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Feminist economics is a school of economic thought and political action that gained important visibility during the 1990s, although its origins can be dated back to the mid-19th century. Since then, feminist economics has developed its own concepts, analytical frameworks, and methodologies. With gender as a central category, it seeks a more integral and humane comprehension of the economy and of the processes of inclusion and exclusion taking place in it. In addition, feminist economics has grown into a political practice that aims at improving the functioning of the economic system so that all people can have access to a dignified life on the basis of equality. This article presents a general systematization of these theoretical and political dimensions, particularly focusing on the critique of the neoclassical paradigm and its political correlates. We connect the epistemological, methodological, and conceptual contributions of feminist economics, as well as its propositions for transformative action, to specific debates on economic issues, such as the ecological emergency, crisis and austerity, the commodification of life, and the liberalization of trade.
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In recent years, opponents of the gender-affirmative approach to trans youth have argued that it bears homophobic roots and may be tantamount to conversion therapy. This argument is mistaken. In this article, I first argue that there is no evidence that social and/or medical transition is motivated by homophobia. Contrary to the critique’s tacit premise, many if not most trans people are LGBQ following transition. Furthermore, despite social progress in the last decade, transphobia remains more common than homophobia. Second, the gender-affirmative approach is fundamentally dissimilar to conversion therapy, unlike clinical approaches that oppose affirmation and seek to prevent transition. The comparison to conversion therapy relies on a superficial understanding of sexual orientation, such that a change of label (e.g. straight, bisexual, gay, lesbian) is equivalent to a change of sexual orientation even without changes to the targets of sexual attraction. By contextualizing conversion therapy in relation to trans youth care, I show that, on the contrary, conversion therapy has long focused on preventing transgender youth from growing up trans.
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Depuis les années 70, il y a une volonté d’effectuer un rattrapage pour redonner aux musiciennes une visibilité et une reconnaissance au sein de l’histoire musicale. Si la musique des femmes est aujourd’hui un élément incontournable de théorisation, de débats et de revendications féministes pour faire évoluer la réflexion sur cette question, il est surprenant que leurs oeuvres soient encore peu jouées dans les concerts de musique contemporaine au Québec, que l’on tienne compte de la quantité de pièces ou de leurs modalités de diffusion. Considérant l’importance de l’environnement socioculturel qui teinte les perceptions sur les capacités créatrices des femmes, l’auteure propose une analyse des concerts produits de 1966 à 2006 par la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ), les Événements du neuf (E9), l’Ensemble contemporain de Montréal (ECM+) et le Nouvel Ensemble moderne (NEM) en vue de délimiter la participation des compositrices et de mettre en évidence les pratiques de ces organismes relativement à la présence des femmes en concert. Offrant une contribution originale aux études féministes en musique, l’auteure explique le rôle des organismes de musique contemporaine dans la production de concerts thématiques, l’offre de commande d’oeuvre et l’organisation de concours, et discute également des limites de l’intégration des femmes.
