others. WACK!, which accompanies the first international museum exhibition to showcase feminist art from this revolutionary era, contains more than 400 color images. Highlights include the figurative paintings of Joan Semmel; the performance and film collaborations of Sally Potter and Rose English; the untitled film stills of Cindy Sherman; and the large-scale, craft-based sculptures of Magdalena Abakanowicz. Written entries on each artist offer key biographical and descriptive information and accompanying essays by leading critics, art historians, and scholars offer new perspectives on feminist art practice. The topics, including the relationship between American and European feminism, feminism and New York abstraction, and mapping a global feminism, provide a broad social context for the artworks themselves. WACK! is both a definitive visual record and a long-awaited history of one of the most important artistic movements of the twentieth century. Essays by: Cornelia Butler, Judith Russi Kirshner, Catherine Lord, Marsha Meskimmon, Richard Meyer, Helen Molesworth, Peggy Phelan, Nelly Richard, Valerie Smith, Abigail Solomon-Godeau, Jenni Sorkin Artists include: Marina Abramović, Chantal Akerman, Lynda Benglis, Dara Birnbaum, Louise Bourgeois, Judy Chicago, Lygia Clark, Jay DeFeo, Mary Beth Edelson, Valie Export, Barbara Hammer, Susan Hiller, Joan Jonas, Mary Kelly, Maria Lassnig, Linda Montano, Alice Neel, Senga Nengudi, Lorraine O'Grady, Pauline Oliveros, Yoko Ono, Orlan, Howardena Pindell, Yvonne Rainer, Faith Ringgold, Ketty La Rocca, Ulrike Rosenbach, Martha Rosler, Betye Saar, Miriam Schapiro, Carolee Schneemann, Cindy Sherman, Hannah Wilke
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Cet article rend compte des travaux en sciences sociales qui se sont intéressés aux sciences et à leur rôle dans la construction des identités sexuées. Il poursuit trois objectifs : introduire à une réflexion sur ce qu’a été dans le passé le savoir sur la différence des sexes et sur ce qui constitue dans différents corpus de connaissances scientifiques le féminin et le masculin, les femmes et les hommes ; repousser au plus loin les frontières communément admises de la naturalité du corps féminin, interroger le « fait » ou le « donné » du sexe – d’autres diraient la matérialité et la discursivité du sexe ; insister sur les façons dont les sciences contemporaines se mêlent et s’emmêlent dans la construction des identités sexuées, en focalisant l’attention sur les travaux qui montrent comment les sciences et les techniques transforment littéralement les corps. Il n’est alors plus seulement question de fabrication des sexes et du genre, mais de redéfinition des frontières et des limites des corps. Au-delà de la contribution historienne à ces réflexions, l’article met en évidence l’affirmation d’un champ de recherche à l’intersection des études de genre et des études sociales des sciences et des techniques qui emprunte à des traditions disciplinaires et méthodologiques et définit de nouveaux objets et de nouvelles manières de faire les sciences sociales.
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"Self/Image explores the ways in which contemporary artists have deployed new technologies of representation, from analogue photography to more recent artistic practices including digital imaging, performance, robotics, film and video installations, to explore and articulate shifting modes of subjectivity. This book is one of the first full-length studies to investigate the complex intersubjective relations among these diverse artistic practices." "Including over 100 illustrations from mainstream film to independent film, video art, performance and the visual arts, this important and original book provides an excellent companion to more general studies of contemporary art history, and media and cultural studies in the post-1960 period."--Résumé de l'éditeur.
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Les cinq chansons francophones en tête des palmarès radio et de ventes québécois pour la période comprise entre 1960 et 1990 ont en très forte majorité pour thème central l'amour. Or, comme le souligne Geneviève Sellier à propos du cinéma,"le privilège accordé aux"histoires d'amour" rend nécessaire l'utilisation des théorisations concernant les rapports sociaux de sexe" 1. Ainsi, étudier à la lumière de la notion de genre les paroles des chansons les plus consommées annuellement s'impose. Cette analyse est d'autant plus nécessaire que ces trois décennies ont été marquées par la libération sexuelle et les mouvements féministes, éléments annonciateurs de bouleversements des identités sexuées. Nous tenterons d'évaluer comment, à travers le thème des rapports amoureux, la chanson populaire francophone consommée au Québec représente les identités sexuées entre 1960 et 1990. Nous constaterons que le thème des rapports amoureux s'est fortement modifié au cours de la période. On assiste au déclin du"mythe du Prince Charmant". Toutefois, l'hétéronormativité, loin d'être remise en question dans les chansons, tend à être accentuée au cours de la période. Si au niveau des rapports amoureux, la chanson populaire reflète certains bouleversements en cours dans la société québécoise, elle est loin de remettre en question les catégories homme-femme. L'érosion du mythe de l'amour n'a pas permis de mettre fin à la bicatégorisation dans la chanson, malgré une plus grande souplesse des représentations des identités sexuées. 1 Geneviève Sellier,"Une histoire du cinéman avec les femmes est-elle possible?", dans Anne-Marie Sohn et Françoise Thélamon dir., L'histoire sans les femmes est-elle possible ?, [S. I.] Perrin, 1998, p. 143.
