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Que fait #MeToo fait à la lecture, à la critique et à l’enseignement des textes littéraires ? Le mouvement #MeToo a contribué à une large prise de conscience quant aux enjeux linguistiques liés aux violences sexuelles et sexistes : lutter contre de ces violences suppose d’abord de nommer un viol un viol. Mais une telle exigence de désambiguïsation peut entrer en contradiction avec la complexité interprétative valorisée dans le cadre de la lecture littéraire. Elle présenterait par ailleurs le risque d'inviter à lire des textes éloignés de nous dans le temps et l’espace en les évaluant à l’aune de notions et d’une morale contemporaines jugées anachroniques. Prolongeant les réflexions récentes de Gisèle Sapiro (Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur ?) et d’Hélène Merlin-Kajman (La littérature à l’ère de MeToo), cet article étudie la réception du récit de Vanessa Springora, Le consentement (2020). En interrogeant la polarisation des discours critiques et théoriques entre une lecture “féministe” et une lecture “littéraire” parfois présentées comme incompatibles, il pose la question du lien possible entre violences sexuelles et pratiques interprétatives. Il théorise une pratique de lecture soucieuse de contextualiser l’usage des modèles interprétatifs mobilisés dans l’analyse littéraire et de les critiquer en interrogeant les rapports de pouvoir qu’ils dissimulent. Il défend ainsi l’hypothèse que le mouvement #MeToo invite les littéraires à réévaluer leurs pratiques et leurs paradigmes de lecture en fonction de ce qu’ils rendent possible.
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Plus d’une centaine de femmes travaillant dans le livre signent un texte dénonçant un climat délétère et des inégalités flagrantes. Elles demandent que les entreprises de l’édition prennent leur responsabilité.
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Discussion-midi tenue le 14 avril 2021. Avec : Pénélope Bagieu, autrice de bande dessinée, connue notamment pour Culottées (2016-2017). Ses albums ont remporté plusieurs prix, dont un Prix Eisner en 2019. Discutante : Sandrine Bourget-Lapointe, libraire à la Librairie L’Euguélionne et spécialiste des romans graphiques féministes. Animation : Thérèse St-Gelais, professeure en histoire de l’art et directrice de l’IREF.
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We aim to explore the differential presence of symptoms of anxiety, depression, and acute stress between men and women during the COVID-19 outbreak, and to study the relationship between these symptoms and two environmental variables, coexistence, and violence.We conducted a cross-sectional study starting on March 29 to April 5, 2020, based on a national online survey using snowball sampling techniques. Symptoms of anxiety (Hamilton Anxiety Scale), depression (Beck Depression Inventory), and acute stress (Acute Stress Disorder Inventory) were assessed. Differences in the presence of symptoms and the relationship of coexistence and domestic violence were evaluated from a gender perspective.Men showed significant lower mean (SD) in anxiety, depression, and acute stress levels than women [HARS, 14.1 (9.8) versus. 18.4 (10.2), F = 56.2, p < .001; BDI 3.4 (3.9) versus 4.5 (4.3), F = 16.6, p < .001, and ASDI 3.6 (2.9) versus 4.7 (3.1), F = 39.0, p < .001, respectively), as well as a weaker depressive syndrome (28.1% males versus 39.9% females, χ2 = 25.5, p < .001). In addition, an interaction Gender × Coexistence was found in anxiety (F = 56.2, p < .001) and acute stress (F = 3.52, p = .06) and, according to depressive symptoms, an interaction Gender × Violence was found marginally significant (F = 3.3, p = .07).Findings indicate that women present greater severity in symptoms of anxiety, depression, and acute stress. Moreover, loneliness and violence specifically worsen the emotional state in women. These results can undoubtedly guide better healthcare planning adopting a gender perspective.
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This article examines the coping strategies of individuals during the confinement in France using a sensemaking lens. We draw on two studies consisting of 85 qualitative surveys followed by a diary in which 20 individuals wrote about their experiences during the first three weeks of the confinement. We employ an interpretative phenomenological approach to analyse the data. The findings reveal two patterns in the ways men and women cope with their experiences during the COVID-19 pandemic. The first pattern shows intensification of gender performativity manifested in the reproduction of ‘masculine’ and ‘feminine’ reactions to the crisis. The second pattern detects a tendency towards a gradual deflection from gender performances through mental improvisations that foster new awareness of the crisis presenting an opportunity to transcend traditional gender roles. Our study highlights some potential emancipatory implications the COVID-19 crisis may have for the practices of ‘doing gender’ and perceptions of work-life balance therefore instigating a transition towards more egalitarian households.
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Tant que je serai Noire c'est le podcast qui répond à la question Tant que je serai Noire, serai-je mère ? Tant que je serai Noire ce sont des récits de femmes qui nous parlent de leur désir ou non désir d'enfant. Un Podcast qui nous montrent à quel point les récits des femmes interrogées st aussi intéressants que les 1000 vies de Maya Angelou. Je suis Tsippora la créatrice et productrice de Tant que je serai Noire. Retrouvez un lundi sur 2 un épisode. *** 📣 Pour cet épisode, je reçois Bousso, professeur d'anglais, co-créatrice du podcast @femigrantespodcast et maman. ❤ Avec Bousso nous avons parlé de maternité et bipolarité. ❤ De la découverte de sa bipolarité ❤ Des circonstances dans lesquelles elle a été enceinte ❤ De la découverte de sa nouvelle relation de mère avec sa fille ❤ De l'équilibre que cette relation lui a apporté 🤎 Quelle belle rencontre pleine de conseils, de rires. Merci à Alice et Agnès pour le montage et pour les illustrations. Le blog de Bousso : Mamma.donnanera