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Partant du point de vue trans de l'auteur, plusieurs constats s'imposent à l'égard des questions trans en travail social. Premièrement, la recherche et la pratique en travail social ont joué un rôle historique dans l'encadrement et le contrôle des parcours de transition. Deuxièmement, il y a une rareté de contenu sur les questions trans dans la formation en travail social. Conséquemment, les travailleur.se.s sociaux ne sont pas formé.e.s pour intervenir avec les personnes trans. La question ayant guidé cette recherche est la suivante : quelles sont les pratiques d'intervention sociale mises en œuvre auprès des personnes trans dans les milieux institutionnels, communautaires et privés à Montréal, et comment celles-ci répondent ou non aux besoins des personnes trans? Mes objectifs de recherche sont multiples : 1) recenser les lieux où les praticien.ne.s du travail social sont amené.e.s à travailler avec des personnes trans; 2) analyser les discours qui sous-tendent les pratiques d'intervention et les comparer selon les contextes organisationnels; 3) identifier les barrières et leviers pour l'intervention trans-affirmative. La méthodologie de recherche est féministe et qualitative. Neuf entrevues semi-dirigées ont été réalisées avec des intervenant.e.s sociaux travaillant avec des personnes trans. Cette recherche démontre qu'en dépit des différents contextes organisationnels, plusieurs barrières et leviers pour l'intervention avec les personnes trans sont similaires. L'analyse et la discussion ont été menées à l'aide d'un cadre conceptuel arrimant des concepts en études trans comme le cisgenrisme, la cisnormativité et la transmisogynie avec la conceptualisation de la pratique du travail social de Karen Healy sur les contextes organisationnels et les discours y circulant. L'analyse se concentre, premièrement, sur les discours en place dans les contextes organisationnels, soit la pathologisation de la transitude, la cisnormativité et les interventions trans-affirmatives. Deuxièmement, l'imprévisibilité des services octroyés aux personnes trans est discutée, notamment que cette imprévisibilité résulte des limites des connaissances et des compréhensions de la transitude chez les intervenant.e.s sociaux. Troisièmement, je présente des stratégies pour lutter contre la cisnormativité en intervention, soit la posture de l'intervenant.e, ses connaissances et son engagement social et politique. En conclusion, je résume les faits saillants de cette étude et évoque ses apports théoriques et pratiques. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : cisgenrisme, cisnormativité, contextes organisationnels, pratiques trans-affirmatives, théorie trans, transféminisme, travail social
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Le présent mémoire s'intéresse aux liens entre le genre et la voix dans le récit Boys, boys, boys de Joy Sorman. L'objectif est d'analyser le déplacement qu'effectue la protagoniste du genre féminin au genre viril et les répercussions de ce changement sur la voix narrative. Alors que le genre a souvent été pensé en relation avec le corps sexué, il est davantage lié à la parole, dans ce récit, d'où son originalité : il défait la correspondance entre sexe et genre sans passer par la modification du corps (déguisements, travestissements et opérations chirurgicales n'y sont pas mis en scène). Il s'agit donc de voir comment l'usage que fait la narratrice de la parole en général, et du discours viril en particulier, participe à la fois d'un rejet de la féminité socialement imposée, de la recherche d'une nouvelle identité de genre et d'une tentative de questionner la binarité masculin/féminin. Notre travail s'appuie principalement sur une approche féministe et narratologique du texte littéraire en plus de recourir aux théories de l'agentivité et de la masculinité. Dans un premier chapitre, nous convoquons des théoriciens de ces quatre sous-champs différents afin de rendre compte des concepts et des pratiques qui s'entrecroisent dans le récit. Fortes de cette base théorique, nous étudions, dans le deuxième chapitre, l'articulation du genre et de la voix dans le récit Boys, boys, boys. Nous démontrons que le genre se manifeste à la fois comme un discours autoritaire qui hiérarchise les individus entre eux et comme un choix émancipateur à la base d'une parole autonome. Enfin, le troisième chapitre porte sur le discours viril tenu par les garçons et par la protagoniste. En nous basant sur la définition de la virilité donnée dans le récit, nous constatons que le discours viril fait l'objet d'un paradoxe : prononcé par les garçons, il est basé sur l'idée de la dénégation du féminin alors qu'il est associé à l'idée d'apprentissage lorsqu'il est employé par la protagoniste. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bakhtine, Boys, boys, boys, discours, féminité, genre, Joy Sorman, Judith Butler, narratologie, virilité.
