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Cinq ans après l’explosion du #MeToo (#MoiAussi) et une multitude de vagues de dénonciations, qu’est-ce que l’on peut retenir de ce mouvement qui a changé nos vies, malgré les violences qui persistent?
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FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Ce texte révolutionnaire est l'une des premières collections à explorer, développer et évaluer exclusivement les théories des filles noires et des jeunes filles noires. Ce volume rassemble des universitaires émergent.e.s et établi.e.s d'Amérique du Nord pour discuter de ce que la jeune fille noire signifie historiquement au 21e siècle, et comment les concepts de race, d'ethnicité, de sexe, de sexualité, de classe, de religion et de nationalité informent ou affectent l'identité des filles noires. au-delà de l'école ou du milieu urbain. Divisé en deux sections, les sujets couverts incluent le féminisme noir, l'intersectionnalité, le plaisir et l'agentivité érotique, l'activisme des médias et des fans, la construction de soi, le leadership, le changement social, la masculinité toxique et les soins personnels. La collection d'études sur les filles noires est une ressource vitale qui évoquera des discussions et des changements significatifs pour les étudiant.e.s en études africaines, études sur les Noir.e.s, études sur les enfants et les jeunes, études sur le genre et les femmes, études sur les médias et cours de sociologie dans le monde. CARACTÉRISTIQUES: - s'engage dans les contributions d'universitaires émergents et établis provenant d'un large éventail de disciplines et d'horizons divers - comprend des fonctionnalités pédagogiques telles que des introductions et des conclusions de chapitre, des mots-clés, des questions de discussion et des glossaires
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Trente, un nombre qui n’arrivera jamais et s’il arrive, je l’éviterai, comme j’ai une fois évité un chevreuil en conduisant sur la route, le chevreuil courait devant mon auto, à gauche il y avait la rivière et à droite il y avait le fossé, c’est beau la Montérégie, au lieu de choisir l’un ou l’autre il continuait d’avancer droit devant, puis il a fini par bondir vers le fossé. Moi j’aurais choisi l’eau et d’ailleurs, à chaque fois que j’empruntais ce chemin-là, ça me chicotait de savoir que juste un petit coup de volant pouvait m’envoyer dans la rivière, un jour on est en vie et un jour on ne l’est plus, c’est tout.
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In Living a Feminist Life Sara Ahmed shows how feminist theory is generated from everyday life and the ordinary experiences of being a feminist at home and at work. Building on legacies of feminist of color scholarship in particular, Ahmed offers a poetic and personal meditation on how feminists become estranged from worlds they critique-often by naming and calling attention to problems-and how feminists learn about worlds from their efforts to transform them. Ahmed also provides her most sustained commentary on the figure of the feminist killjoy introduced in her earlier work while showing how feminists create inventive solutions-such as forming support systems-to survive the shattering experiences of facing the walls of racism and sexism. The killjoy survival kit and killjoy manifesto, with which the book concludes, supply practical tools for how to live a feminist life, thereby strengthening the ties between the inventive creation of feminist theory and living a life that sustains it. https://www.saranahmed.com/
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Ce nouveau format de publication tend vers le livre d’artistes et illustres autant les postures féministes que ces privilèges. Postures & Privilèges, voilà un thème qui s’impose. Parce que les oppressions sont multiples; parce que les féminismes sont pluriels. Parce que les luttes tirent précisément leur force et leur vitalité de cette diversité d’expériences, de points de vue et de positionnements théoriques dans lesquels chaque féministe se construit. Et parce qu’en étant plurielles, on peut être allié.e.s et solidaires, veut-on espérer. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Au Québec, il existe encore très peu de travaux sur les interventions féministes dansées. Pourtant, en intervenant directement sur le corps, la danse se présente comme une réponse d'intérêt aux préoccupations féministes. En effet, deux études québécoises indiquent que la danse peut servir à lutter contre les violences faites aux femmes et contribuer au développement, chez les participantes, d'un pouvoir d'agir qui passe par le corps. Bien que ces travaux développent des pistes intéressantes à l'égard de l'apport de la danse à l'intervention féministe, celles-ci demeurent cependant limitées (Frigon et Jenny, 2009, 2010, 2012 ; Mitta, 2008). Défrichant le terrain sur le sujet, la question de recherche suivante a été posée : Quelles sont les interventions féministes dansées au Québec et qu'en retirent les individus qui y participent? Les objectifs ont été de 1) documenter et dresser un portrait sommaire de l'intervention féministe dansée au Québec, 2) recueillir les points de vue de personnes qui y participent et 3) analyser et discuter les résultats en lien avec des théories féministes traitant du pouvoir et du corps. Ancrée dans une méthodologie féministe et qualitative, une recherche documentaire a permis de recenser quarante-cinq interventions féministes dansées au Québec entre les années 2000 et 2014. De plus, dix entretiens semi-dirigés avec des participantes ont été réalisés. L'analyse et la discussion des résultats ont contribué à offrir une vision complexifiée des résistances et du pouvoir d'agir développés par les participant-e-s dans le cadre des interventions féministes dansées. Il a été possible de constater que ces interventions sont des espaces où émergent des résistances de réappropriation du corps, de réappropriation de l'espace public et de re-signification culturelle en relation à la violence et aux oppressions vécues. En ce qui concerne le pouvoir d'agir, les ressources individuelles et collectives – dont la conscience critique corporelle – mises à l'œuvre par les participant-e-s ont été discutées. En conclusion, des pistes de réflexion sur les identités, la sexualité et l'image corporelle – telles qu'abordées par les interventions féministes dansées – permettent de faire des suggestions concernant le renouvellement de l'intervention féministe au Québec dans une perspective de troisième vague. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : danse, corps, intervention féministe au Québec, travail social féministe, troisième vague féministe, pouvoir d'agir, résistances, violence
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Cette publication célèbre les 20 ans de FéminÉtudes et revient sur les moments forts de la revue. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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À la fois intimiste et provocante, froide et passionnée, cassante et pénétrante, l'écriture de Nelly Arcan puise sa richesse dans les paradoxes. Le présent mémoire porte sur un contraste fondamental des romans Putain et Folle. Dans ces deux premiers récits d'Arcan, l'aliénation et l'agentivité des personnages féminins cohabitent, s'interpelant constamment l'une l'autre. Dans une perspective féministe, nous proposons une étude qui repose sur la coexistence de ces deux pôles, a priori diamétralement opposés. Or, nous verrons que les deux concepts sont intimement imbriqués. L'aliénation des protagonistes arcaniennes s'inscrit à même leur corps sexué, car elles sont engluées dans la réification corporelle qui caractérise, détermine et fixe leur identité. Elles s'évaluent et se jugent continuellement par l'intermédiaire des normes, des canons et des stéréotypes qui encadrent et contraignent l'expression de leur féminité. En construisant avec soin leur image, en concevant leur identité à travers le regard de l'Autre (masculin) et les discours de la doxa, les personnages féminins portent sur eux-mêmes un regard faussé et en viennent à se concevoir presque entièrement comme des objets de désir, voire des objets tout court. Si, dans leurs actions pour se conformer à un idéal féminin, elles ont peu de rapport direct à leur subjectivité, leur voix est quant à elle le véhicule d'une vive protestation. L'acte d'écriture, qui transmet leur parole contestataire, permet l'émergence de l'agentivité des narratrices. En faisant appel à des stratégies textuelles de réappropriation, telles la resignification de l'injure et l'intertextualité avec les contes populaires, elles décrient certains stéréotypes sexuels compris dans la doxa. Ce faisant, elles s'instituent sujets de discours et de critique sociale; en imposant leur regard personnel, elles se réapproprient leur image. Ainsi, la subjectivité divisée des narratrices de Putain et Folle révèle une ambivalence constitutive que nous appréhendons à travers ces deux charnières conceptuelles. Nous concluons sur ce troisième pôle qu'est l'ambivalence produite par une oscillation constante entre aliénation et agentivité, qui engendre, chez les protagonistes, une scission douloureuse de leur identité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nelly Arcan, Putain, Folle, rapports sociaux de sexe, aliénation, agentivité, ambivalence, corps, féminité, stéréotypes sexuels.
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« En effet, le projet Outiller les jeunes face à l'hypersexualisation vise à sensibiliser les jeunes et les adultes qui les accompagnent aux phénomènes de l'hypersexualisation et de la sexualisation précoce et à proposer des pistes de réflexion et d'action visant à contrer ses effets néfastes. » (2010, 07)
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Cette publication rend compte des réflexions féministes, théoriques et pratiques majoritaires dans une perspective décoloniale. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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In this groundbreaking work, Sara Ahmed demonstrates how queer studies can put phenomenology to productive use. Focusing on the “orientation” aspect of “sexual orientation” and the “orient” in “orientalism,” Ahmed examines what it means for bodies to be situated in space and time. Bodies take shape as they move through the world directing themselves toward or away from objects and others. Being “orientated” means feeling at home, knowing where one stands, or having certain objects within reach. Orientations affect what is proximate to the body or what can be reached. A queer phenomenology, Ahmed contends, reveals how social relations are arranged spatially, how queerness disrupts and reorders these relations by not following the accepted paths, and how a politics of disorientation puts other objects within reach, those that might, at first glance, seem awry. Ahmed proposes that a queer phenomenology might investigate not only how the concept of orientation is informed by phenomenology but also the orientation of phenomenology itself. Thus she reflects on the significance of the objects that appear—and those that do not—as signs of orientation in classic phenomenological texts such as Husserl’s Ideas. In developing a queer model of orientations, she combines readings of phenomenological texts—by Husserl, Heidegger, Merleau-Ponty, and Fanon—with insights drawn from queer studies, feminist theory, critical race theory, Marxism, and psychoanalysis. Queer Phenomenology points queer theory in bold new directions. https://www.saranahmed.com/