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Wark brings together a wide range of artists, including Lisa Steele, Martha Rosler, Lynda Benglis, Gillian Collyer, Margaret Dragu, and Sylvie Tourangeau, and provides detailed readings and viewings of individual pieces, many of which have not been studied in detail before. She reassesses assumptions about the generational and thematic characteristics of feminist art, placing feminist performance within the wider context of minimalism, conceptualism, land art, and happenings
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Comment les médecins sont-ils parvenus à convaincre les femmes de la nécessité de les consulter, non seulement au moment de l’accouchement mais aussi durant la grossesse et, par la suite, durant la première année de leur enfant? Pourquoi et à quelles conditions celles-ci ont-elles choisi de suivre leurs prescriptions? Denyse Baillargeon répond à ces questions en s’attardant aux différents aspects du processus de médicalisation de la maternité entre les années 1910 et 1970. Son analyse s’intéresse au discours des médecins canadiens-français à l’égard de la mortalité infantile et de la maternité et au développement des services médicaux mis gratuitement à la disposition des mères durant cette période. Fondé sur une vaste recherche documentaire, et sur une soixantaine d’entrevues avec des femmes, cet ouvrage fait ressortir la multiplicité des acteurs sociaux qui ont pris part à ce processus et souligne les alliances, les conflits et les jeux de pouvoir qui les ont rassemblés ou opposés, pour révéler toute la complexité d’un phénomène qui a profondément transformé la maternité et la société québécoise.
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Le champ du handicap a subi de profondes transformations au cours des quatre dernières décennies dans la majorité des sociétés postindustrielles. Ce phénomène, qui influence les approches théoriques et la recherche à l’intérieur des sciences sociales, a fait surgir un nouveau paradigme émancipatoire basé sur une remise en cause des rapports entre le chercheur et le « sujet d’étude ». Dans cet article, nous explorons le développement de ce paradigme en nous appuyant sur l’expérience britannique, et nous discutons de son apport à la compréhension du handicap et des politiques sociales en abordant la question du rôle et de la position des acteurs au sein de la pratique de recherche
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L’histoire des hormones sexuelles est le plus souvent discutée en référence à l’invention de la pilule dans les années d’après-guerre. La molécularisation des sexes a toutefois été beaucoup plus précoce, plus complexe et plus contradictoire que cette vision ne le laisse penser. Parce qu’elle a fait intervenir tout à la fois une recherche biomédicale de haut niveau, une industrie pharmaceutique puissante et la biopolitique du régime nazi, la configuration allemande offre un terrain privilégié pour interroger les dynamiques de cette fabrique moléculaire du genre. Centré sur les rapports entre biologistes, industriels producteurs d’hormones et médecins spécialistes de la reproduction, cet article aborde trois aspects différents de l’histoire des stéroïdes sexuels avant la pilule : l’idée d’un continuum des sexes biologiques et les discussions qu’elle a suscitées, la médicalisation de la stérilité féminine et de la ménopause, et les multiples usages de la testostérone.
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Les années 60 marquent le début d'un art éphémère dans lequel l'objet d'art disparaît au profit d'une mise en scène du corps. Les Actionnistes viennois mêlent des corps féminins ou masculins dans la boue, du sang et des organes animaux etc. Comment ce qui peut paraître aberration ou perturbation de la personnalité est souvent une mise en scène microcosmique des idéologies ou des réalités politiques d'une époque : images d'une coupure Est/Ouest, de frontières infranchissables à l'époque de la guerre froide ou, au contraire, effacement des frontières au temps de la mondialisation avec des artistes de la Scène internationales
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