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FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Cette thèse interroge le rôle stratégique de l'usage du vêtement dans les mises en scène d'artistes féministes dans les années 2000. Elle aborde le vêtement comme l'élément central par lequel le potentiel transgressif des images du corps dans la pratique artistique contemporaine peut être étudié. Son objectif est de montrer que le vêtement est un espace de déconstruction des rôles binaires genrés qui s'impose comme un véritable outil visuel venant créer des solidarités critiques entre les différentes pratiques artistiques. Pour ce faire, ce travail propose tout d'abord quelques éclaircissements terminologiques relatifs à l'emploi du mot « vêtement », ainsi qu'une définition opératoire selon trois axes, que sont le genre, l'identité et la culture. De plus, en adoptant l'approche interdisciplinaire des fashion studies ainsi qu'une perspective féministe assumée, le vêtement est ici abordé dans sa complexité, car il s'inscrit comme un objet approprié pour analyser les autoreprésentations. C'est au sein de l'étude des séries de cartes postales Sans titre (Flamencas) de Pilar Albarracin, de la performance Les bonbons du collectif d'artistes Les Fermières Obsédées et de l'installation vidéo Trans- de Tejal Shah, que se déploient ses potentialités théoriques. L'analyse du vêtement y interroge la manière dont ces artistes font un usage indiscipliné des parures pour dénoncer les pouvoirs hiérarchiques par l'usurpation du conformisme vestimentaire. Elles utilisent le vêtement pour inciter les sociétés à se questionner sur leur degré d'ouverture à l'expression de genre en altérant les conventions traditionnelles liées à l'apparence par l'usage non hégémonique du vêtement et des parures. Ainsi, chez Pilar Albarracin, la robe flamenca devient un indice visuel permettant à l'artiste de valoriser la figure marginalisée de la gitane. De son côté, l'analyse des sous-vêtements, des chaussures à talons ainsi que des collants déchirés portés par Les Fermières Obsédées montre que le collectif rompt avec les conventions imposées tout en révélant certaines analogies avec le style contestataire des pratiques subculturelles punks. L'étude des parures dans l'installation vidéo Trans- de Tejal Shah interroge les représentations hégémoniques des masculinités et des féminités pour montrer comment l'œuvre peut parvenir à les désidentifier de façon simultanée. Mises en commun dans cette thèse, les trois analyses d'œuvres créent un dialogue visuel critique entre les différentes stratégies de Pilar Albarracin, des Fermières Obsédées et de Tejal Shah, tout en soulignant l'importance d'une approche féministe du vêtement pour les aborder. L'étude du vêtement ainsi menée met l'accent autant sur la production plurielle des représentations de soi que sur le désir des artistes de contrer les discriminations liées à l'apparence. Le regard transversal qu'elle pose et propose révèle l'émergence, dans les œuvres étudiées, d'un style commun, qui est engagé, en plus d'être alternatif et féministe. Par son esprit indiscipliné, ce style vestimentaire n'est pas une caractéristique distinctive qui serait à la source de discriminations et d'inégalités. Il laisse plutôt place à la libre expression d'autoreprésentations plus mouvantes et personnalisées. Il pousse ainsi les sociétés à interroger leur rigidité face à la diversité de genre en s'affirmant comme un puissant outil créatif de soi. De manière générale, ce travail cherche à proposer une lecture originale des images en activant les stratégies vestimentaires de piratage visuel semées par les artistes. Tout en amenant un regard singulier pour aborder la complexité des comportements humains, cette thèse entend ainsi contribuer au développement des études féministes dans l'histoire de l'art contemporain à partir des dialogues interdisciplinaires que propose l'analyse du vêtement. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : vêtement, style, rôles, expression de genre, anticonformisme, artistes féministes, Pilar Albarracin, Les Fermières Obsédées, Tejal Shah.
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« Je ne suis pas un homme je ne suis pas une femme je ne suis pas hétérosexuel je ne suis pas homosexuel je ne suis pas bisexuel. Je suis un dissident du système genre-genre. Je suis la multiplicité du cosmos enfermée dans un régime politique et épistémologique binaire, et je crie devant vous. Je suis un uraniste confiné dans les limites du capitalisme technoscientifique." Paul B. Preciado écrit entre les possibles - et faisant ce qu'il déploie un autre possible. Il fait la politique avec un enthousiasme contagieux, sans aucune hostilité. Ce livre est l'histoire de ses transitions. Cette histoire n'est pas celle du passage d'un point à un autre, mais de l'errance et de l'entre-deux comme lieu de vie. Une transformation constante, sans identité fixe, sans activité fixe, ni adresse, ni pays : les transitions sont sa maison. Et cette maison, vous lecteur, si vous y entrez, vous ne voudrez plus jamais la quitter tout à fait, jamais oublier sa langue intermédiaire, sa langue carrefour, sa langue en transition." Virginie Despentes »
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Yara, A. et les frères Monib & Tariq revendiquent leur identité en tant que musulmans provenant de divers milieux en se taillant une place au sein de la communauté LGBTQ+ et en réfléchissant sur leurs croyances et leurs expériences personnelles.
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"Lassée des prises de position parfois trop clivantes de certaines organisations féministes, et fatiguée d'entendre des femmes dire qu'elles ne sont pas féministes, Roxane Gay rappelle que la défense de l'égalité des sexes ne dispense pas d'assumer ses contradictions : on peut aimer la télé-réalité, se peindre les ongles en rose et revendiquer le fait d'être féministe. Dans ses chroniques, Roxane Gay parle de culture, de race, de sexe et de genre, de stéréotypes sur l'amitié féminine, en se fondant sur sa propre histoire de femme noire dans l'Amérique contemporaine. Le portrait qui émerge en filigrane est celui d'une femme au regard d'une incroyable justesse, aussi bien sur elle-même que sur notre société."--Page 4 de la couverture.
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La gynécologie est classiquement définie comme la spécialité médicale qui a pour objet d’étude la « santé des femmes » et plus spécifiquement leur santé reproductive. Pourtant, ce ne sont pas seulement les femmes qui sont concernées par cette discipline. En effet, les hommes trans, notamment lorsqu’ils n’ont pas eu recours à une chirurgie de réassignation sexuelle, ont également des besoins similaires aux femmes cisgenres en matière de santé sexuelle. Or souvent, les services gynécologiques sont peu accessibles à cette population. Cette recherche s’intéresse donc à la question de l’accessibilité des soins en gynécologie pour les hommes trans à Montréal. À partir d’une démarche qualitative, l’objectif est d’explorer comment la gynécologie — une discipline initialement réservée aux femmes cisgenres — peut rendre ses services accessibles aux hommes trans. Les entretiens menés avec six professionnel· le·s de la santé offrant des soins gynécologiques ont permis de faire ressortir les besoins identifiés par les soignant·e·s concernant la santé sexuelle des personnes trans, les barrières rencontrées dans l’adaptation des soins et les stratégies mises en places pour les surmonter. Cette recherche démontre qu’il y a une évolution de l’approche médicale qui tend vers une implication croissante des patient·e·s. Cette dynamique a pour effet de modifier la relation entre soignant·e·s et patient·e·s, en offrant plus de pouvoir à ces dernier·e·s dans le processus de soin. Cette approche permet une meilleure accessibilité des services puisqu’elle laisse la possibilité à chaque patient·e d’exprimer ses besoins et de recevoir des soins adaptées à sa situation plutôt que dictés par des protocoles. Cependant, cette évolution se heurte encore à des barrières institutionnelles et personnelles qui visent à conformer les individus aux normes sociales. Aussi, la gynécologie et le milieu médical doivent être interrogés en profondeur afin de se détacher de la logique normalisatrice qui les traverse et ainsi mieux accueillir la diversité. ___________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : gynécologie, santé sexuelle, hommes trans, accessibilité, milieu médical, Montréal.
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This was the opening keynote speech at the 2018 Disability Intersectionality Summit, in Cambridge, Massachusetts on Oct 13, 2018.
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Avec Homo Inc.orporated, Sam Bourcier poursuit la réflexion menée dans la trilogie des Queer Zones. Mariage, procréation, travail, patrie, les gais et les lesbiennes ont basculé dans la sphère de la reproduction et de la production. Que reste-t-il du sujet politique LGBT lorsqu'il est défini par le droit et le management de la diversité ? Pas grand-chose. Raison pour laquelle les queers et les transféministes se mobilisent pour un agenda de redistribution économique et de justice sociale plus large que la simple demande d'égalité et d'intégration. Homo Inc.orporated propose une critique radicale de l'homonationalisme et des politiques de l'égalité des droits. C'est aussi une boîte à outils pour lutter contre le néolibéralisme, avec une réflexion et de nouveaux moyens d'action sur les politiques du savoir à l'université, le genre comme travail, la grève du genre sans oublier le gender fucking !
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This groundbreaking study by the Georgetown Law Center on Poverty and Inequality provides—for the first time— data showing that adults view Black girls as less innocent and more adult-like than their white peers, especially in the age range of 5–14. The report builds on similar results that have emerged from studies of adult perceptions of Black boys. In 2014, for example, research by Professor Phillip Goff and colleagues revealed that beginning at the age of 10, Black boys are more likely than their white peers to be misperceived as older, viewed as guilty of suspected crimes, and face police violence if accused of a crime.1 SNAPSHOT OF THE DATA Compared to white girls of the same age, survey participants perceive that • Black girls need less nurturing • Black girls need less protection • Black girls need to be supported less • Black girls need to be comforted less • Black girls are more independent • Black girls know more about adult topics • Black girls know more about sex These results are profound, with far-reaching implications. Our findings reveal a potential contributing factor to the disproportionate rates of punitive treatment in the education and juvenile justice systems for Black girls.
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Le paganisme contemporain est une mouvance religieuse regroupant une multitude de religiosités recomposées. Ces religiosités valorisent la résurgence de représentations, souvent polythéistes, perçues comme préchrétiennes. Elles conçoivent la Terre et la nature comme éléments centraux de la divinité. De surcroît, les religiosités néo-païennes posent l'égalité des sexes comme un fait naturel. Cette thèse porte sur la construction sociale de l'identité de néo-païen.ne.s lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres ou queer (ou LGBTQ) qui dérogent à la norme de genre binaire et hétérosexuelle. L'objectif est de contribuer à une meilleure compréhension des négociations identitaires en contexte religieux et à faire état des rapports de pouvoir au sein du mouvement néo-païen. Ainsi, la thèse s'intéresse à la représentation du féminin et du masculin dans un cadre de pratiques dites alternatives, où les normes religieuses et de genre sont à la fois strictes et sujettes à interprétation. Plus spécifiquement, elle illustre certaines « négociations queer » grâce auxquelles les personnes LGBTQ font sens des représentations et des pratiques genrées véhiculées et vécues au sein du paganisme contemporain et de la société. En raison de ce caractère genré et des différents discours féministes que véhicule la communauté néo-païenne de Montréal, notamment au sein de groupes comme la Wicca et Reclaiming Witchcraft, une grande partie du cadre théorique est ancrée dans les études féministes et les études queer. Un autre partie importante du cadre théorique se situe dans le domaine de l'étude du religieux contemporain, plus particulièrement de la religion vécue. La thèse repose sur l'analyse de données émanant d'observation participante, de questionnaires, d'entrevues et de récits de vie récoltés auprès de vingt personnes LGBTQ néo-païennes. Elle applique une méthodologie qualitative, sensible aux dimensions expérientielles du phénomène sous enquête. Au regard des enjeux de dynamiques de pouvoir qui apparaissaient clairement au sein des données amassées, cette recherche montre que le féminin et le masculin sacrés sont invoqués par les participant.e.s d'abord pour leur potentialité symbolique au sein de la performance rituelle, ainsi que pour leur capacité à permettre une mise en récit de soi. En outre, l'analyse thématique des négociations queer fait ressortir comment les performances religieuses et identitaires des répondant.e.s sont intimement liées. En effet, le discours qu'illes tiennent sur leur propre expérience dépend largement des rapports sociaux qui les marginalisent par rapport à la binarité du genre. Or, ces individus sont eux-mêmes vecteurs de normativité dans la mesure où leurs performances rituelles, même si elles servent d'alternatives, reproduisent, renversent ou déplacent les normes de genre associées à leur communauté religieuse et à la société en général. En ce sens, la thèse suggère que divers modes de reproduction de la binarité du genre font du paganisme contemporain tant un lieu de normativité quant à la nature du masculin et du féminin, qu'un lieu d'émancipation d'autres mécanismes de reproduction de la norme binaire. En somme, elle montre que cohabitent, au sein du paganisme contemporain, des rapports de pouvoir contradictoires qui tendent à rendre le sens accordé à l'expérience personnelle conforme à celui accordé à l'expérience de reconnaissance collective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : néo-paganisme, Wicca, identité de genre, orientation sexuelle, LGBTQ, normativité.
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S’il ne fait aucun doute que les activistes féministes queer ont pu reprendre à leur compte le slogan « mon corps est un champ de bataille », elles et ils n’en ont pas pour autant négligé d’investir le langage, ce champ de bataille symbolique. Intervenir sur la langue, se réapproprier les discours de haine en les détournant, sont alors autant de stratégies contre-discursives participant activement au processus de subjectivation. Les enjeux de langage deviennent ainsi un terrain propice pour appréhender le monde, élaborer un espace commun, intelligible et safe, et se constituer en tant que sujet. Ils participent pleinement à l’élaboration politique, identitaire et culturelle de la mouvance ou praxis féministe queer en France. Cette analyse cherche à examiner les dynamiques de traduction au cœur des créations langagières des activistes féministes queer, notamment celles qui relèvent des questions d’autodéfinition. Bien plus qu’une simple formalité de transcription langagière, la traduction soulève des enjeux politiques et culturels déterminants. À partir d’une lecture contextualisée et au plus près des usages, il s’agit ici de souligner l’ambivalence et la complexité de tout processus de traduction, oscillant entre circulation et déformation, réappropriation et reconfiguration.
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This paper offers insights into how the teaching of queer topics in English language arts classes can be reframed by bridging the goals, practices and conceptual tools of queer theory to literacy teaching. Drawing on an ethnographic classroom study, which explored a 13-week high school Gay and Lesbian Literature course, this paper discusses how teaching an English literature curriculum centred on the voices and stories of LGBTQI people constitutes a meaningful site for learning and teaching. In the process, I show how a queer-themed literature curriculum not only intervenes disruptively into the heteronormative space of school through its content but also through pedagogical practices that open up new lines of thinking for understanding diverse sexualities and genders. Through vignettes from the classroom, I illustrate how queer moments were enacted in this high school course as the class (a) deconstructed literary and media texts; (b) used moments of discomfort for learning; (c) produced counter-narratives through creative acts; and (d) engaged in experiential learning activities that troubled commonsense understandings of sexuality, sex and gender. The paper aims to provide educators and administrators with ideas on how a comprehensive queer-inclusive English literature curriculum can be implemented in high schools.
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Ce nouveau format de publication tend vers le livre d’artistes et illustres autant les postures féministes que ces privilèges. Postures & Privilèges, voilà un thème qui s’impose. Parce que les oppressions sont multiples; parce que les féminismes sont pluriels. Parce que les luttes tirent précisément leur force et leur vitalité de cette diversité d’expériences, de points de vue et de positionnements théoriques dans lesquels chaque féministe se construit. Et parce qu’en étant plurielles, on peut être allié.e.s et solidaires, veut-on espérer. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Conférence de Paola Bacchetta, Université de Californie à Berkeley à la conférence publique «Race, colonialité et politique» organisée en collaboration avec l’Institut Simone-De Beauvoir au Congrès CIRFF2015, mercredi 26 août 2015, UQAM. 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) http://cirff2015.uqam.ca/ 24 au 28 août 2015, Université du Québec à Montréal.
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Plus du tiers (38,6%) des 2747 élèves du secondaire sondés dans le cadre de cette étude rapportent avoir été victimes d’au moins un acte de violence en milieu scolaire, parce qu’ils sont ou parce qu’on pense qu’ils sont lesbiennes, gais, ou bisexuel-les (LGB). Au collégial, 4,5% des répondant-es rapportent avoir vécu de la violence homophobe. Ces résultats de la recherche "Impact de l’homophobie et de la violence homophobe sur la persévérance et la réussite scolaires" (Line Chamberland, chercheure principale, UQAM) révèlent que la violence à caractère homophobe n’est pas uniquement le lot d’une minorité d’élèves LGB, mais bien d’une grande proportion d’élèves, sans égard à leur orientation sexuelle, à leur sexe, à leur langue d’origine, à leur lieu de naissance ou de scolarisation, ou encore à leur niveau scolaire. Cette recherche, menée en collaboration avec des chercheur-es des universités UQAM, Concordia et McGill, visait à dresser le portrait du climat scolaire des écoles secondaires et des établissements collégiaux du Québec, en lien avec l’homophobie, ainsi qu’à étudier les impacts de la violence homophobe sur le cheminement scolaire des jeunes de minorités sexuelles qui en sont ou en ont été victimes. Dans un premier temps, un questionnaire sur l’homophobie et l’homosexualité en milieu scolaire a été rempli par des élèves de niveau secondaire 2e cycle (n=2747) et de niveau collégial (n=1844). Des entrevues ont également été menées, individuellement ou en groupe, auprès de 73 jeunes de 14 à 24 ans s’identifiant comme lesbiennes, gais, bisexuel-le-s ou en questionnement (LGBQ), provenant de familles homoparentales (F) ou s’identifiant comme transsexuel-les (T). Les questions d’entrevue portaient sur leurs expériences scolaires et personnelles en lien avec leur orientation sexuelle (ou celle d’un parent) et/ou leur identité de genre.
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